Ecrire un roman, cela se prépare. Je dirai même mieux, cela se pense et se vit dans sa tête, voire dans son corps, en premier lieu. Ensuite, vient l’idée de comment s’organiser pour concrétiser cette envie d’écrire. Nous le savons toutes et tous: écrire est quelque chose de personnel. Il y a de l’ordre de l’intime. Difficilement partageable!

Ecrire, c’est un travail long, parfois très long. Ecrire, c’est aussi un travail incertain. Personne ne peut nous certifier que le livre qu’on va publier sera un succès ou pas. Aucun résultat n’est garanti. On peut avoir les capacités d’écrire un roman, mais le talent seul ne suffit pas!

Depuis 4 ans que le blog LA PLUME DE LAURENCE existe, j’ai parsemé un grand nombre de conseils pour vous mettre à l’écriture et prendre confiance en vous. Pour écrire cet article, je me base sur le livre de Marièke Poulat, “Ecrire un roman, de l’idée au point final” publié en autoédition en 2020 et disponible sur le blog Mécanismes d’Histoires.

Les qualités d’un écrivain

Toutes celles et tous ceux qui ont envie d’écrire se sont déjà posé la question suivante: “ai-je les qualités pour être écrivain?”. L’écriture se démocratise fortement, mais le syndrome de l’imposteur est toujours très présent en nous. Chacune et chacun peut s’épanouir dans l’écriture, quelles que soient ses qualités, ses aptitudes et ses objectifs. Il suffit de mettre en avant certaines qualités, comme:

• la persévérance: c’est la qualité N°1. Comment voulez-vous écrire des heures durant sans être persévérant? Personne ne peut écrire un roman sans travail!
• l’empathie et l’observation: se glisser dans la vie de personnages demande de savoir faire preuve d’empathie et d’observer les petites choses qui font la différence.
• la confiance en soi et en son travail: tout auteur doit savoir se remettre en question face à la critique et s’affirmer dans ses choix.
• l’inspiration et l’imagination: avoir des idées à développer est une qualité indispensable bien évidemment pour un romancier. L’inspiration peut se trouver dans beaucoup d’endroits et pas forcément que dans sa tête!
• la maîtrise du français (pour le monde francophone): orthographe, grammaire, syntaxe sont importantes pour publier un roman, mais pas forcément pour le composer à l’initial. Maîtriser les règles fait surtout gagner du temps et…de l’argent!
• la capacité à se remettre en question: personne ne peut produire un texte parfait dès le premier jet. Un texte nécessite plusieurs corrections, notamment par des bêta-lectrices-lecteurs ou les maisons d’édition.
• la notion de cheminement: personne ne naît auteur! C’est la répétition, le travail, la critique constructive et la capacité à se remettre en cause qui va permettre d’aboutir à un travail de qualité et à un processus d’écriture qui fonctionne.

Nous sommes d’accord sur un point: personne ne peut posséder toutes les qualités énoncées ci-dessus. Concentrez-vous sur une seule chose: écrivez, écrivez, écrivez! Ecrivez pour vous perfectionner et trouvez des outils pour vous aider là où sont vos lacunes.

Trouver une idée

Tout roman commence par une idée, aussi minime soit-elle. Une idée de roman est l’étincelle à l’origine d’un roman. En prenant le train, JK Rowling a pensé à un petit sorcier qui prendrait le train pour la première fois pour aller à une école de sorciers… L’école de Poudlard était née, Harry Potter avec elle !

Ne cherchez pas vos idées; elles s’imposeront à vous si vous savez les capter. Cela peut mettre du temps, certes. Je reste persuadée qu’il ne sert à rien de chercher des idées coûte que coûte. Apprenez plutôt à observer avec plus de finesse. De nombreuses sources d’inspiration existent, comme:

• écoutez les gens: le monde qui nous entoure, famille et proches, est un source intarissable de nouvelles idées. Ce n’est pas un cliché!
• gardez les yeux ouverts
• regardez des documentaires: par exemple, l’émission “Dans les yeux d’Olivier” accessible sur YouTube est une grande source d’inspiration. Ecoutez des podcasts et des récits de vie!
• lisez: les œuvres de fiction au sens large sont de formidables outils pour façonner l’imagination.
• voyagez: s’ouvrir à de nouvelles cultures et à de nouveaux paysages permet d’apprendre à ouvrir les yeux et à regarder autrement.
• lisez les sujets des appels à textes et des concours d’écriture: les suggestions peuvent être diablement intéressantes.
• notez chaque jour 3 idées, événements, situations, rencontres, personnages qui ont marqué votre journée.

