Ecrire partout tout le temps, les autrices et auteurs connaissent bien cette envie frénétique. Il est possible d’écrire partout, y compris dans des endroits insolites. Dans un café, bruyant ou pas, dans la voiture, dans la salle d’attente du médecin, au petit coin, dans un coin de sa cuisine. Il n’est pas utile d’avoir son ordinateur à portée de main. Le téléphone portable, une tablette ou un carnet suffisent amplement. Ou le verso d’un ticket de caisse au besoin, une serviette en papier ou un bout de papier toilette!
Les possibilités sont multiples. Il convient de rester équipé pour ne pas laisser échapper l’inspiration. L’imagination ne prévient pas quand elle toque dans la tête. Evidemment, il est préférable d’avoir un lieu au calme bien à soi, un bureau éloigné de toute agitation familiale, un cabanon au fond de son jardin, un lieu de prédilection où on se sent bien et créatif.
Un auteur a besoin d’emmagasiner un maximum de matière, quel que soit l’endroit et le support. Tout est bon pour capturer des mots, des pensées, des phrases, des informations. Il existe même la fonction de notes dans chaque téléphone portable.
Pour écrire cet article, je m’inspire librement du site Librinova.
Ecrire chez soi
Même si vous n’avez pas de bureau dédié à votre écriture, vous n’avez aucune excuse pour ne pas vous y mettre. Votre salon ou votre chambre peuvent devenir des endroits idéaux pour mettre de l’ordre dans vos pensées et écrire. Ordinateur pour les plus technophiles, carnet et stylo pour les classiques, votre chat qui vous chatouille les pieds pendant que vous sirotez un thé… pas mal, non? Ca sent le vécu!
Il n’est nul besoin de chercher des coins exceptionnels pour que le flot de mots s’écoule: tout ce qu’il faut est un endroit calme, à l’abri des regards indiscrets. Les écrivains célèbres aiment s’enfermer dans leur cabinet pour écrire, notamment Émile Zola ou Victor Hugo.
Et si vous avez besoin de silence, vous pouvez toujours profiter de la nuit, quand le commun des mortel est endormi. Parmi les écrivains noctambules et insomniaques, Marcel Proust, qui se couchait généralement au moment de l’arrivée du premier quotidien du matin ou Balzac qui buvait plus d’une dizaine de cafés par jour.
Romain Gary – Crédit photo: osez-ecrire-votre-roman.com
Mais si vous n’aimez pas vous isoler pour écrire, pourquoi ne pas profiter du soleil et vous aventurer en plein air ? Vous pouvez également trouver votre coin à vous dans les lieux publics : dans votre café préféré ou dans le parc d’à côté par exemple.
“Votre chambre à vous”, comme l’appelait Virginia Woolf, peut être votre chambre, un café, votre bureau, votre salon, un banc dans un parc, peu importe. Ce qu’il faut, c’est que vous créiez une habitude de vous y sentir à l’aise afin de déclencher en vous une émotion agréable, inspirante qui vous pousse immédiatement à écrire. Créer ce qu’on appelle un ancrage.
Ecrire dans un café
Variante de l’écriture chez soi, le café fait partie des endroits inspirants. Vous vous donnez des airs d’intellectuel quand vous vous installez avec votre ordinateur sur une petite table et que vous tapez inlassablement sur votre clavier pour ne pas perdre le souffle de l’inspiration… Vous pensez sans doute aux discussions engagées de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir quand le serveur vous rappelle que le café va bientôt fermer. Il vaut la peine d’essayer d’écrire dans cet endroit, quoique bondé et bruyant. Cependant, c’est un point de vue privilégié, qui permet de jeter un regard nonchalant sur la ville.
Plongés dans la vie réelle, vous pourrez observer les gestes ordinaires des gens et même établir un lien avec eux tout en les questionnant. Les écrivains-reporters, qui font souvent des enquêtes sur le terrain, profitent de l’expérience des personnes qu’ils rencontrent pour rendre leurs récits plus vivants. Et puis, on ne sait jamais, une discussion ou une rencontre inattendues peuvent inspirer de belles histoires !
Crédit photo: ecrire pourleweb.com
Ecrire dans un parc
Vous avez tous un banc préféré dans votre parc favori, n’est-ce pas ? Vous vous en approchez comme s’il y avait votre nom dessus : les oiseaux chantent, la brise court parmi les arbres, les gens se promènent… Vous pouvez imaginer des histoires de vie et attribuer des caractères-types aux personnes que vous croisez dans l’allée, au couple qui se dispute, à la fille qui lit sur le banc à coté de vous, au joli garçon qui parle au téléphone. Comme l’écrivain-flâneur et les reporters, vous préférez vous promener en plein air et vous inspirer de personnes réelles pour votre roman.
