
Beaucoup de gens lisent des romances. Cependant, peu avouent lire ce genre. Pourtant les chiffres sont là: c’est le genre littéraire qui se vend le plus. Qu’on le veuille ou non! Bien sûr, il n’est pas nécessaire d’écrire une romance pour avoir des relations romantiques et amoureuses entre des personnages.
Vous pouvez très bien lire un roman policier dans lequel s’est infiltrée une relation amoureuse. Une romance, en fait, s’intéresse à l’évolution de la relation sentimentale entre deux protagonistes. Alors, cela peut bien être un roman d’amour, un roman de fantasy ou de science-fiction. Cela ne change rien à la définition.
Les caratéristiques de la romance sont vastes et très variables. C’est un genre populaire comme d’autres, qui a connu ses lettres de noblesse à partir du XIXe siècle, même si des romans de ce genre ont connu un succès au siècle précédent.
La romance: un genre décrié?
Des critiques s’élèvent contre le manque de suspense de ce type de récit. À partir du moment où la fin heureuse est la seule possible, l’unique suspense est de découvrir comment les deux protagonistes dépassent leurs difficultés et se retrouvent. Il s’avère que la romance est un genre qui reste particulièrement décrié.
Les féministes ont aussi décrié haut et fort ce genre littéraire, car l’image des femmes qui y est présentée a été souvent maltraitée par certains romans d’amour, où la femme était seulement réduite au rôle de l’amoureuse, surtout à partir des années 1950, quand ce genre s’est fortement développé.
Sachez que le marché de la romance représente à lui seul plus de 15 millions d’euros de vente à lui seul chaque année en France, pour un total qui dépasse les 33 millions d’euros. Certes, le marché est dominé par les éditions Harlequin et J’ai Lu. Ils publient leurs romances dans des collections spécifiques. Un troisième éditeur s’est invité récemment dans le jeu avec la collection numérique Milady Romance : Bragelonne.

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La romance: un vaste genre
Si vous lisez “Pamela ou la vertu récompensée”, de Samuel Richardson, c’est une romance de 1740. Jane Austen, au XIXe siècle, a développé le genre en transformant ses romans sentimentaux en romans de moeurs, avec “Orgueil et Préjugés” comme apothéose. Si vous êtes fan de “Hunger Games” de Susan Collins, vous lisez aussi de la romance. L’intrigue de la trilogie est bien centrée sur l’évolution entre trois personnages, Katniss, Peeta et Gate.
Que serait “Twilight” de Stephenie Meyer sans l’histoire d’amour des deux protagonsites, même si l’intrigue met en scène des vampires? Je pourrai continuer à vous citer d’innombrables ouvrages, qui apparemment ne sont pas classifiés sous le genre de la romance, mais où une histoire d’amour prédomine l’intrigue.
Il va sans dire que certains romans sentimentaux tordent le cou à tout ce que l’on peut lire de négatif sur ce genre. Les stéréotypes ruinent la vie de beaucoup de choses de toute façon, et compris ceux portés malencontreusement envers les humains.

Les clichés sur la romance
Comme toute forme littéraire, la romance comporte des clichés. Clichés ne signifie pas que les livres sont moins bons. Beaucoup de lecteurs et de lectrices les aiment néanmoins. La plupart des bestsellers en possèdent.
La fille timide amoureuse du bad boy et qui, en bonne samaritaine, va sauver son amoureux des griffes d’une vie compliquée. Deux personnes qui se détestent car tout les oppose, mais qui se rendent finalement compte à quel point ils s’aiment. Je peux aussi vous citer le coup du mec riche qui aide la pauvre fille, parce qu’elle a un bon coeur et le rachète, lui, de ses mauvaises actions.
L’autre cliché récurrent concerne deux personnes qui se détestent au début, mais qui finissent par tomber dans les bras l’un de l’autre. La série “Twilight” avec Bella, jeune humaine douce et fragile et Edward, vampire immortel fonctionne sur ce cliché éculé. Même la série de romance historique à succès du moment, “La Chronique de Bridgerton“, avec le couple d’Anthony et Kate en est un! Sans parler du cas d’Elizabeth Bennet et de Monsieur Darcy qui se détestent dès le départ dans “Orgueil et préjugés” de Jane Austen! Je pourrais continuer ainsi longtemps, mais vous comprenez le principe, je pense!

