Le genre littéraire de la fantasy a le vent en poupe et connaît un succès grandissant auprès des jeunes notamment. Des éléments irrationnels et surnaturels sont incorporés dans le récit, ainsi que des éléments de magie. Les histoires évoluent dans un univers imaginaire où les mythes sont présents.

La fantasy n’est pas apparentée au fantastique, car le surnaturel ne perturbe pas les règles du monde habituel, ni apparentée à la science-fiction, genre qui imagine des progrès scientifiques ou techniques. Dans la fantasy, le but n’est pas de créer de l’angoisse ou de la peur.

La fantasy est donc un genre littéraire à la croisée du merveilleux et du fantastique, et prend ses sources dans l’histoire, les mythes, les contes et la science-fiction. Ce terme existe depuis les années 1950 et le mouvement a commencé aux Etats-Unis.

La fantasy, c’est quoi?

La fantasy est un genre littéraire qui peut être considérée comme un sous-genre du fantastique. La différence est qu’une histoire de fantasy incorpore un élément irrationnel, qui n’est pas traité de manière horrifique. Ce mot “fantasy” pourrait se rapprocher du mot français ‘fantasmagorie’. En fait, ce genre est surtout une remise au goût du jour de la littérature d’imagination, entre merveilleux et fantastique, comme le genre du conte.

Cet univers de la fantasy, selon J.R.R Tolkien dans “Du conte de fées”, recèle des fées et des elfes et bien d’autres choses: des nains, des sorcières, des trolls, des géants, des dragons. Cet univers recèle aussi les mers, le ciel, ainsi que la terre et toutes les choses qui s’y trouvent – arbres, oiseaux, eau, pierres, pain et vin, et nous les mortels, lorsqu’on est gagnés par l’enchantement.

Toutefois, la frontière entre fantasy et science-fiction n’est pas toujours évidente à discerner. Le point commun de nombreux romans de fantasy est qu’ils se déroulent dans des mondes parallèles, ou dans un lointain passé oublié, souvent le Moyen-Age ou l’Antiquité, avec leurs créatures imaginaires, leurs mythes, leurs épopées et leur magie.

Tolkien n’est pas le créateur de la fantasy, mais il a opéré une véritable refondation du genre, grâce au succès du “Seigneur des Anneaux”. Ce genre littéraire a commencé à se développer au XIXe siècle avec l’auteur écossais, George MacDonald, “Phantastes” en 1858 et “The Princess and the Goblin” en 1872. On pourrait aussi dire que les récits médiévaux ou mythologiques peuvent s’apparenter au genre de la fantasy.

La fantasy est de nos jours un genre littéraire développé sur tous les continents et a gagné tous les médias, notamment au cinéma à partir des années 1970. C’est un genre très présent également dans les jeux de société et les jeux vidéo. Dans tous les cas, le genre de la fantasy est un genre riche et varié. Comme dans d’autres genres littéraires, il existe de nombreux sous-genres qu’il faut différencier pour s’y retrouver.

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Les sous-genres de la fantasy

Un roman de fantasy peut parfaitement appartenir à deux sous-genres. La frontière entre les sous-genres est floue et poreuse.

• La High Fantasy: c’est la fantasy la plus populaire, popularisée surtout par le cinéma. Le monde de ce genre est très différent du nôtre. On suit généralement les aventures d’une bande de héros. On trouve des créatures telles que des elfes, des nains, des magiciens, des gobelins, des trolls. La plupart du temps, il faut souver le monde ou détruire un seigneur puissant et maléfique. “Le Seigneur des Anneaux” ou “Bilbo le Hobbit” de Tolkien est le parfait exemple de ce sous-genre de fantasy.

• l’Heroic Fantasy: c’est le deuxième genre le plus célèbre de la fantasy. Il y a un héros unique, qui est forcément un être exceptionnel avec des particularités physiques, mentales, psychologies hors du commun. Ce héros peut mener une quête dans un monde qui nous est souvent familier. Il peut combattre des ennemis. “Conan le Barbare”, “Xéna la guerrière” sont de parfaits exemples de ce sous-genre.