D’ailleurs, il existe des ateliers d’écriture qui proposent ce genre d’endroit pour écrire. L’atelier Grain de sable, organisé par l’association Clair de dune, s’est réuni, mardi 26 juin, pour écrire dans le parc de Perharidy, sous l’ombre douce des arbres. Pour ce dernier atelier avant la pause estivale, Nelly Crenn a proposé de créer un « pitch » critique sur l’œuvre de son choix, puis, de jouer les voyeurs bienveillants ou pas. Ce moment de sérénité a inspiré les sept participants qui ont créé des textes poétiques, drôles et toujours surprenants.
Crédit photo: letelegramme.fr
Ecrire au bord de la mer
Pas seulement un lieu pour se détendre, faire du surf ou bronzer, mais aussi et surtout un lieu où l’on peut écrire ! La mer rappelle l’enfance, d’une certaine façon elle semble nous parler de sa voix rassurante ou farouche, selon les cas… L’eau, élément mélodique et rythmique, représente le changement et la fluidité. Le bord de la mer est l’endroit privilégié pour ceux qui écrivent d’un jet et préfèrent se livrer à l’élan de l’inspiration en solitaire.
Parmi les écrivains inspirés par cet endroit enchanteur, il y a Jules Vernes, Herman Melville et Ernest Hemingway. Tels les écrivains voyageurs, qui aiment le contact avec la nature, elle vous inspirera pour décrire des panoramas à couper le souffle et une nature exceptionnelle.
Ecrire dans une résidence d’écriture
Dans de nombreuses régions, il existe des résidences d’écriture pour écrivains en herbe. Il a un réseau national des résidences d’écriture.
Ces résidences se trouvent souvent dans de beaux endroits, à la campagne ou au bord de la mer. Le séjour peut être plus ou moins long, payant ou pris en charge.
Voici quelques avantages des résidences d’écrivain:
- Sortir du quotidien : pour certains auteurs, le quotidien est l’ennemi ultime. Ils ne trouvent pas le temps d’écrire, ne parviennent pas à trouver l’inspiration… Participer à une résidence d’auteur permet de se consacrer essentiellement à son projet dans un cadre différent.
- Partager ses connaissances : en plus de l’écriture, l’écrivain hébergé par une résidence d’auteur doit faire profiter de ses connaissances les organismes partenaires (école, collège, lycée, CCAS, maisons de retraite…)
- N’avoir aucun frais et parfois, recevoir une rémunération : certaines des résidences permettent d’accéder à des bourses locales ou régionales d’un montant variable. D’autres se contentent de limiter les frais des auteurs en leur offrant un toit, le couvert et en défrayant leurs voyages.
Crédit photo: fondationgacha.org
Et quelques inconvénients
- Pas toujours facile avec un emploi : la plupart des résidences d’écrivains durent deux à trois mois. Les auteurs qui ont fait de l’écriture leur métier pourront donc y trouver un fort intérêt tandis que ceux qui ont un poste à côté trouveront la solution inadéquate.
- Être édité à compte d’éditeur : parmi les conditions d’accès communes à toutes les résidences d’auteur : avoir déjà été publié à compte d’éditeur ou avoir un contrat signé avec un éditeur pour le projet en cours.
- Avoir la capacité et l’envie de transmettre : toutes les résidences d’écriture demandent aux écrivains de donner de leur temps pour la réalisation de projets et d’ateliers avec les organismes partenaires… Or tous les écrivains ne savent pas parler d’écriture. Plus encore, certains se sentent mal à l’aise en public – qui plus est devant un public d’enfants / de jeunes.
5 exemples de résidences d’écrivains
Dans le Jura, à Saint-Claude, la résidence La Traverse accueille un poète à la fois de 3 à 5 mois. Deux solutions pour y rentrer : être éligible au CNL (Centre National du livre) afin de bénéficier d’un crédit de résidence ou habiter hors de la région Franche-Comté et avoir publié un ouvrage à compte d’éditeur. Environ 30 % du temps de l’auteur doit être consacré à la participation à des événements culturels, tandis que 70 % sont consacrés à son projet. En échange, une allocation de 2000 € lui est versée et l’association prend en charge les frais d’hébergement et de transport, laissant les frais de restauration à la charge de l’auteur.
A Brive-la-Gaillarde en Corrèze, le programme “Ecrire à Brive” accepte les auteurs de toutes écritures (récit, roman, littérature jeunesse). La ville accueille régulièrement des écrivains pour des périodes de 1 à 3 mois. L’auteur ne doit pas vivre dans la région Limousin, doit avoir été publié à compte d’éditeur et écrire en langue française. Environ 30 % du temps de l’auteur doit être consacré à la participation à des événements culturels. En échange, les conditions matérielles offertes par la ville sont intéressantes puisqu’une bourse alloue 2000 € par mois à l’auteur en plus du remboursement des frais de restauration et de transport.
