C’est une sacrée question que de savoir ce qu’est une bonne histoire, non? Une éternelle question…Je dirai que si on écrit avec joie, avec plaisir, avec bonheur, c’est une bonne histoire. Quand on invente une histoire, on ne cherche pas à imiter la vie, à parler de soi. C’est plus subtil qu’il n’y paraît.

Quand on écrit une histoire, on cherche à s’inspirer de la vie, de sa vie, de celle des autres, connus ou anonymes, dans un cadre imaginaire, néanmoins réaliste et vraisemblable. On cherche à transmettre des émotions, ses émotions longtemps enfouies en soi, au fond de soi.

Quand on écrit une histoire, on cherche les mots, ses propres mots, pour toucher le public, certes, mais aussi pour se toucher soi-même, sans doute de façon inconsciente. On raconte nos sentiments, nos actions passées, présentes et à venir. On raconte nos malheurs, nos bonheurs, nos espoirs, nos déceptions aussi.

Pour écrire cet article, je me base sur une conférence d’Emmanuelle Soulard ” Ecrire son roman et vivre de sa plume”, auteure du blog blog “Ecrire un livre accrocheur”.

Trouver une idée originale

L’idée que vous avez pour écrire votre histoire n’a pas besoin d’être révolutionnaire. Je suis sûre que tout le monde peut écrire un livre accrocheur. J’ai bien dit ‘livre’ et pas forcément un roman. Trouver une idée de livre, c’est déjà faire un pas vers son lecteur pour établir une connexion émotionnelle avec lui. C’est plus important que le style ampoulé ou littéraire, que l’idée originale à tout prix.

Un bon écrivain ou auteur ne se laisse pas déborder par ses émotions. Il écrit régulièrement avec joie et plaisir. C’est cela l’émotion principale, qui devrait guider tout travail d’écriture. Nous avons toutes et tous un trésor enfoui au fond de nous. Qu’attendons-nous pour le faire jaillir? D’avoir déjà un pied dans la tombe ou des regrets, ou pire, des remords de n’avoir pas bougé un seul doigt pour déterrer ce trésor enfoui?

A vrai dire, la connaissance de la littérature n’est pas si importante que cela pour écrire. C’est juste du savoir. Moi, je vous le dis haut et fort: écrire est un rêve tout à fait accessible. Il faut juste apprendre à écrire! Car, c’est quoi écrire en fin de compte? Cela part d’une pulsion, d’une envie qu’on fait jaillir à la lumière.

Crédit photo: lense.fr

Pour écrire des histoires, un auteur se connecte à la lumière, à sa lumière et à la puissance qu’elle ou il a en elle ou en lui. Le cerveau de tout le monde invente des histoires en permanence. Mais, les histoires ont un sacré pouvoir aussi sur le cerveau. Plus on en invente, plus elles jaillissent, telle une fontaine intarissable. Et si en plus on écoute son coeur, alors là, c’est le parfait alignement pour créer!

Chasser ses peurs

Les peurs qui sont enfouies au fond de nous sont des freins à la création, à toute sorte de création. On ne se croit pas digne ni capable d’écrire. On se pense être un imposteur. Pour qui se prend-t-on quand on veut écrire? On se compare, ou les autres nous comparent, tout de suite aux plus grands écrivains, qui eux aussi, au départ, éprouvaient les plus grandes craintes, les plus grands doutes.

Le syndrome de l’imposteur, c’est une peur. Pérorer qu’on veut écrire mais qu’on n’écrit jamais un seul mot, c’est une peur. La procrastination, c’est une peur. Ecrire, c’est aussi une part de soi, intime et inconsciente. On a la peur d’être jugé. On a peur de ne pas être reconnu ni aimé pour ce qu’on a produit.

Comment peut-on avoir peur de quelque chose qu’on n’a jamais essayé? Avez-vous la réponse à cela? Toutes les excuses qu’on se trouve pour ne pas écrire, ce sont des freins psychologiques et émotionnels. L’autre question à se poser est: que feriez-vous si vous n’aviez plus peur? A méditer…

Crédit photo: anti-deprime.com

Si on laisse les peurs prendre possession de soi, on ne peut pas avancer dans la vie. Alors, on reste bêtement devant la télé, devant les séries sans fin, devant des émissions inutiles et stériles pour l’imagination.

Si on pense à l’échec possible, si on s’inquiète parce qu’on pourrait échouer, c’est une peur et on passe à côté de sa chance. Si on veut écrire, il faut essayer, coûte que coûte. Il vaut mieux un échec que des regrets toute sa vie. La réussite découle des pensées que l’on nourrit. Si on pense positif, alors les choses positives découleront. Ce sont uniquement les peurs qui bloquent, au niveau conscient ou inconscient.

