Crédit photo: coolibri.com

Quand on publie un livre, on souhaiterait qu’il devienne un best-seller. On voudrait gagner notre vie avec nos livres, à l’instar de Guillaume Musso, Marc Lévy, Virginie Grimaldi ou Joël Dicker, pour les écrivains francophones. C’est bien de le rêver, mais c’est mieux de le penser. Oui, de le penser dès les premiers mots qu’on inscrit sur la page!

Si vous ne croyez pas à fond dans votre projet, qui le fera? Personne à votre place! La première étape consiste à définir clairement votre objectif principal. Vous allez passer un an ou deux à écrire votre roman. Alors, posez-vous la question suivante: pourquoi voulez-vous écrire cette histoire?

1/3 des Français rêvent d’écrire un livre. Combien passent à l’action? Pourquoi écrire demeure du domaine de l’hypothétique quand cela peut devenir possible? Il est évident qu’il faut une grande force intérieure pour démarrer un livre. L’envie ne saurait être simplement une résolution de nouvelle année!

Pour écrire cet article, je me base sur les nombreux articles ou conférences d‘Olivier Roland, youtubeur à succès et de Sébastien Night, fondateur du Mouvement des Entrepreneurs Libres.

Les ingrédients de départ

Dès la départ, tout auteur en herbe se doit de posséder une bonne psychologie à toute épreuve. Il se doit de penser qu’il écrit un best-seller dès le premier mot. Finaliser un livre, quel que soit le genre, est un défi de haute taille, comme un alpiniste qui se lance à l’assaut de l’Everest. C’est probablement le défi de plus difficile qu’on peut avoir à relever dans sa vie. La statut d’auteur revêt, pour la plupart des gens, un statut quasi mystique. Que l’on soit un écrivain connu ou débutant, la tâche est aussi compliquée.

Dès qu’on tape les premiers mots de son livre, on doit être fier de soi. Le plus dur, c’est de commencer. On écrit un mot après l’autre, le plus régulièrement possible. On se donne un objectif d’écriture tous les jours, avec un nombre de mots à atteindre. Si on écrit au petit bonheur la chance, quand l’inspiration survient, il faudra sans doute 10 ans pour terminer ce satané livre!

Dès le départ, vous devez régler toutes les interrogations qui vous assaillent: genre, intrigue, recherches, inspiration. Vous ne pouvez pas écrire chaque page en vous posant ces éternelles questions. Autrement, vous allez souffrir tous les martyrs.

Olivier Roland, Crédit photo: youtube.com

Vous devez vous laisser infuser par votre livre. Il doit devenir le centre de vos préoccupations, sans qu’il ne se transforme en obsession. Laissez le travail de réflexion s’opérer; ce n’est pas du temps de perdu, bien au contraire. Vous devez tout donner à votre livre du point de vue artistique.

Lisez, suivez des formations, consultez des blogs, informez-vous des conseils d’écrivains : cela ne pourra que renforcer votre confiance en vous. Progressivement, les pièces du puzzle se mettront en place. Le succès d’un auteur de best-seller n’est en aucun cas dû à la chance. Ce n’est pas non plus réservé à quelques veinards. C’est simplement du travail!

Les chiffres de l’industrie du livre en France

Les chiffres qui vont suivre relatent la difficulté pour les auteurs de se faire une place dans le top des ventes. En 2017, les 11 015 titres les plus vendus ont représenté 66,8 % des ventes. Or, sur cette période, 775 170 titres étaient disponibles. Autrement dit, les 764 155 titres restants (98,5% du catalogue) se sont réparti seulement 1/3 des ventes. Cela revient à la vente de quelques exemplaires par livre. D’ailleurs, le tirage moyen d’un livre (ce qui englobe aussi les énormes tirages faits pour les auteurs à succès) est de 5 341 exemplaires par titre. Et ce chiffre est en constante diminution.

Les auteurs de ces 764 155 titres ne sont pas forcément mauvais. Certains de ces auteurs gagnent correctement leur vie. Pourtant, ils n’ont pas réussi à concurrencer les poids lourds de la littérature. On pourrait penser qu’ils ont simplement manqué de chance. Pourtant, un auteur de best-seller ne doit pas son succès à la chance!