A Luçon en Vendée, la Résidence d’animations territoriales du Pays né de la mer accueille un auteur de littérature jeunesse tous les deux ans pendant 2 mois. Les conditions d’accès sont assez strictes puisqu’il faut être auteur / illustrateur d’au moins trois livres publiés à titre individuel ou collectif par une maison d’édition professionnelle et avoir un projet d’écriture ou d’illustration à destination du jeune public à développer pendant la résidence.
Le tout sans résider en Région Pays de la Loire. La résidence s’engage à ce que l’ensemble des animations (temps de préparation et de suivi inclus) n’excède pas 30 % du temps global de présence de l’auteur. Une allocation de 2000 € est versée à l’auteur et la résidence prend en charge les frais d’hébergement et de transport (laissant les frais de restauration à la charge de l’auteur).
Un auteur en herbe peut aussi faire une retraite d’écriture dans une abbaye, comme dans l’Abbaye de La Prée dans l’Indre à quelques kilomètres de Bourges, qui reçoit 7 auteurs pendant 11 mois. Pour s’inscrire, il faut avoir déjà publié au moins deux romans à compte d’éditeur. Les frais de restauration, de téléphone ou encore de déplacement sont à la charge de l’auteur et aucune allocation ne lui est offerte.
Vous pouvez tout aussi bien faire une retraite dans un monastère. Vous ne serez pas dérangé … Dans les Alpes Maritimes, le monastère de Saorge vous accueille pour des séjours de maximum 3 mois. Une aile est consacrée à l’accueil des auteurs, tandis qu’une autre partie du bâtiment permet les rencontres littéraires, les ateliers d’écriture… Il faut déjà avoir publié à compte d’éditeur ou avoir passé un contrat avec une maison d’édition. Le séjour est payant : 160 € pour 15 jours, 220 € par mois. Les écrivains s’engagent à participer à au moins une rencontre avec le public sans contrepartie financière pendant son séjour.
Un autre exemple à Montauban
Depuis 2017, sous l’impulsion de la DRAC Occitanie, la Direction du développement culturel et du patrimoine de Montauban et l’association Confluences proposent une résidence d’écriture à Montauban. Cette résidence de création et de médiation a pour objectifs de soutenir la création littéraire, d’inviter un auteur ou une autrice à porter un regard singulier sur un territoire et ses habitants ainsi que sur les structures culturelles qui le composent, mais aussi de permettre à un public varié de rencontrer un artiste, de découvrir une pratique littéraire et artistique ainsi qu’une démarche de création.
Ainsi, elle vise notamment à favoriser l’accès à la culture dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville de Montauban, en accompagnant ses habitants dans un objectif de renforcement du lien social et d’intégration et en portant une attention particulière aux jeunes et aux femmes. Elle rentre alors en cohérence avec les objectifs du contrat de ville de Montauban et les orientations en matière de politique de la ville.
Autour d’une thématique singulière, chaque édition met en lumière un établissement culturel de la ville : le Centre du patrimoine en 2017-18, le Muséum d’Histoire naturelle en 2018-19, le Pôle mémoire en 2019-20, les Salles de spectacle vivant en 2021, la médiathèque Mémo en 2022, le Pôle des enseignements artistiques (Conservatoire de danse, musique, théâtre et École de dessin et d’arts plastiques) en 2023.
Cette 6e édition 2023-2024 de la résidence d’écriture, ouverte à tout auteur ou autrice de langue française, se déroulera sur une durée de dix semaines réparties entre l’automne 2023 et le printemps 2024.
En collaboration avec l’association Confluences, le Pôle des enseignements artistiques et la médiathèque Mémo, plusieurs partenaires sont également étroitement associés au projet : les services de l’État (DDETSPP, Préfecture, Éducation Nationale…), la Direction Politique de la Ville, Laïcité et Santé, ainsi que des associations sociales et des établissements scolaires.
Autour du thème Écrire la scène, l’auteur ou l’autrice accueilli proposera un projet de création individuelle et collective en s’immergeant dans l’environnement de son lieu de résidence et en particulier dans l’univers du Pôle des enseignements artistiques et, plus spécifiquement, son département Danse. Il ou elle s’engagera également dans une démarche d’éducation artistique et culturelle, allant vers les publics les plus divers, donnant à voir et à partager la recherche artistique qui l’anime.
Ecrire un roman sur la paillasse d’un laboratoire
Brandon Taylor a conçu « Real Life », son premier roman, quand il était doctorant en biochimie. Une fiction autobiographique rédigée tout à fait scientifiquement. S’il n’est pas toujours déterminant d’apprendre où un auteur travaille – à son bureau, au café ou dans son lit ? –, l’endroit où Brandon Taylor a écrit son premier roman en résume une part de l’originalité.
