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C’est une éternelle question: comment trouver le temps d’écrire? C’est une question que les futurs auteurs posent souvent, comme une question insoluble. Si on trouve le temps de regarder des émissions inintéressantes à la télévision ou si on a le temps de passer des heures sur les réseaux sociaux, alors on peut trouver le temps d ‘écrire.

Le temps n’est pas le problème. Vous voulez que je vous dise ce que j’en pense? Le problème, c’est soi. Il est juste difficile de s’y mettre, comme pour toute activité. Et c’est parfaitement acceptable et compréhensible. J’ai eu la même excuse pendant un moment.

Ce n’est pas si simple que ça d’écrire au départ. Ecrire quoi? Voilà une autre question intéressante. Se mettre à écrire donne l’impression que c’est un énorme travail au départ. C’est vrai. Il faut déjà mettre de l’ordre dans sa tête avant de commencer.

Pour écrire cet article, je me base sur une conférence d’Emmanuelle Soulard qui organise le salon des Auteurs Indépendants chaque année avec Jupiter Phaeton.

Gérer ses priorités

Il existe quelques secrets de base pour réussir à écrire. Cela n’a rien de mystérieux, car ce sont des clés à mettre en place dans sa vie, même si on n’écrit pas. Ecrire, comme pour pratiquer n’importe quelle autre activité, est une question d’énergie, de motivation et d’organisation. Une fois que l’on commence à réfléchir sur ce que l’on veut réellement dans la vie, on peut augmenter sa productivité.

Nous sommes d’accord entre nous: pour écrire, ce n’est pas le temps qui manque. L’écriture ne doit pas devenir une énième activité dans votre emploi du temps de fou. Votre cerveau, comme tout muscle, a besoin de pauses et de repos. Si vous écrivez la nuit, au calme, et que vous dormez très peu, vous ne tiendrez pas le rythme.

Se mettre à écrire, c’est une question d’abord de gérer son énergie. C’est comme un sport. On doit s’entraîner. Et le miracle est que plus on s’entraîne, plus on apprécie. Vous le savez tout comme moi: le sport apporte des bienfaits physiques et mentaux. Pratiquer une activité sportive réduit, de façon conséquente, la fatigue mentale. De plus, on élimine les toxines.

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Si on ne pratique aucune activité sportive, on est tout le temps fatigué, on déprime, on râle, on ressasse. Croyez-moi: l’un des secrets pour mieux écrire est de pratiquer une activité sportive. On commence par se fixer des objectifs réalisables sur une semaine, et ce, dans tous les domaines de votre vie. Vous verrez, vous deviendrez une personne plus efficace.

Croire en ses possibilités

Si vous avez tout le temps des pensées négatives sur ce que vous écrivez, vous ne pourrez pas poursuivre. Si vous ne croyez pas en votre travail, personne ne le fera à votre place. Au contraire, les autres ne feront que vous sabrer le moral. Pour écrire de manière efficace, votre cerveau doit être libéré des doutes, des peurs. Dans le cas contraire, votre cerveau sera plus fort que vous: il vous fera procrastiner à sa guise!

Derrière vos peurs, se cache un besoin de réconfort. Les peurs, quand on commence une activité, sont normales. Ces peurs que l’on a, quand on commence à sortir de notre zone de confort, exigent une gratification immédiate. Pour les satisfaire, on mange du sucre, on fume, on boit de l’alcool, on joue, etc. Bref, on sombre dans des addictions néfastes, ce qu’ont connu bon nombre d’auteurs, célèbres ou pas.

Ces comportements négatifs de tous genres augmentent le stress et réduisent la créativité, dont tout auteur a besoin pour écrire. Quand on prend conscience de cela, on peut écrire. Pas avant. Il faut arrêter ce cercle vicieux qui consiste à cacher ses émotions sous de faux semblants. Bien au contraire: il faut aller à la rencontre de ses émotions pour écrire le livre qui germe au fond de nous.

Crédit photo: etre-optimiste.fr

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Eprouver des peurs et des doutes, je le répète, c’est normal. Mais, à un moment donné, il faut les dépasser pour avancer. Tous les grands créateurs et entrepreneurs doutent. Qui serait-on si on ne doutait jamais? En revanche, tout le monde est capable de créer. Nous avons toutes et tous un cerveau puissant. Qu’attendons-nous alors pour passer à l’action?

Il est évident qu’il convient de choisir l’activité qui nous convient. Il est hors de question de s’infliger de la souffrance pour s’adonner à une activité pour faire comme les autres. S’il n’y a pas de plaisir, il n’y a pas d’activité.

Une fois qu’on a décidé que l’écriture fera partie de notre vie, il faut imaginer sa réussite et prendre ça comme un jeu. Il est toujours important de se projeter. Ca libère des peurs. L’inconscient ne fait pas la différence entre la réalité et ce qu’on imagine, à partir du moment où on ressent des émotions. Les émotions créent de la réussite. Et la réussite, me direz-vous? C’est une question d’habitude, dans tous les domaines de sa vie.

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Avant même de commencer à écrire, invoquez votre réussite. Et le reste viendra sans forcer.

Ouvrir les portes de son inconscient

Ce que l’on écrit vient du plus profond de soi. C’est même fascinant. Je me pose toujours cette question: d’où vient cette idée? En écrivant, vous vous ouvrez à vous-même, et par là, au monde. Les mots que nous écrivons viennent de notre inconscient. Et cette part de nous, tapie dans l’ombre, fonctionne avec nos émotions, nos ressentis physiques, nos rituels, etc.