Crédit photo: olivier-roland.com

Seuls les livres de qualité ont l’étoffe d’un best-seller. C’est-à-dire, créer un livre pour que les lecteurs s’évadent de leur vie quotidienne, tout en leur fournissant des solutions concrètes. C’est ce qui explique le succès croissant des livres de non-fiction.

Ecrire des livres de non-fiction

Pour plaire, un livre de non-fiction doit fournir les outils pour évoluer, développer une expertise, changer sa vie personnelle ou professionnelle. Si votre manuscrit apporte cela à votre public, il remplit déjà le prérequis essentiel à son succès. Il s’agit d’un « bon » livre. Mais pour passer dans la catégorie « best-seller », ce n’est pas suffisant.

Il faut se former, s’inspirer de l’exemple des autres, suivre des masterclass, lire des livres de fiction et de non-fiction dans un seul but: viser la bonne cible de votre future audience. Si vous manquez votre cible, les heures de travail acharné sur votre récit n’auront servi à rien. Un bon récit, qu’il soit romancé ou pratique, n’aura aucun succès s’il ne s’adresse pas à son public cible.

Crédit photo: des-livres-pour-changer-de-vie.com

S’adapter à son public

James Patterson, l’un des plus grands auteurs de best-sellers au monde, rédige ses livres en tenant compte de ses lecteurs cibles. Il se base sur le chiffre de ses ventes ou sur ses ambitions commerciales. Par exemple, lorsqu’il a voulu concurrencer John Grisham sur la côte Est des États-Unis, Patterson a situé son roman suivant à San Francisco.

James Patterson – Crédit photo: wikipedia.org

La meilleure façon de capter l’intérêt d’une personne est de lui parler d’elle. Homme, femme, vieux, jeune, riche, pauvre, citadin ou campagnard… les personnages et le lieu de l’action sont déterminants pour attirer l’attention de votre audience cible. S’adresser à son public est une chose. Mais encore faut-il savoir comment lui parler !

Dans sa MasterClass, Malcolm Gladwell insiste sur l’importance d’adapter sa voix à son public, et au sujet. Quel que soit l’interlocuteur, on utilise un langage différent pour parler de sport ou d’entrepreneuriat. Le sport est très intéressant, car il est vécu intensément par les fans. On peut se laisser aller à un vocabulaire décomplexé, subjectif ou émotionnel, qui choquerait s’il était utilisé dans un autre contexte. Alors que le vocabulaire business est beaucoup plus policé : faire naître l’émotion du lecteur est beaucoup plus complexe.

Malcom Gladwell- Crédit photo: wikipedia.org

Si vous écrivez un imitant le genre des autres, c’est une très mauvaise idée. Créez votre propre genre, en vous inspirant des autres, mais pas en les copiant. Offrez plutôt quelque chose d’innovant à vos lecteurs, qui marquera leur mémoire plus durablement. C’est le cas de Malcolm Gladwell, qui parvient à utiliser les techniques des romans à suspense dans ses livres de non-fiction.

Votre histoire doit happer le public, l’emprisonner jusqu’au dernier mot. Le lecteur ne peut pas commencer votre livre avec passion pour le finir par un bâillement!

Garder l’attention du lecteur jusqu’au bout

Pour attirer l’attention du lecteur jusqu’à la dernière ligne, James Patterson suggère de supprimer tous les passages que la plupart des lecteurs survolent. Une technique des plus grands marketeurs pour améliorer un texte de vente consiste à en supprimer les deux premiers paragraphes, voire toute la première page. Ca marche à tous les coups ! Qu’il s’agisse d’un livre, d’un chapitre ou d’une préface, l’auteur a toujours tendance à “pédaler un peu dans la choucroute” avant d’en venir au coeur du sujet. Il préconise donc de “tailer dans le gras”, et de diviser son livre en une centaine de chapitres de 3 pages en moyenne, plutôt que 10 chapitres interminables commençant chacun par un long préambule.