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Un des clichés que l’on retrouve le plus dans les romans d’amour n’est nul autre que celui des histoires d’amour instantanées. Vous savez comment ça se passe : les deux personnages principaux ne se connaissent pas, mais avec seulement un regard, ils savent qu’il s’agit de leur future moitié. Ils vont alors se rencontrer et oublier leur vie ordinaire pour ne penser et se concentrer que sur leur partenaire. Ce n’est pas rare de voir les personnages se mettre en couple en seulement un chapitre.
Finalement, dans les histoires d’amour, l’homme est à un tel point idéalisé qu’on le considère tel un prince charmant. L’héroïne ne peut rien y faire à part succomber face à sa majestueuse beauté et ses allures chevaleresques. Elle en oublie même sa propre vie, aux dépens d’une romance parfaite. Évidemment, le prince charmant n’est pas si charmant et il a quelque chose à cacher! Mais quoi donc? Une enfance difficile? Une ex qui le tourmente encore? Ou bien un comportement violent? Ou parfois, il est trop parfait et n’a absolument aucun défaut : il est riche, il vient d’une famille parfaite, il s’agit d’une célébrité et encore plus.


Pensons seulement à la série de livres “La sélection”, où le prince Maxon est idolâtré par toutes les dames du royaume. Il tombe amoureux de America, une jeune fille du royaume. Mais le roi, père de Maxon, le manipule pour qu’il ne choisisse pas America, mais une autre fille d’une caste supérieure. C’est ainsi que s’en suit plusieurs péripéties pour qu’ils finissent par se marier. Et ils vécurent heureux jusqu’à la fin des temps!

C’est ainsi qu’on se rend compte que même si on tente de rester loin des clichés, ils seront toujours présents, car le lecteur a besoin de réconfort. S’il sait déjà comment l’histoire va finir, il va se sentir bien et sécurisé. Donc, ces couples improbables sont des incontournables de la romance contemporaine.
Les étapes incontournables de la romance
Au moment d’inventer une romance, il est souvent de rigueur de façonner une jolie rencontre entre les deux protagonistes. C’est une bonne idée: c’est l’une des choses dont on va pouvoir se souvenir dans le futur… mais il ne faut pas non plus que cela devienne trop cliché. En effet, la plupart des relations amoureuses naissent de l’évolution d’une relation amicale ou professionnelle.
Les débuts peuvent être très difficiles. Les deux protagonistes se détestent pour de multiples raisons et finissent par se rendre compte que derrière cette haine se cachent des sentiments. Dans ce cas, il faut que votre personnage ait une personnalité particulière pour accepter certaines paroles et qu’il y ait une évolution progressive dans leur façon de s’appréhender. Prenons Elisabeth Bennet et Mr Darcy par exemple dans “Orgueil et Préjugés”. Ils ont des mots très violents envers l’un et l’autre avant de réaliser, chacun à leur façon, leurs excès et leurs erreurs. Cela est très bien expliqué par l’autrice et cela rend la romance crédible.

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Avant toute relation solide, les protagonistes ont besoin de s’appréhender l’un l’autre. Ils entrent dans la phase de l’apprentissage de l’autre. La relation peut alors commencer à se développer. On apprécie son physique, on découvre nos points communs, on met le doigt sur les qualités de l’autre… En d’autres termes, on jauge l’autre pour savoir s’il nous plaît vraiment, on se demande ce que ça pourrait être d’être en couple avec lui ou avec elle. Cette période est aussi celle des rendez-vous mignons et de la séduction. Le personnage en train de s’attacher ou de tomber amoureux. Cette étape dure plus ou moins de temps.
La plupart des romances — et la plupart des couples — font de la date de leur premier baiser la date du début de leur couple officiel. Ce n’est pourtant jamais aussi simple. Car, à mes yeux, être en couple n’est pas seulement un statut social, un acquis. C’est un chemin. Un chemin durant lequel on apprend à se connaître et à « coexister » avec soi-même et avec l’autre.
Certaines personnes évoluent lorsqu’ils sont en couple. Leur personnalité change, ils adoptent rapidement les mimiques et les habitudes de l’autre. Ces éléments sont à prendre en compte au moment d’écrire une relation sur la durée — notamment si votre personnage est influençable.