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• Le Médiéval-Fantastique (ou la Fantasy médiévale): c’est aussi un genre célèbre. Les héros évoluent dans un monde médiéval. On peut trouver des châteaux forts, des serfs, une religion puissante et des éléments issus des mythes ou des légendes, comme la magie, les monstres, les créatures, des dieux de toutes sortes. “Les Chroniques de Krondor” de Raymond E.Feist en est un parfait exemple.

• La Fantasy Historique: c’est une variante de la fantasy médiévale. L’histoire se déroule à une autre époque que le Moyen-Age et inclut aussi de la magie, de la sorcellerie, des créatures et un héros charismatique. “Pirate des Caraïbes” en est un illustre exemple.

• La Dark Fantasy: C’est le genre le plus noir. L’histoire évolue dans un monde sombre et inventé. Le héros est un méchant la plupart du temps. Il est en quête de rédemption. L’horreur peut être présente. La saga “Game of Thrones” de G.R.R Martin en est l’incroyable exemple.

• La Fantasy Urbaine: l’histoire se déroule à notre époque ou dans un passé récent. Ce monde pourrait être le nôtre s’il n’y avait pas des créatures féériques ou mythologiques qui le peuplent. C’est un genre entre le fantastique et le merveilleux. “Scorpi”, “Magda”, “Aurora” sont des exemples connus.

• La Bit-Lit: ce terme a été inventé par la maison d’édition française Bragelonne, la plus grande maison d’édition spécialisée dans l’imaginaire en France. La Bit-Lit est un sous-genre de la fantasy urbaine. Ce mot, pour les non-anglicistes, est une contraction entre 2 mots anglais: ‘bite’ qui signifie ‘mordre’ et ‘lit’ pour ‘littérature’. Ce genre met en scène des créatures qui mordent: des vampires, des loups-garous, des métamorphes. “Twilight” est un exemple qu’on ne cite plus.

• La Fantasy Animalière: les héros sont des animaux qui parlent et agissent comme des humains. Ils peuvent appartenir à différentes espèces, être amis ou ennemis. “Robin des Bois” de Walt Disney, “Fantastique Maître Renard” de Roald Dahl illustrent ce genre.

• L’Uchronie de Fantasy: dans ce sous-genre, on retrouve des marqueurs habituels de la fantasy – de la magie, des créatures, des démons, etc. La collection “Les Enchantements” de Pierre Pevel correspond à ce sous-genre.

• La Fantasy Mythique et féérique: Les mythes ou les contes de fées sont réécrits de façon moderne dans ce sous-genre. “Le Voyage de Gulliver” de Jonathan Swift est un bon exemple.

• La Light Fantasy ou Fantasy Burlesque: C’est un sous-genre léger, car les éléments habituels de la fantasy sont traités avec humour. Cela peut être drôle, décalé, parodique ou absurde. Toutes les libertés sont permises … ou presque! La collection “Les Annales du Disque-Monde” de Terry Pratchett est un bon exemple.

• La Romance fantastique, la romance Fantasy: ce sous-genre cumule 3 autres genres- la romance, la fantasy et le fantastique. On retouve les éléments du surnaturel dans une romance entre deux personnes. “La Belle et la Bête” de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont illustre ce sous-genre.

8 conseils pour écrire de la fantasy

Pour écrire de la fantasy, le monde imaginé doit tenir la route. Il vaut mieux commencer par lire ce genre à profusion, tant il est vaste et complexe.

1er Conseil: déterminer les lois de son monde de fantasy. Vous devez créer votre monde avec vos propres particularités. Pour parvenir à être crédible, posez-vous plein de questions. Ecrivez vos réponses pour voir comment vous pouvez incorporer les éléments de fantasy. Cela demande du temps et de la patience. Si vous choisissez un élément de magie, il doit s’intégrer dans l’histoire et faire partie de celle-ci pour votre récit reste cohérent.