Il existe une habitude à prendre très efficace: posséder des carnets en tous genres -un carnet pour les idées, un carnet pour les personnages, un carnet pour les observations ou les recherches, etc. C’est un outil très simple et efficace et cela fait du bien de se détacher de son écran d’ordinateur. Si vous n’aimez guère les formats papier, il existe des applications de prises de notes: Trello, Evernote, Keep, Google Docs. Ces applications permettent d’enregistrer ses idées, de les ranger et de les archiver.

Ne paniquez pas si, malgré ces aides, aucune idée ne vous vient. Prenez alors le temps de rêvasser, de vous promener dans la nature, de regarder des films ou de lire tout simplement.

Développer son idée

A un moment donné, vous allez devoir arrêter de développer votre idée. Vous en avez sélectionné certaines et vous êtes prête et prêt à écrire votre histoire. Voici 4 étapes pour développer votre idée de roman.

1. Le choix des armes.

Il existe plusieurs outils: le carnet vierge et les outils d’écriture, tels que Scribbook et Scrivener. Dès que vous avez une idée ou un détail pour l’histoire que vous écrivez, notez-le tout de suite. Ne faites aucune confiance à votre cerveau. Il oubliera l’idée dans les minutes qui suivront.

2. Pourquoi écrivez-vous et pour qui?

Si vous ambitionnez la publication par une maison d’édition classique et la diffusion en librairie, avoir un public et un genre déterminé vous aidera à vous positionner dans le catalogue d’une maison d’édition.

• dans quel genre littéraire souhaitez-vous écrire?
• quelle est le public cible de votre roman?
• quel est le point de vue de votre roman? (interne, externe, roman épistolaire, journal intime,…)
• quelle est l’atmosphère de votre roman?
• quelles maisons d’édition appréciez-vous et pourquoi?

3. Quel est le thème de votre roman?

• de quoi avez-vous envie de parler?
• pourquoi avez-vous le sentiment que vous devez écrire ce roman?
• quel message souhaitez-vous faire entendre?
• pourquoi votre message doit-il être entendu?

4. Quel est le problème, où est le conflit?

Que serait un livre sans problème sans conflit, sinon un récit plat et sans intérêt? Selon le message que porte votre roman, ce que vous souhaitez dire, vous devez développer le problème.

• qui sont les personnages qui se trouvent dans la tourmente?
• comment agissent-ils?
• quel est leur but?
• quels sont leurs objectifs?
• où vont les personnages?
• que cherchent-ils? Pourquoi?

Les personnages font l’histoire, pas le concept ou l’idée, aussi grande soit-elle!

Créer son document de référence

Si vous écrivez dans les genres de l’imaginaire, vous aurez forcément besoin d’un document de référence ou d’une bible, comme la nomment les scénaristes de séries, pour construire un univers global et cohérent. Cela peut s’avérer intéressant pour écrire des romans historiques ou policiers, qui nécessitent des recherches et un intrigue bien ficelée.

Voici les éléments qui peuvent composer votre bible personnelle:

• l’atmosphère, le contexte: l’époque, les lieux, l’univers, la musique…
• les personnages: nom, prénom, présentation rapide, biographie succincte, objectifs pendant l’histoire, relations entre eux, besoins spécifiques, …
• histoire, synopsis: c’est un résumé de quelques lignes permettant de cadrer l’intrigue.
• le format: le point de vue, la narrateur ou la narratrice, le ton utilisé, le type de narration choisi, …

Vous pouvez organiser votre bible personnelle comme bon vous semble: sous forme de diaporama, d’un porte-document ou d’un classeur pour le format papier. Préparer ce dossier au départ peut être fastidieux, mais il peut vous permettre de répondre à pas mal de questions et de vous poser avant d’écrire. Un conseil: ne planifiez pas trop; vous risqueriez de vous perdre et de ne jamais commencer à écrire!

Les fiches personnages, lieux et concepts

Vous pouvez créer des fiches ‘personnage’ dans lesquelles vous inscrirez de nombreuses informations: prénom, nom, âge, apparence, caractère, etc.

Vous pouvez créer des fiches ‘lieu’ dans lesquelles vous retrouverez les lieux de votre histoire: villes, pays, décors, etc. que vos lieux soient réels ou imaginaires.