Dans la suite de la romance, les deux amoureux doivent apprendre à communiquer. Tous les couples ont une façon de communiquer — ou de ne pas communiquer — bien à eux. Le transmettre en mots est très intéressant. Ensuite, vient l’étape de l’apprentissage de la confiance. Selon vos personnages et les épreuves affrontées dans votre récit, cette phase là peut être très importante. C’est la phase durant laquelle les deux membres du couple vont apprendre à se faire confiance.
Aucune personne ne confierait tous ses problèmes à quelqu’un qu’il ou elle ne connaît encore que très peu. Les révélations de leurs problèmes passés viendront peu à peu lors de séances de discussion sur l’oreille ou lors d’énormes disputes. A vous de voir!
Un couple, ce sont aussi des crises. A nouveau, chacun couple est différent. Certains s’expriment en hurlant, d’autres haussent très peu souvent la voix ou ne s’expriment pas. Ils restent bloqués. A la fin, la plupart des couples s’organisent autour de grands projets ensemble: le mariage, avoir un enfant, voyager, etc.

Il est entendu, entre nous, que les lecteurs et les lectrices de romance veulent lire du neuf, du pas commun, du romantique, du beau, du pétillant. Toute la difficulté de l’exercice est de réussir à écrire une romance tout en restant un minimum crédible pour permettre l’identification et l’implication émotionnelle du lecteur.
Des conseils pour rendre une romance crédible
Il faut avant tout que votre histoire soit vraisemblable. Il convient de donner un semblant de vérité à votre histoire. Ne pensez jamais que vous pouvez duper votre lectorat. Il en connaît un rayon et je dirai même que les lecteurs et les lectrices de romances sont des spécialistes hors pair. Donc, le but est de créer un univers qui prend l’apparence de la réalité.
Le lecteur doit avoir des éléments pour croire à votre histoire. A ce propos, l’enchaînement des actions doit respecter des règles dès le début du récit. Mais ça, vous l’avez compris. Ce qui est important, c’est la place que vous donnerez à l’évolution de vos personnages. Ils doivent avoir assez de corps, être suffisamment incarnés pour paraître réels et humains.
Le lecteur ou la lectrice doivent se représenter les personnages qui leur sont montrés. Car le but est de toujours faire réagir le lectorat. Les personnages doivent être cohérents du début à la fin, et ils rencontrent aussi d’autres personnages cohérents tout au long de l’histoire.

L’évolution de la romance est à travailler avec soin. L’auteur doit créer de l’espace à l’intérieur des sentiments. Il doit nuancer. La vie d’un personnage, tout comme un être humain, ne se résume pas à son histoire d’amour. L’intensité de la relation amoureuse doit prendre son temps pour évoluer. Il convient de créer de la variété dans ce que les protagonistes ressentent.
Aucune histoire n’est linéaire. Il est important de créer des heurts qui viennent de l’intérieur des personnages, de l’extérieur aussi, de leur environnement. Il doit y avoir plein de petits grains qui gênent la romance. Car les difficultés rencontrées mettent en valeur l’engagment des personnages. Certains moments se apssent bien et d’autres moments sont difficiles. Comme dans la vraie vie!
Une idylle interdite, un désir ardent, des obstacles insurmontables, un cœur brisé, un soupçon d’érotisme et, après de nombreux rebondissements, le grand amour tant espéré ! L’histoire peut être romantique, mais elle se doit également d’être captivante et originale.