De quoi a-t-on besoin pour écrire?

A vrai dire, pour commencer à écrire, on n’a pas besoin de grand chose, en tout cas, pas d’une idée révolutionnaire. On n’a besoin de rien pour commencer à écrire. On n’a besoin de rien pour réussir. Se poser, réfléchir, croire en soi et écrire ses idées. Ecrire, tout comme lire, est un sentiment extraordinaire.

Pour commencer à écrire, on a surtout besoin de se motiver et d’avoir confiance en soi. C’est une question de croyances et de projection mentale sur le résultat final. Si vous croyez fermement que vous finirez d’écrire votre livre, alors vous le finirez. Ne vous occupez pas de savoir au départ si votre idée a déjà été écrite. Sûrement! Et alors? Si c’est vous qui l’écrivez ce livre, ce sera une oeuvre originale. Croyez en vous et croyez en vos possibilités créatrices!

Pour commencer à écrire, connectez-vous à la lumière et à la puissance qui vivent en vous. Valorisez ce que vous portez en vous! Ecoutez votre coeur! Laissez les pépites jaillir et faire des petits! L’écriture fonctionne comme une plante: si vous arrosez régulièrement, elle s’épanouit. Si vous écrivez régulièrement, votre écriture s’épanouira. Et vous aussi, je peux vous le garantir!

Crédit photo: femmeactuelle.fr

Trouver le temps d’écrire

Ecrire, c’est une question de motivation et d’énergie. Ce n’est pas une question de temps. C’est une question d’organisation. On a tous 24 heures dans une journée. Tout dépend de que vous faites dans ces 24 heures. Pour écrire, il faut être bien dans son corps, bien sa tête. Ecrire, ça demande beaucoup d’énergie au corps.

Alors, quand on a l’énergie, on peut écrire. Tout ce qu’on veut. Il n’y a aucune limite! C’est une routine physique, psychologique et corporelle que d’écrire. Donc, il convient d’entretenir son corps et sa tête. Il faut se reposer et prévoir des moments de détente au quotidien. Les coureurs de marathon, courent-ils un marathon tous les jours? Vous connaissez la réponse… Ils font attention à leur mode de vie, à leur hygiène alimentaire. Ils prennent soin d’eux.

Crédit photo: pumbo.fr

Pour trouver le temps d’écrire, vous allez devoir réviser votre emploi du temps. Analysez votre emploi du temps heure par heure sur une semaine. Faites de la place pour écrire dans cet emploi du temps. Ne prenez pas le prétexte que vous avez des enfants à élever ou un métier prenant! Mary Higgins Clark avait de nombreux enfants qu’elle a élevés en partie seule et elle a écrit avec le succès qu’on connaît.

Apprenez à dire NON à votre entourage quand c’est le moment dédié à votre temps d ‘écriture. Apprenez à dire NON à vous-même quand vous vous trouvez des excuses.

Une histoire qui fonctionne, c’est quoi?

Une histoire qui fonctionne, une bonne histoire, c’est une histoire qui déclenche des émotions. C’est une histoire qui propose une promesse au lecteur. C’est une histoire qui séduit le lecteur et qui le tient en haleine jusqu’au dernier mot. Une bonne histoire, c’est un livre qu’on n’arrive pas à lâcher et auquel on repense, même après l’avoir fermé. Une bonne histoire, pour le lecteur comme pour l’écrivain, c’est un voyage émotionnel.

Une bonne histoire e lit à plusieurs niveaux.

  • C’est une suite causale d’événements
  • C’est une chemin d’évolution psychologique
  • C’est un accès direct à la mémoire et aux émotions des lecteurs par les symboles
  • C’est un transfert des opinions de l’auteur

Dans une bonne histoire, le lecteur ne fait pas que raconter. Il offre bien plus. Il offre aussi un jeu avec le lecteur.

Pinterest.com

Une bonne histoire, pour en revenir à des aspects plus précis de l’écriture, c’est un personnage qui change, qui évolue, qui est animé par une quête. Il rencontre bien sûr des obstacles, qui le poussent à réagir, à agir et à changer. En fait, une bonne histoire, c’est une histoire qu’on a envie d’écrire! Racontez cette histoire comme vous en avez envie, comme vous le sentez. Ecrivez l’histoire que vous auriez aimé lire en tant que lecteur!

Il n’est nul besoin de posséder un talent inné pour écrire des histoires, ni d’être un as en histoire littéraire, encore moins d’être un crack en français. C’est surtout une question d ‘apprentissage, de travail et de patience!

