Crédit photo: sandrinegouraud. com
Je vous propose la suite de l’article paru le 22 juin dernier. Les peurs sont nombreuses quand on veut écrire. Alors, pour avancer, autant en avoir conscience pour les chasser. Il ne suffit pas de se cacher derrière ses peurs ou de les ignorer. C’est l’effet boomerang autrement!
On ne sera jamais totalement au top de son écriture. On ne vise pas la perfection quand on commence un projet d’écriture. On essaie de faire du mieux que l’on peut, avec ses idées, ses convictions, son art. Si vous attendez de lire dans une boule de cristal pour savoir quand vous pourrez écrire, ou si vous tirez des cartes du tarot pour attendre le moment le plus favorable, vous n’écrirez jamais. Vous aurez toujours un tas d’excuses ou de peurs derrière lesquelles vous vous réfugierez. Ainsi se comporte l’être humain!
Pour écrire cet article, je me suis inspirée de l’ebook “Les 12 peurs de l’écrivain” publié par Marieke Poulat, que vous pouvez suivre sur le blog, “Mécanismes d’histoires”.
Ecrire, c’est réussir
Dans certains pays, dont la France, on a peur de réussir. Pourquoi? Pourtant, c’est ce à quoi nous aspirons toutes et tous! D’où vient alors ce sentiment contradictoire? Vous avez enfin écrit le mot FIN à votre projet d’écriture. Vous devriez être heureux, sauter en l’air, jouir de ce moment. Eh bien, non.
La façon dont vous idéalisez le succès, votre succès, peut vous mener, inconsciemment, à l’éviter et à en avoir peur. Le succès fait aussi peur que l’échec. Nous avons peur de ne pas mériter une telle réussite. Nous craignons là encore les réactions des autres, qui pourraient éventuellement nous jalouser.
Certaines personnes ressentent même la peur de finir leur roman ou projet d’écriture. Elles ont peur que cette parenthèse enchantée ne se termine. Le mot “fin” apposé à la fin du projet implique le vide après. Le roman qu’on a fini est devenu notre bébé et on a peur de le lâcher, de le laisser vivre, comme on a toutes et tous fait avec nos enfants.
Bien évidemment, vous devez réécrire plusieurs fois votre roman, le proposer à des bêta-lectrices et bêta-lecteurs pour qu’elles et ils donnent leur avis. Mais, vous n’allez quand même pas réécrire votre roman pour la centième fois! Il y aura toujours des imperfections et vous ne pourrez pas toutes les traquer. Oubliez ce satané objectif de perfection. Ne vous auto-critiquez pas: c’est la pire des choses!
Une fois écrit, votre histoire ne vous appartient plus. Il faut la laisser vivre sa vie! Il est alors grand temps de passer à autre chose.
Ecrire, c’est accepter les critiques
C’est vrai qu’un auteur peut craindre la critique. Surtout de nos jours avec la virulence de certains propos tenus sur les réseaux sociaux. Il est parfois difficile de s’affranchir du regard des autres et des remarques qui n’ont aucune bienveillance. Toutes les critiques, cependant, ne sont pas forcément négatives. Il est important de décortiquer ces propos pour en soustraire la substantielle moëlle qui fait avancer.
L’écriture est en soi une activité plus intime que certaines autres. Et quand on lit ou qu’on entend des critiques, on pense tout de suite que notre livre ne vaut rien. On le prend personnellement, alors qu’au départ, la critique ne concernait que notre production. On ne pourra jamais avoir le contrôle sur les avis des uns et des autres. Autant les accepter ou les ignorer!
Pour accepter les critiques, il faut surtout renforcer sa confiance en soi. Et notamment avec ses proches. Personne ne vous oblige à clamer sur les toits que vous êtes écrivain. Cette attitude peut provoquer des crispations. On peut vous considérer comme une personne prétentieuse. Moins vous direz que vous écrirez, moins vous attirerez de critiques.
Ayez toujours à l’esprit que votre vie ne sera pas détruite par des critiques négatives ou violentes. C’est comme le reste: ça passera avec le temps! L’eau finira par couler sur les ponts et les “critiqueurs professionnels des réseaux sociaux” (qui apparemment n’ont que ça à faire de leur vie!) s’en prendront à une autre proie après vous. Ayez conscience que la célébrité et la visibilité entraînent indéniablement les critiques. “les gens n’aiment pas qu’on suive une autre route qu’eux...”chantait Georges Brassens.
Ecrire, c’est accepter de prendre des risques
La peur de l’échec: voilà une des plus grandes peurs des humains! Pour échouer, il faut déjà d’abord essayer! Si on échoue, on apprend des leçons de l’échec en question! Avoir peur de l’échec, c’est avoir peur de connaître le rejet, comme quand on était gamine ou gamin à l’école et que certains nous rejetaient. Nous avons survécu à ces situations, non? La plupart des gens préfèrent ne rien tenter plutôt que d’affronter l’échec!