Vous pouvez aussi créer des fiches ‘concept’ qui rassemblent toutes vos recherches sur une thématique abordée dans votre roman.

Faites autant de fiches que bon vous semble si vous en ressentez le besoin. Il n’y a aucune règle en la matière. Mais, comme dit précédemment, il est important de savoir s’arrêter dans la préparation et la création de fiches. Pensez juste à modifier les fiches déjà établies si vous changez votre intrigue en cours de route!

Le synopsis de travail

Le synopsis de travail est un outil qui convient tout autant aux personnes qui ont besoin d’un cadre lâche qu’à celles qui ont besoin d’un cadre précis, puisqu’il peut être plus ou moins poussé. Il ne conviendra pas aux personnes qui apprécient de découvrir leur histoire à mesure qu’elle s’écrit sous leurs yeux : ces personnes peuvent commencer à écrire dès maintenant.

Un synopsis de travail est un résumé de l’histoire que vous allez écrire. Il est différent du résumé de quatrième de couverture car il est censé être complet (il inclut aussi la fin) et du synopsis parfois
demandé par les maisons d’édition lors des procédures de soumission de manuscrit car il est écrit en amont du travail de rédaction.

Le synopsis retrace alors plusieurs pistes de réflexion et fixe déjà quelques options. Le synopsis de travail a pour but de faciliter le travail de rédaction. C’est un compagnon de l’autrice et de l’auteur. Il pose rapidement les grandes lignes de l’histoire et aide à valider sa structure globale.

Vous pouvez aussi très bien écrire vos chapitres sans rédiger un synopsis au préalable. Aucune méthode n’est obligatoire en matière d’écriture. Vous prenez celle qui vous convient le mieux. Certaines personnes préfèrent découvrir leur histoire au fur et à mesure de leur écriture.

Le plan détaillé

Les étapes précédentes ont permis de délimiter les contours de votre histoire et d’en tracer les gros traits. Certains auteurs ont besoin d’aller plus loin et de voir leur histoire complète se dessiner sous leurs yeux. Le plan détaillé est donc la dernière étape de planification, la plus précise.

Le plan détaillé comporte 6 étapes:

1. Faire la liste des événements

Commencez par dresser la liste des événements que vous envisagez pour votre roman et organisez-là dans l’ordre chronologique. C’est plus pratique!

2. Faire la liste des scènes

Insérez la liste de vos scènes dans la liste d’événements que vous aurez déjà réalisée.

3. Réfléchir sur le papier

Procédez ainsi quand vous avez des moments de flou. Profitez de ces moments-là pour développer vos personnages en vous posant les questions suivantes:

• comment pouvez-vous développer vos personnages?
• quelle situation permettra de mieux faire ressortir leur caractère?
• quelles relations partagent vos personnages?
• comment les développer?

Cette étape franchie, procédez de la même manière avec le développement de vos lieux. Vous pouvez parfaitement dédier une scène de votre roman à un nouveau lieu qui entre dans votre histoire pour lui donner une véritable existence.

Comment développer vos intrigues secondaires? Ces intrigues secondaires ont pour rôle de faire avancer l’intrigue principale. Il est conseillé de faire un tableau avec tous les points abordés dans cette partie. Il n’y a plus qu’à le remplir!

Commencer à écrire

Une fois votre préparation achevée, il est temps pour vous de commencer à écrire et de vous confronter aux difficultés. Si vous ne vous lancez pas, vous ne serez jamais prêt. Ecrivez votre premier jet tranquillement sans paniquer. Ne tombez pas dans un perfectionnisme qui risquerait de casser votre créativité.

C’est face à l’exercice réel de l’écriture au long cours que vous vous confronterez réellement à l’écriture et que vous deviendrez un meilleur écrivain, parce que vous apprenez tout en écrivant. Pour démarrer votre séance, établissez un rituel d’écriture agréable, en ayant un espace dédié à votre pratique.

Le fait d’avancer va vous permettre d’étouffer vos doutes et vous aider à trouver les rails de votre histoire. Au pire, vous corrigerez votre début d’ici quelques temps, quand votre premier jet sera achevé. Rappelez-vous une dernière fois avant de vous lancer : rien de ce que vous n’écrivez n’est définitif. Vous pourrez toujours revenir en arrière et corriger. Alors pas de panique, écrivez !