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2e Conseil: construire son histoire de fantasy. Le monde que vous créez sort de votre imagination. Donc, vous devez savoir comment est votre monde, comment il évolue. Au besoin, élaborez des cartes, des dessins. Quand votre récit démarre, votre univers est déjà dans une certaine situation. N’inventez pas seulement ce qui sera utile à votre histoire.

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3e Conseil: développer les croyances dans son monde de fantasy. Cela suppose de connaître les légendes, les mythes et les superstitions que vous allez intégrer dans votre histoire.

4e Conseil: travailler la petite histoire du roman. Le passé ne se limite pas seulement à la Grande Histoire et aux croyances. A vous de rechercher tous les éléments nécessaires. Vous devez en savoir beaucoup sur votre monde pour le transformer en roman de fantasy.

5e Conseil: utiliser les langages. Vous n’êtes pas obligé de créer des langues complètes comme Tolkien, mais beaucoup d’auteurs de fantasy ont néanmoins créé des langues pour les intégrer dans leurs histoires. C’est évident que c’est loin d’être une tâche aisée. Au besoin, choisissez une période historique que vous connaissez mieux et cherchez les mots qu’on utilisait à cette époque.

6e Conseil: être vigilant pour ne pas se perdre dans les détails inhérents à un monde de fantasy. Tout au long de la création de votre histoire, posez-vous sans cesse des questions, car si vous ne le faites pas, les lecteurs le feront à votre place.

7e Conseil: sélectionner un univers. Il existe 4 grands types d’univers dans le monde de la fantasy.

• le récit d’univers: le personnage est plongé dans un monde qu’il ne connaît pas. Il doit donc explorer un nouveau monde. Cette découverte va forcément changer le héros au fil de ses aventures. La fin de votre récit se termine quand le héros quitte ce monde.
• le récit de personnage: c’est le cas où votre récit se centre sur un personnage. Normalement, à la fin du roman, le héros doit avoir évolué.
• le récit d’événement: l’équilibre d’un monde a été rompu. Un danger plane et le héros doit le contrer pour que la situation redevienne normale comme avant.
• le récit de questionnement: le personnage se pose des questions, à la manière des romans policiers.

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8e Conseil: créer un monde complexe est une tâche complexe. Tolkien a mis 14 ans pour finaliser son roman culte. Plus votre monde sera complet en amont avant la phase d’écriture, plus vous aurez des éléments pour vous mettre à l’ouvrage.

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Les 4 erreurs à éviter

Vous aurez compris que le monde de fantasy que vous allez créer doit être cohérent, convaincant et attirant.

1ere erreur: bannir les clichés. Une grande partie des histoires de fantasy sont basées sur l’oeuvre de Tolkien. En effet, c’est la base. Et si Tolkien a su créer un monde incroyable et fédérer de nombreuses personnes autour de son oeuvre, cela ne veut pas dire qu’il faut tout faire comme lui pour connaître le succès. Laissez donc la place à votre imagination et à votre fantaisie! Votre monde fantasy fort et marquant se doit d’être composé d’éléments forts et marquants.

Vous pouvez combiner des éléments de plusieurs périodes historiques. Vous pouvez mélanger les mythes et les légendes, en les sortant de leur contexte historique habituel. Donnez une vraie identité au monde que vous créez. Il doit sortir du lot.

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2e erreur: bannir les personnages clichés. Vous n’êtes pas obligés de coller tous les codes de la fantasy classique à vos personnages. Vous pouvez créer vous-même vos créatures légendaires. On a vu assez d’elfes et de trolls. Une fantasy efficace est une fantasy qui s’inspire des bases et des codes pour les réécrire et les tourner à sa sauce. Le monde que vous créez doit vous plaire. Evitez aussi qu’un personnage méchant ne soit que méchant et ne fasse que du mal autour de lui. Le monde n’est ni tout noir ni tout blanc.