Quand vous décidez d’entamer un projet d’écriture, faites-le à fond. Vous n’aurez ainsi aucun regret si cela ne marche pas. Ne pas réussir dans votre domaine ne signifie pas que vous êtes bon à rien en écriture. En brassant des idées et des émotions négatives, vous vous auto-détruisez. Ce qui est néfaste pour vos futurs projets, mais aussi pour votre mental.
Laisser tomber un projet d’écriture, c’est la pire des solutions. Votre peur d’échouer ne serait-elle pas la cause même de votre échec? Cela mérite réflexion! Il est vrai que si on ne tente rien, on n’échoue pas non plus. Votre vie passera ainsi plus tranquillement, mais sans relever de défis! A vous de voir!
L’échec permet d’apprendre sur soi et de rebondir derrière. La mentalité européenne, certes, ostracise la personne qui a échoué. Ce n’est pas le cas dans les pays anglo-saxons. Créer quelque chose, c’est prendre des risques. Il convient donc d’en assumer les risques. On survit après un échec et il est inutile de rentrer dans sa coquille: au contraire, en déployant de plus en plus votre créativité en écriture, vous gagnerez en confiance en vous et un jour, le succès frappera à votre porte!
Ecrire, c’est accepter de ne pas être parfait
Vouloir à tout prix être perfectionniste est une autre peur assez fréquente. Le perfectionnisme nous empêche de faire simplement les choses ou de trouver des solutions. Cette peur empêche vraiment de faire et d’atteindre quoi que ce soit. Personne ne sera jamais parfait, car nous hommes des humains, et non pas des robots.
Pour accepter de ne pas être parfait, rien en sert de vous comparer aux autres. C’est une perte de temps et d’énergie. Vous avez mieux à faire pour votre projet d’écriture! Au lieu de cela, misez sur vos forces et vos talents. Faites-en une liste exhaustive et vous verrez que vous êtes un être doué et capable de faire plein de choses!
Admettre que nous ne sommes pas parfaits, c’est aussi accepter d’être indulgent avec soi-même. C’est accepter que vous ne pouvez pas tout faire non plus. Concentrez-vous sur votre projet d’écriture en cours en oubliant le reste et les autres. Dans le domaine de l’écriture, vous allez vous former en permanence. Car votre esprit curieux va s’aiguiser de plus en plus et vous irez fureter de ci de là. Etre parfait signifierait qu’on stagne. En apprenant encore et toujours, vous développerez la conscience que vous êtes en être en perpétuelle progression, et donc, un être imparfait!
Ecrire, c’est accepter de recommencer encore et toujours
Une fois votre livre envoyé aux maisons d’édition ou publié, vous pouvez ressentir un grand vide, qui rejoindrait l’infini. Vous avez franchi une sacrée étape et vous vous sentez perdu. C’est un peu comme un président de la République, qui arrête des fonctions du jour au lendemain et ressent ce vide extrême qui fait peur et rend dépressif. Il est normal, après avoir fini son livre, de ressentir de la fatigue, ou une certaine déprime. Vous avez donné tellement de vous-même dans votre œuvre!
Avant de repartir sur un autre projet, prenez le temps de recharger vos batteries. Car, bien vite, vous pouvez ressentir la peur de vous remettre au travail. Vous pouvez ressentir une impression de vertige en pensant à tout ce qui vous attend derrière l’écriture d’un projet. Cette sensation peut vous noyer! Alors, avant de replonger tête baissée dans un nouveau projet, partez en vacances, voyagez, changez de lieu, changez-vous les idées et faites autre chose pour que votre créativité puisse repuiser dans une autre source.
Il est important dans cette phase de récupération de ne pas culpabiliser à ne rien faire. Le cerveau a besoin de repos de temps à autre, et cela n’a rien de honteux de s’accorder une vraie pause sans avoir envie d’écrire. Faites le point, adonnez-vous à des jeux d’écriture, lisez les livres qui sont restés en attente, allez au cinéma. Tout cela est bon pour alimenter le cerveau en idées nouvelles.
En guise de conclusion
L’écriture est la priorité de votre vie? Alors, faites-en un plaisir, une aventure. Continuez à aimer inventer des personnages, à jouer avec la langue. Quand vous faites les choses avec plaisir, vos peurs s’éloignent et vous progressez. Ecrivez ce qui vous tient à cœur, et non pas pour faire plaisir aux autres. Le but de l’écriture n’est absolument pas de souffrir!
Si vous désirez persévérer en écriture, cela doit devenir votre but, sans vous aliéner toutefois! Un but formulé est réalisable et devient concret. Fixez-vous des objectifs clairs et atteignables. Pensez à vous alimenter correctement, à dormir suffisamment et à vous aérer tous les jours! Vous ne pourrez pas créer si vous n’adoptez pas un style de vie sain, propice à l’écriture!
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