Continuez à écrire

Commencer à écrire n’est pas forcément le plus compliqué. Tenir la distance, quand l’histoire n’avance pas comme vous le voudriez, est le plus difficile.

Voici les 9 commandements à respecter pour parvenir jusqu’au point final de votre roman:

1. Ecrivez régulièrement.

Ce conseil tombe sous le sens, principalement pour ne pas perdre le fil de votre récit et d’éviter d’avoir à relire chaque fois le début de votre scène. Votre esprit restera alerte en écrivant très régulièrement; il va se formater à cet exercice.

2. Prenez du plaisir.

Ecrire, c’est profiter du chemin, bien plus que de l’objectif final. Ne pensez pas au point final de votre texte, pensez aux mots qui s’alignent devant vous et prenez plaisir à les poser. L’écriture n’en sera que plus aisée.

3. Prenez du recul.

Il est parfaitement normal d’avoir des doutes, sur votre histoire, sur votre façon d’écrire, sur votre talent. Certains jours, vous penserez dans quelle galère vous vous êtes fourré.

4. Autorisez-vous une pause.

Il n’est pas sain de vous forcer à écrire coûte que coûte. Prenez un peu de repos et pensez à autre chose. Sortez, lisez, reposez-vous, méditez. Laissez votre esprit en pause quelque temps, sans pour autant vous détacher complètement de votre histoire.

5. Changez de lieu.

Changer son rituel d’écriture et plus largement sa routine ne peut être que bénéfique pour votre roman. En effet, il est courant de se laisser porter par des habitudes. Tentez un nouveau lieu, comme une bibliothèque ou un café.

6. Sautez une scène.

Si vous bloquez sur une scène, vous avez le droit de la sauter et de passer directement à la suivante. Vous y reviendrez plus tard.

7. Aimez votre projet.

Même si vous avez de forts doutes, si vous avez l’impression que vous écrivez un truc nul, continuez à aimer votre projet. Si vous vous êtes lancé le défi d’écrire ce roman, c’était pour une raison bien précise. Essayez de vous en rappeler à chaque fois que cela devient dur et n’hésitez pas à prendre du recul pour mieux sauter.

8. Se rappeler pourquoi vous vous êtes lancé dans l’écriture.

Rappelez-vous pourquoi vous vouliez raconter cette histoire, quel message vous vouliez transmettre. Les réponses à ces questions doivent être claires dans votre esprit. Elles devraient vous aider à vous concentrer sur votre objectif global, quand les mots sont bloqués dans votre tête.

9. Questionnez votre histoire.

Si vous ressentez un quelconque blocage, faites une pause et posez-vous ces questions:

• où allez-vous?
• que se passe-t-il?
• pourquoi?
• un personnage ne vous répond plus?
• pourquoi?
• que souhaite-t-il faire?
• est-il devenu différent?

La réalité de l’écriture n’est pas la réalité de la planification. Il arrive qu’un personnage prenne une place plus conséquente ou que l’intrigue telle que vous l’aviez envisagée s’ébrèche au profit d’une autre. Ce n’est pas forcément grave. Mais cela demande un nouveau brainstorming.

La fin du premier jet

Finir son premier jet, c’est quitter ses personnages et soumettre son histoire à ses lecteurs. Un auteur peut éprouver de la peur à finir son roman. Il peut s’avérer difficile de quitter ses personnages, qui nous ont accompagnés pendant des mois. Ecrire la fin du premier jet ne signifie pas la fin de votre roman. Il vous reste le temps des corrections!

Continuez à aborder sereinement cette phase de fin de l’écriture. Si vous bloquez sur la fin, commencez par écrire la fin au tout début du processus d’écriture. Cela pourrait grandement vous rassurer! Une fois le premier jet achevé, laissez votre roman reposer et passez à autre chose. Faites des activités que vous avez délaissées depuis longtemps. Aérez-vous la tête! C’est indispensable!

Les corrections

Certains auteurs procèdent aux corrections pendant la rédaction du premier jet. C’est à déconseiller! De plus, les corrections obligent à se confronter à la qualité de son texte et à se remettre en question. En somme, elles obligent à la critique. Pas évident du tout! En fait, cela demande de se confronter à un nouveau texte, une fois modifié, en cherchant les incohérences et les trous du récit. Il est nécessaire, parfois, de réécrire des passages entiers.