Malcolm Gladwell conseille aussi de surprendre son audience. En réfutant des opinions majoritairement partagées, en soulevant des questions que vous ne solutionnez pas immédiatement, vous forcez vos lecteurs à tourner les pages afin de découvrir votre raisonnement, ou la réponse aux interrogations soulevées.

On ne peut écrire que sur un sujet qu’on maîtrise, cela va de soi. Ou alors, si vous ne maîtrisez aucun sujet, écrivez sur une thématique que vous souhaitez apprendre, conseille Dan Brown. Même en connaissant votre sujet, vous ne vous dispenserez pas d’un temps de recherche, de pratique, d’expérimentation et de documentation.

Dan Brown – Crédit photo: wikipedia.org

Après le livre..

Le travail sur votre livre n’est pas terminé une fois que vous avez apposé le mot FIN. Au contraire, tout commence à partir de ce moment. Il faut maintenant promouvoir votre livre. Il vous faut chercher des solutions et des stratégies pour le vendre. Au préalable, c’est conseillé de se créer une communauté, sur les réseaux sociaux, sur un blog, sur votre chaîne Youtube, avec un podcast, etc.

Communiquer avec son audience est important. Les informer de votre progression l’est tout autant. Impliquer votre audimat le plus possible. Allouez un budget, si possible, sur les réseaux sociaux pour favoriser des posts. Impliquez aussi les médias de votre région. Expérimentez des choses. En gros, faites tout pour vous faire connaître!

En guise de conclusion

Ne restez pas assis à envier le succès des autres: passez à l’acte! Il y a de la concurrence, certes! Mais, si vous passez votre temps à la redouter, vous n’entreprendrez rien. Profitez plutôt de l’expérience des autres auteurs. S’ils ont réussi, vous aussi, vous pouvez le faire!

Aucun auteur à succès n’a bénéficié d’une chance exceptionnelle. Le premier roman de James Patterson a été refusé par 31 éditeurs. Et que dire de J.K Rowling avec sa saga Harry Potter? Dan Brown exerçait deux postes d’enseignant en parallèle avant de sortir le Da Vinci Code.

Si vous voulez écrire un best-seller, n’ayez pas peur de vous lancer et d’affronter la critique ! Trouvez votre audience, votre voix, votre genre… et travaillez sans relâche en utilisant les techniques fournies par auteurs les plus célèbres de votre génération pour rédiger un best-seller.

J’espère que la thématique autour des romans depuis quelques semaines vous incitera, dans un avenir proche, à franchir le pas et à écrire le livre de vos rêves!

Je vais continuer sur cette thématique pour célébrer le 4e anniversaire du blog en avril!!

Si vous hésitez encore, vous pouvez trouver 299 CONSEILS POUR MIEUX ECRIRE dans mon guide. 

Il est facilement accessible sur toutes les plateformes en version ebook ou papier à un prix défiant toute concurrence pour le nombre de pages!

Vous ne pouvez pas commencer à écrire si vous ne passez pas par des étapes intermédiaires: ateliers d’écriture, formations, réflexions, essais, ou tout autre démarche de votre choix.

Ecrire est un travail de longue haleine, mais quel bonheur quand on réussit le défi qu’on s’est lancé!

Il faut déjà commencé par croire en soi!

Si vous écrivez en doutant sans cesse, en ayant peur que les autres lisent vos productions, en ayant peur de publier vos textes, vous n’aurez pas la confiance en vous nécessaire pour poursuivre votre rêve d’écriture!

Je crois en vous!

Pour prendre confiance en vous et savoir exactement ce que vous voulez, j’ai écrit 2 guides pour vous, pour le prix d’une pizza pour la version papier et pour moins de 7€ pour la version ebook!

Personne ne peut concrétiser un projet sans que les choses soient claires dans sa tête et sans savoir exactement ce qu’elle ou il veut dans sa vie!

Ca commence aussi par croire à tout projet!


Passionnée de lecture et d’écriture, de voyages et d’art, je partage mes conseils sur l’écriture. L'écriture est devenue ma passion: j'écris des livres pratiques et des romans.

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