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3e erreur: la magie que vous créez doit avoir des règles logiques. Vous devez passer du temps à créer votre univers magique. Elle fait partie de la société dans laquelle évoluent vos personnages. Elle doit donc être crédible, c’est-à-dire que tout le monde ne peut pas l’utiliser.

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4e erreur: le monde que vous créez ne peut pas ressembler au paradis. Un monde parfait est impossible. Il faut une histoire à raconter, mettre en place des conflits que vos personnages vont surmonter. Profitez des conflits que vous imaginez pour faire entendre votre voix sur certains sujets.

En guise de conclusion

La fantasy a longtemps été considérée comme un sous-genre, comme un genre littéraire mineur. Sauf qu’aujourd’hui, ce genre connaît un succès planétaire et occupe une place de premier choix. C’est une genre pluri-médiatique qui rapporte chaque année beaucoup d’argent.

On pourrait se demander pourquoi la fantasy passionne autant les gens. C’est un genre libre où tout peut arriver. Il n’y a pas de limites de lieux ni de temps. On peut s’affranchir de tous les préjugés que nous connaissons dans notre monde. Le terrain de jeu de la fantasy est l’Histoire, qu’elle soit idéalisée ou pas.

La fantasy décrit toujours un monde attractif, même quand elle est sombre et violente. Les lecteurs aiment se plonger dans des mondes imaginaires de légendes, peuplés d’êtres surnaturels. Ils sortent ainsi de leur quotidien.

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Je suis en pleine lecture de ton livre qui fourmille de formidables conseils et qui témoigne d’une riche culture. Je suis admirative, vraiment.

De Karine

Je me suis plongée tout de suite dans l’histoire, j’y étais, et j’aime l’avancée. J’aime beaucoup les descriptions, elles sont comme j’aime, simples, précises, évolutives, donc complètes sans être éternelles. L’écriture est facile à lire, ce que j’apprécie, vu mes difficultés. Facile à lire, mais riche, en vocabulaire et en images. J’avais vraiment l’impression des connaître ces femmes et leurs vies. Déjà fini ! Trop court à mon goût, et c’est rare que je sois si emballée dès le premier chapitre. Vivement la suite. Merci !

D’Isabelle

J’aime l’idée, et les personnages, je les trouve attachants.

De Françoise

J’ai téléchargé votre guide écriture à partir de Kindle Amazon. Je suis
dedans ! Très Intéressant, je vais m’en imprégner.

De Cécile

Je viens de lire l’article « lire et écrire donne des ailes » et cela m’a redonné une certaine confiance.
Je suis sur un projet d’écriture qui me tient à coeur mais je procrastine beaucoup et cela me met en colère, oui vraiment.
Je me fixe des objectifs de temps, essaie de m’organiser, me fixe une routine d’écriture,  mais je me laisse polluer par l’extérieur, et me donne des tas de raison de remettre au lendemain , à plus tard… (mais quand?).
Et pourtant quand j’écris, je suis bien, heureuse d’avancer sur un sujet qui m’est  cher (les migrantes avec qui je travaille) et l’envie d’aboutir dans mon projet est très prégnante.
J’ai acheté hier 299 conseils pour mieux écrire : une mine d’or même si certains items me sont familiers mais cela fait du bien de relire ce que l’on sait déjà.
Cela m’a boostée.
Je me suis bien évidemment reconnue dans ce que vous écrivez.
Je vous remercie Laurence.

De Céline

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Je vous remercie Laurence.

De France

J’ai commencé à lire votre guide d’écriture… j’aime beaucoup votre guide qui donne beaucoup de conseils sur l’écriture … je n’ai pas encore fini le livre car il comporte beaucoup de pages… bravo pour le travail que vous avez fourni.. c’est un vrai plaisir de le lire.