Pour réussir à écrire, il est important de se fixer des rendez-vous avec son écriture. A vous de vous fixer la même heure, un endroit dédié à votre pratique, avec les mêmes habitudes. Il convient de vous imposer une routine pendant au moins 21 jours pour qu’elle s’imprime dans votre cerveau. Tel est le fonctionnement de cet organe, si vital.

Il est aussi important de chasser vos pensées négatives. Faites l’effort de les remplacer par des pensées positives. Vous verrez: le changement en vous sera spectaculaire. Je préfère toujours voir le verre à moitié plein qu’à moitié vide.

Avant de commencer à écrire, fixez-vous un planning de vos tâches hebdomadaires. Vous verrez que certaines peuvent être éliminées ou reportées. Ainsi, vous ferez de la place pour écrire. Avec de la persévérance, l’impossible devient possible. Posez un nouveau regard sur vous-même. Observez le monde autour de vous, il est beau, non? Je ne parle pas du monde qu’on vous présente aux informations. Osez rêver. La vie est devant vous; profitez-en!

Les peurs derrière l’acte d’écrire

Le temps que chacun peut accorder à l’écriture est personnel. Dans la vie, tout est possible. Les seules limites, ce sont celles que vous vous imposez à vous-même. On passe notre temps à s’auto-censurer. Pas vrai? On est pétris de préjugés et d’interdits depuis notre enfance. Je me trompe?

Avant même d’écrire, il faut traiter ce problème des peurs. Il faut avoir le courage d’aller à la rencontre de vos peurs. Elles se cachent dans votre inconscient. Je sais que ce n’est pas facile, mais vous allez devoir mettre des mots derrière vos peurs. C’est le chemin pour avancer, un chemin de développement personnel, qui peut, c’est vrai, prendre du temps.

A vous de chercher ce que vous pouvez mettre en place pour combattre vos peurs. Les peurs nous affectent, nous paralysent, nous empêchent d’avancer, de nous faire plaisir et de vivre, tout simplement. Ces peurs sont particulièrement insidieuses chez les auteurs en général. Votre frein pour écrire, ce sont vos peurs.

Si vous laissez vos peurs vous envahir, vous ne pourrez pas écrire. Le vrai courage n’est pas de ne pas connaître la peur. Pas du tout. Le vrai courage, c’est d’accomplir ce qu’il y a en vous, malgré vos peurs!

Voici les principales peurs de tout auteur:

  • la peur de l’échec: la peur de l’échec est le principal obstacle à la réussite personnelle. Nous craignons l’échec. Donc, notre estime de soi est en danger chaque fois que nous essayons de faire quelque chose que nous voulons vraiment atteindre. Nous avons peur d’être humiliés. Rappelez-vous que les échecs font partie intégrante de la vie. On apprend tellement grâce aux échecs!
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  • la peur de la réussite: On craint aussi la réussite que l’échec. La façon dont nous idéalisons le succès peut nous mener inconsciemment à l’éviter, car nous savons par expérience que le succès provoque des changements inattendus. Et nous avons tous peur du changement. Nous craignons de ne pas mériter le succès, ou que le succès apporte des attentes auxquelles nous serions incapables de répondre, ou encore d’être submergés par la responsabilité qui survient avec le succès. Nous craignons les ressentiments de la famille, la jalousie des uns ou des autres.
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  • la peur du rejet: Notre peur du rejet est la plus évidente et manifeste de toutes les influences qui nous empêchent d’écrire. La simple peur que notre travail ne soit pas assez bon engendre la peur de son rejet, souvent associé au rejet de nous-mêmes. Rappelez-vous que ce que vous écrirez ne pourra pas plaire aux 7 milliards d’humains sur Terre. Ca relativise, non?
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  • la peur de la médiocrité: La peur de la médiocrité se manifeste par le perfectionnisme, poison qui nous empêche de faire simplement les choses ou de se résoudre qu’elles s’amélioreront au fil du temps. Cette peur empêche vraiment de faire et d’atteindre quoi que ce soit.
  • la peur du risque: Est-il vraiment préférable de jouer la sécurité ? Parfois, oui. Mais quand il s’agit de vos rêves d’écriture et des objectifs, se contenter de la sécurité est pire que tout. Là encore, nos cerveaux travaillent contre nous. Nous sommes conçus pour préférer la sécurité et seuls ceux qui osent s’aventurer sur des territoires inconnus découvrent des trésors. En vérité, peu importe ce que vous cherchez à atteindre, vous devrez continuer d’aller vers de nouveaux domaines, vous effrayer même avant de vous acclimater !

En guise de conclusion

C’est vrai, l’écriture est une aventure effrayante. Mais, si vous ne commencez pas après avoir lu cet article et tous les autres contenus dans ce blog, c’est que vous êtes devenu votre pire ennemi. Vous pouvez aussi décider de passer à l’action et d’écrire, coûte que coûte.

Nous éprouvons, toutes et tous, ces peurs. Elles sont vraiment insidieuses. Les peurs viennent aussi de notre culture, de nos différents modes de vie, de nos frustrations depuis notre enfance, de notre manque de confiance en nous. Un comédien n’a-t-il pas le trac avant de monter sur scène et de jouer sa pièce de théâtre?

Il n’y a qu’une chose à faire pour réussir à écrire: expérimenter, essayer, se dépasser, se fixer des objectifs et recommencer. On peut s’égarer en chemin, se décourager aussi. On arrive à surmonter nos difficultés et on peut aussi connaître de grandes victoires. Vous voyez bien qu’écrire n’est pas du tout une question de temps. Enfin, juste un peu…

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Passionnée de lecture et d’écriture, de voyages et d’art, je partage mes conseils sur l’écriture. L'écriture est devenue ma passion: j'écris des livres pratiques et des romans.

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