En guise de conclusion

Depuis que j’ai commencé ce blog sur l’écriture, je n’ai jamais cessé de réfléchir au pouvoir incroyable de l’écriture, à la façon d’écrire des histoires. Je lis beaucoup de livres sur l’écriture. Je lis beaucoup de méthodes sur l’écriture, exposées parfois par les auteurs eux-mêmes. Je suis beaucoup de blogs. J’écoute des conférences. Je paie pour suivre des formations aussi.

La seule bonne méthode, c’est celle qui vous convient. Chacun est différent et je ne saurais vous prescrire une méthode particulière comme le médecin prescrit une ordonnance. Il n’existe aucune baguette magique, juste quelques règles à appliquer, qu’on occulte vite d’ailleurs quand on se lance dans l’écriture d’un roman.

Mettez-vous au travail sans tarder. Si vous écrivez 1 ou 2 pages par jour, vous avez 1 ou 2 romans en une année. Ne butez pas sur chaque mot, pour peser le pour et le contre. Ne pénalisez pas votre imagination, ni votre motivation. Chassez vos doutes et laissez courir votre plume! Vous lui devez bien, non?

Mes livres

Toute sa vie, Amanda a été en quête d’amour. Elle en a beaucoup reçu de sa mère, Nicole, enfant de la guerre. Elle a attendu d’en recevoir de Max, son premier mari. En vain. Après avoir vécu un drame personnel intense, elle tente de se reconstruire, tant bien que mal. A la croisée des chemins, elle doit réapprendre à aimer la vie, pourquoi pas en retrouvant son premier amour ? Amanda part alors à la reconquête d’elle-même par un étonnant retour aux sources.

299 conseils pour mieux écrire est un guide pratique qui vous permettra de concrétiser votre désir d’écrire et d’oser concrétiser votre projet d’écriture en cours.

Vous restez bloqué car vous manquez de méthode ? Vous vous sentez isolé dans votre pratique d’écriture ou dans l’écriture de votre livre ? Vous ne savez plus comment faire pour commencer à écrire ou finaliser votre projet en cours ?

Ce livre va vous aider dans toutes les étapes de l’écriture. Ces 299 conseils pour mieux écrire vous permettront de progresser, d’aller plus loin, d’enfin oser écrire, et surtout, de vous faire plaisir !

Lancez-vous un défi : écrire le livre de vos rêves. N’est-ce-pas ce que vous avez toujours voulu faire ?

Ecrire demande du travail, de la rigueur et de mettre en pratique des théories et des conseils. Ecrire procure une joie infinie, mais cela ne s’improvise pas.

Dans ce livre, vous trouverez 299 conseils pour mieux écrire pour vous aider à assouvir votre passion et progresser dans l’art de l’écriture.


Passionnée de lecture et d’écriture, de voyages et d’art, je partage mes conseils sur l’écriture. L'écriture est devenue ma passion: j'écris des livres pratiques et des romans.

Suivez-Moi sur les réseaux

  • Un aspect, comme un autre : écrire pour être lu…
    Pour être lu, il faut vendre, atteindre autant de lecteurs potentiels, et avoir autant de retours que possible: des retours qualitatifs, des avis susceptibles de faire évoluer votre écriture, et aussi des retours quantitatifs, des euros, en clair.
    Mais voilà, on se heurte de plein fouet, à la logique éditoriale: prendre le risque d’éditer, ça a un côut, c’est un pari, le RSI n’est pas forcément au rendez-vous! Alors, on renvoie l’impétrant dans ses 22, en attendant qu’il se montre convainquant chez un autre. Il sera toujours temps de le débaucher s’il a du succès. La loi du plus fort, Darrwin règne en maître sur un univers de compétition et de course à la survie. Les plus courageux se muent en vendeurs, bonjour les arcanes de l’acquisition d’un référencement productif.
    Ecrivain et vendeur sont deux métiers différents, ça se saurait, sinon.
    Alors retour à la case départ: écrire pour le plaisir d’écrire, si on a de quoi subsister par ailleurs. Jean Baptiste Arouet nous l’a pourtant bien dit ( bien écrit, si vous préférez): “Cultivez votre jardin”.
    Et trouvez quelques lecteurs par ci, par là, pour échanger sur votre prose… ou peut être un blog, on peut rêver!

    Amicalement,
    Jean Pierre

    • Je suis entièrement d’accord avec vous Jean-Pierre sur vos considérations. Reste le plaisir d’écrire…et peut-être d’être reconnu un jour…Cela arrive à certaines et à certains!

      • Veut-on être reconnu ou pouvoir en vivre ? ce sont deux choses différentes… Même si elles vont souvent de paire. Puis reconnu par qui ? Tellement de monde sur le marché, que sortir du lot est difficile. D’ailleurs, faut-il sortir du lot ou être dans le flot…

  • {"email":"Email address invalid","url":"Website address invalid","required":"Required field missing"}
    >