Vous aurez compris que l’une des bases, pour écrire une histoire d’amour crédible, est de faire monter les sentiments progressivement. Un coup de foudre immédiat est possible, mais il sera moins réaliste … et aussi moins intéressant si vous voulez dépeindre une relation captivante. Imaginez donc une situation initiale, qui évolue en fonction de la manière dont les personnages apprennent à se connaître, ou de ce que les difficultés qu’ils rencontrent dévoilent d’eux. Structurez votre intrigue autour de cette évolution, ou, si l’histoire d’amour est de moindre importance dans votre histoire, pensez tout de même à l’inclure dans la dynamique générale de votre récit !
L’un des schémas les plus populaires, dans les romances, est celui des deux ennemis qui finissent par devenir amoureux. Il est à manier avec des pincettes, mais offre de belles possibilités narratives, justement parce qu’il se base sur l’évolution des sentiments. Dans” La Passe-Miroir“ de Christelle Dabos, Ophélie et Thorn sont soumis à la perspective d’un mariage forcé dès le départ, mais ils ne s’apprécient pas pour autant. Ils sont même assez hostiles à cette idée et ne ressentent aucune attirance l’un envers l’autre.
C’est progressivement qu’ils tombent amoureux, en apprenant à se connaître, de manière asymétrique : Thorn commence à éprouver des sentiments pour Ophélie plus tôt, lorsqu’il découvre son authenticité et sa force. Notons d’ailleurs qu’ils finissent par se marier, mais de leur propre chef et alors que leurs fiançailles arrangées ont été annulées.

S’il y a bien un écueil à éviter dans une romance, c’est celui du personnage fou amoureux de l’héroïne, sans que l’on puisse comprendre ce qu’il lui trouve. Ou encore, celui de l’attirance purement physique. Créez une alchimie, une connexion entre les deux amoureux. S’ils se choisissent, c’est qu’il y a une bonne raison : identifiez-la et mettez-la en lumière ! Il peut s’agir de valeurs partagées, d’intérêts communs, d’une certaine complémentarité, de quelque chose de profond qui touche l’autre … Les possibilités sont vastes, mais on doit comprendre de manière implicite ce que chacun trouve de particulier chez sa moitié.
Pour justifier la complémentarité des deux personnages, vous pouvez travailler leur psychologie afin de comprendre les besoins de chacun. Un individu qui aura besoin de sécurité tombera plus facilement amoureux de quelqu’un de protecteur (exemple cliché, mais vous voyez l’idée).

Quand on écrit une histoire d’amour entre deux personnages, la première rencontre fait partie des étapes à mettre en lumière. Celle-ci doit être marquante, remarquable. Par contre, il ne doit pas forcément s’agir d’un coup de foudre ! Que l’impression qu’ils se laissent soit positive ou négative, cette rencontre doit marquer le point de départ de leur relation, le moment où chacun entre dans la vie de l’autre. Il s’agit d’une situation initiale, qui n’attend que votre travail d’auteur pour évoluer.
Citons une histoire d’amour culte : celle d’Elizabeth Bennet et M. Darcy dans “Orgueil et Préjugés” de Jane Austen. Désolé, encore eux, mais je ne peux pas m’en empêcher! C’est un de mes livres préférés!
Leur rencontre ne ressemble pas à un conte de fées, bien au contraire ! En apercevant Elizabeth à un bal mondain, M. Darcy fait une réflexion assez grossière à son sujet, et la jeune fille se vexe car son orgueil est blessé. Cette rencontre préfigure la suite de l’histoire, qui sera marquée par l’orgueil et les préjugés de l’un et de l’autre, malgré leurs sentiments réciproques. Cette rencontre est le point de départ de toute la dynamique du récit.

L’essence du roman, c’est le conflit : pour qu’il y ait une intrigue, il faut que les personnages se battent pour quelque chose. C’est la même chose concernant l’histoire d’amour de votre roman : si tout est trop facile, elle risque d’être ennuyeuse. Injectez donc du conflit à votre romance. Mettez des bâtons dans les roues de vos amoureux, faites les souffrir, dressez des obstacles entre eux et l’épanouissement de leur relation. C’est ainsi que vous allez créer le suspense qui poussera le lecteur à lire la suite.
Les histoires d’amour littéraires les plus célèbres fonctionnent sur le schéma de l’amour impossible : Roméo et Juliette de la pièce éponyme de Shakespeare, Cathy et Heathcliff dans “Les Hauts de Hurlevent”, “Tristan et Yseult” …