Il est bon de procéder aux corrections en plusieurs étapes:

• l’orthographe, la syntaxe et la grammaire
• les détails incohérents du début à la fin
• la forme (longueur des chapitres, paragraphes, …)
• les descriptions (être attentif aux descriptions trop faibles)

Je ne peux que vous conseiller de relire tout votre texte en l’imprimant, et de préférence le corriger à voix haute. Mettez-vous dans la peau du lecteur! Quand vous changez des éléments dans un chapitre, veillez à ce que cela s’intègre bien dans l’histoire et chassez toutes les incohérences dans les chapitres précédents ou suivants.

La bêta-lecture

Le bêta-lecteur/ la bêta-lectrice est votre allié: cette personne privilégiée va lire votre texte. Il peut être difficile de faire confiance à autrui, mais c’est une étape nécessaire. La bêta-lecture est une lecture critique, c’est-à-dire qu’elle cherche à mettre en valeur les points forts et les points faibles,
qu’il s’agisse de formulation, de construction ou de sens profond du texte.

Un bêta-lecteur doit être bienveillant. Il n’est pas là pour juger, mais pour aider. Il doit surtout connaître les codes du genre littéraire dans lequel vous écrivez. Il n’est pas là pour vous donner des conseils. Son rôle est de mettre le doigt sur les problèmes pour que vous les résolviez. Il ne doit jamais réécrire votre texte à votre place ou vous dire quoi faire. Quand vous recevez les suggestions de corrections, ne prenez pas les choses trop à coeur: laissez vos émotions à la porte de votre bureau! Ce sera à vous de trouver, de toute façon, les solutions et les réponses à apporter.

Le point final

Enfin, vous avez écrit le mot FIN! Il est temps de laisser vivre votre bébé, une fois toutes les corrections apportées! Votre roman est fini quand vous semblez satisfait! Vous vous dirigez maintenant vers l’édition. Il serait quand même dommage que vous laissiez votre bébé moisir au fond d’un tiroir sans trop savoir ce que vous pourriez en faire!

En tout cas, bravo car vous avez réussi à finaliser votre roman! C’est un beau projet qu’écrire un livre et c’est une belle réussite que de parvenir à le terminer. Sans parler des émotions qui doivent désormais vous habituer entre terreur de devoir quitter votre univers et vos personnages, soulagement de devoir les quitter et surprise au moment de découvrir que vous avez de nouvelles idées de roman…

Plusieurs choix s’ouvrent devant vous, une fois votre roman terminé:

• laisser votre texte dans un placard ou dans un fichier d’ordinateur
• imprimer votre livre pour vos proches
• auto-éditer votre livre
• envoyer votre livre aux maisons d’édition

ATTENTION: évitez à tout prix les maisons d’édition qui veulent éditer votre roman à compte d’auteur. On peut vous demander une somme assez forte! C’est un piège, un leurre!

En guise de conclusion

Tous les conseils donnés dans cet article proviennent du guide cité dans l’introduction que j’ai acquis pour vous écrire cet article. Ce sont aussi des conseils que je vous prodigue depuis 4 ans gratuitement sur le blog. Il n’y a rien de nouveau, juste du bon sens pratique.

Vous êtes seul juge à savoir si vous désirez réellement vous mettre à écrire. Mais, quand vous commencez, quelle aventure! J’ai finalisé mon premier roman et je ne peux pas dire que cela ait été vraiment difficile pour moi. L’histoire était dans ma tête. Je n’avais plus qu’à dérouler l’intrigue. J’ai pris beaucoup de plaisir à tirer les ficelles de mes personnages pour les faire évoluer à mon gré! Franchement, c’était jouissif!

Mon personnage d’Amanda dans mon roman “AMANDA EN QUETE D’AMOUR” est devenue une amie pour moi, une compagne avec laquelle j’ai parcouru un sacré bout de chemin. Elle sera à jamais à mes côtés. Et pourquoi pas écrire une suite un de ces jours!

Mon guide peut vous aider

Mon guide 299 CONSEILS POUR MIEUX ECRIRE veut vous aider à franchir le pas et oser écrire!

Si vous ne le faites pas en 2022, quand le ferez-vous?

Une amie a acheté mon livre et vient de finaliser son roman en 9 mois. Quelle victoire pour elle! Quelle fierté pour moi d’avoir pu l’aider à travers mes conseils!

Vous savez quoi? Vous pouvez vous mettre à écrire pour moins cher que le prix d’une pizza ou d’un repas chez MacDo!!!