De Jean—Michel

Merci Laurence votre guide est une mine qui réveille les mots enfouis qui fourmillent dans le fond de mes peut-être neurones je creuse vos conseils pas comme un mineur de presque de fond mais comme un lent aéronaute emporté par un ballon de mots que j’espère devenir poétique

De Céline

J’ai trouvé le guide remarquablement complet et bien expliqué.  Je vais m’en servir pour faire des jeux cet été avec les enfants.  Merci infiniment pour ce beau cadeau. 

De Marie—Antoinette

 Puis j’ai acheté votre ouvrage “299 conseils pour mieux écrire” que j’ai fait connaître autour de moi et enfin je me suis inscrite afin de recevoir vos propositions d’écriture.

Je trouve vos deux ouvrages formidables. Ils ciblent très bien les difficultés que rencontrent ceux qui souhaitent se lancer dans l’écriture. Toujours encourageante, toujours positive, c’est un plaisir de vous lire : je prends note de vos conseils. Après… eh bien, on a le talent ou on ne l’a pas. Moi je ne l’ai pas,  mais…..j’ai plaisir malgré tout à écrire des souvenirs, raconter des faits, ou tout simplement transcrire la beauté de la nature et cela me convient.

Un grand merci à vous

Et pourquoi vous laisser tenter par mon guide sur le bien-être?

Beaucoup d’entre nous prennent des résolutions à chaque rentrée ou en début d’année, le but étant de les tenir et d’avancer….Combien d’entre vous y parviennent? C’est toujours la même histoire: vous êtes paré de bonnes intentions … qui ne durent jamais dans le temps!
Le guide que j’ai conçu pour vous va vous aider à tenir vos résolutions. En mettant mes 10 rituels en place, votre vie va changer au quotidien. Vous vous sentirez plus libre, plus efficace, plus organisé. 
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Et vous? Qu’attendez- vous pour mettre en place mes 10 rituels? 

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Qu’attendez-vous pour vous lancer? La fin de l’année approche et il serait temps de commencer 2024 avec le plein d’énergie!

Je vous offre un extrait du rituel N° 1:

Rituel 1 : écrire 3 événements positifs de la journée

Il paraît que 40% de ce que l’on fait est déterminé par des habitudes, et non par des décisions, ni des choix éclairés et conscients.

Ce rituel 1 que je vous propose est à mettre en place le soir, après votre journée. Dans votre lit, ou dans un endroit calme de votre choix, dressez le bilan de votre journée, uniquement d’un point de vue positif en choisissant 3 événements. Cela peut concerner des choses qui peuvent nous paraître insignifiantes, voire modestes, telles qu’écouter un oiseau gazouiller, le bruit du vent dans les feuilles

d’un arbre, un rayon de soleil qui caresse notre joue, le sourire d’un enfant ou d’une personne âgée, boire un café avec un collègue, une anecdote, un détail, une rencontre, une émotion, un bon petit plat, un épisode d’une série, etc.

Pour ce faire, choisissez un joli carnet. Vous inscrivez la date et vous notez ces 3 événements positifs. Cela ne vous prendra pas plus de 10 minutes.

Si vous êtes plutôt branché ordinateur, utilisez un fichier dédié à la pratique pour faire ce travail. Il existe aussi des applications sur votre téléphone portable, Smylife ou The Gratitude Garden, par exemple. Je l’ai testée pendant plusieurs mois et je valide, pour celles et ceux qui ne veulent pas prendre le stylo.

En vous appliquant simplement à identifier 3 choses positives par jour, vous finirez par changer de perspective sur votre vie. Il ne s’agit bien évidemment pas de se forcer de voir « la vie en rose », ni de nier l’existence d’événements négatifs qui peuvent survenir dans la vie de chacun.

L’objectif de cet exercice consiste plutôt à rétablir un équilibre en redonnant au positif la place qui lui revient. Tous les jours, pendant au moins trois semaines, soit 21 jours, mettez par écrit ces 3 choses positives. Pour chaque élément positif, essayez d’en identifier les causes.

Si vous vous contentez simplement de réfléchir à tout cela sans rien consigner, vous n’obtiendrez pas l’effet recherché.