Le conflit peut être externe (des obstacles extérieurs menacent la relation entre les personnages) ou interne (les héros luttent contre leurs propres démons). Le mieux, c’est quand ces deux types de conflits sont présents et s’entrecroisent dans le récit ! Toujours pour reprendre l’exemple d’“Orgueil et Préjugés“, les héros Elizabeth et M. Darcy sont à la fois confrontés à un conflit externe (ils n’appartiennent pas au même milieu social) et interne (ils sont trop fiers pour s’avouer leurs sentiments).
Vous en tant qu’auteur-autrice, vous devez éviter la niaiserie dans toute romance. C’est selon moi l’aspect le plus délicat à gérer quand on écrit une romance : la rendre émouvante et touchante, mais sans en faire trop. Il faut savoir que chacun place le curseur sur sa propre échelle. Nous n’avons pas tous les mêmes critères concernant ce qui est niais et ce qui ne l’est pas. Personnellement, je suis assez critique en la matière, quand d’autres, au contraire, aimeront ce côté fleur bleue et le chercheront dans une romance. À vous, donc, d’écrire en fonction de vos goûts et de vos aspirations.

“La vérité sur l’affaire Harry Québert” de Joël Dicker est pour moi un exemple de roman dont l’histoire d’amour manque quelque peu de crédibilité. À mon sens, c’est un bon récit policier, avec du suspense, mais la romance entre Harry et Nola me semble trop niaise, sans parler des « Harry Chéri » et « Nola Chérie » qui rythment leurs dialogues. Bien sûr, cela reste un avis subjectif. Et, comme l’histoire d’amour passe au second plan derrière l’enquête policière, cela ne m’a pas empêché d’apprécier grandement ma lecture!
Réfléchissez aux autres types de relations amoureuses. Une histoire stable et durable peut aussi être touchante, si vous la racontez de la bonne manière. Dans le premier tome du “Trône de Fer” de George R.R. Martin, Ned et Catelyn Stark vivent un amour stable, basé sur la confiance et le respect. Plus tard, en discutant avec son fils Robb, Catelyn lui confiera même qu’elle n’est pas tombée amoureuse de son mari dès qu’elle l’a épousé, mais qu’ils ont construit leur relation avec les années. On est loin de la thématique du coup de foudre, pourtant, les sentiments de Catelyn à l’égard de son mari sont poignants, lorsque celui-ci s’éloigne et est mis en danger.

En guise de conclusion
Bien que la romance soit un genre littéraire moins bien reconnu en France, contrairement aux Etats-Unis, c’est l’un des genres littéraires qui se vend le mieux avec la fantasy et les mangas. Aux États-Unis, la romance est un genre littéraire plus reconnu qui séduit chaque année des millions de lecteurs et de lectrices. Depuis quelques années et l’importance prise par le livre numérique, ce genre est devenu très populaire et de plus en plus de personnes se décident à tenter l’aventure.
Mais écrire une romance n’est pas aussi simple que cela en a l’air et il est important de respecter quelques codes pour séduire et conserver vos lecteurs. La romance est un genre lu en majorité par des femmes. Il faut l’avoir bien en tête pendant toute l’écriture.
Pour apprendre à écrire une romance, il n’y a pas mille façons. Il faut impérativement se procurer les meilleures romances pour comprendre le ton et les ressorts utilisés. L’idée n’est pas de copier, mais bien de comprendre le fonctionnement d’un récit basé sur une relation sentimentale. Il est important aussi de voir ce qui se fait pour éviter les répétitions et les clichés.
Une bonne romance est un récit qui donne de la place aux sentiments, qu’ils soient nobles et bas. N’essayez pas d’écrire un roman à l’eau de rose, mais embrassez plutôt toute la complexité d’un personnage en explorant ses parts lumineuses et ses parts sombres. La série “50 nuances de gris” d’E.L James en a fait un bon exemple et a permis de relancer l’industrie de la romance en la modernisant d’un coup. Aujourd’hui, le prince charmant n’existe plus et les femmes ne sont plus des demoiselles en détresse à sauver. Qu’on se le dise!