“Real Life” est né sur la paillasse d’un laboratoire, à l’université du Wisconsin à Madison, pendant que des nématodes (« des vers microscopiques autonomes vivant dans la terre ») subissaient diverses modifications génétiques. L’expérience ne nécessitait une intervention que toutes les quinze minutes. Entre chaque manipulation, le doctorant revenait à son manuscrit.
Il a travaillé 15 heures par jour et la moitié de la nuit. En 5 semaines, le roman était achevé. « C’était très intense et brutal, je ne procéderai plus jamais ainsi », reconnaît-il, de passage à Paris, lors d’un entretien avec « Le Monde des livres ».
Brandon Taylor – Crédit photo: komitidfr
Si, aujourd’hui, Brandon Taylor enseigne la création littéraire à l’université de New York, il était à l’époque, en 2019, un étudiant en biochimie sous pression. Son patron de laboratoire exigeait de lui des résultats rapides. Dans cette tension, le jeune chercheur y voyait justement une opportunité. Lui qui avait déjà publié des nouvelles se fixait comme objectif d’écrire une fiction le plus vite possible, persuadé qu’elle échapperait ainsi au sort des débuts de roman qui végètent sur son disque dur.
La résidence Jan Michalski
La résidence d’écriture de la Fondation Jan Michalski est oncçue pour offrir un environnement propice à la création littéraire et soutenir les autrices et les auteurs de l’écrit. La Fondation propose un ensemble original de 7 modules d’habitation destinés à accueillir écrivaines, écrivains, traductrices et traducteurs en résidence pour des séjours à durée variable. Suspendues à la canopée ajourée abritant la Fondation, ces habitations, appelées « cabanes », offrent les conditions idéales à toute personne souhaitant commencer, poursuivre ou finaliser un projet d’écriture.
Ouverte à tout type d’écriture et à toutes les langues, la résidence accueille en priorité des écrivaines, écrivains, traductrices et traducteurs. Les séjours, de 2 semaines à 3 mois, peuvent être effectués individuellement ou en binôme pour des projets où l’écriture croise d’autres disciplines. C’est ainsi une quarantaine d’auteures et d’auteurs venus du monde entier, novices ou confirmés, qui bénéficient chaque année d’un temps dédié au développement d’un projet d’écriture.
Un pourcentage des résidences est réservé au “nature writing”, une forme de fiction ou de non-fiction créative qui sensibilise à la nature, prépare à un mode de vie durable, et aide à comprendre de façon profonde les interconnections socio-environnementales et les conséquences des actions humaines sur la nature.
Les résidences sont ouvertes à tout type d’écriture. Si les écrivains et les traducteurs sont accueillis en priorité, le centre reste ouvert à d’autres disciplines où l’écriture serait au centre du projet. Les séjours peuvent être effectués individuellement ou en binôme.
La Fondation Jan Michalski est située au pied du Jura suisse à Montricher. Le village se trouve à environ 30 minutes de Lausanne et une heure de Genève. Six cabanes de la résidence font face au lac Léman et aux Alpes, la septième se tournant vers la forêt jurassienne. Une cabane fait office d’espace de cuisine, de vie en commun et de détente pour les écrivaines et les écrivains.
Critères et processus de sélection
L’évaluation des candidatures se fera sur la qualité du projet, l’adéquation entre le projet et la durée du séjour demandée ainsi que sur le parcours professionnel du candidat. Pour les candidats débutants, sur la qualité de leur projet et la motivation qu’ils·elles sauront mettre en avant dans leur dossier. Une commission de sélection présidée par Vera Michalski-Hoffmann statuera sur l’ensemble des dossiers. Les candidats seront tenus informés par email de la décision de la commission.
Calendrier
- Dépôt des dossiers pour les résidences 2024 : du 6 juin au 14 septembre 2023
- Annonce des résidents sélectionnés : décembre 2023
- Accueil des premiers résidents : février 2024
Procédures de candidature
L’inscription et le dépôt des candidatures se font à travers un formulaire à remplir en ligne. Veillez à bien suivre les différentes étapes et à bien envoyer les documents demandés.
Tout dossier incomplet ne sera pas pris en compte.
La rédaction du dossier de candidature doit être en anglais ou en français, mais les extraits de publications ou de projets d’écriture peuvent être joints en toute langue.
https://fondation-janmichalski.com/fr/residences/postuler
En guise de conclusion
J’aurais pu citer d’autres résidences d’écriture, mais cela aurait été fastidieux de par le nombre conséquent. J’ai choisi les lieux les plus probants. Je me verrai bien résider en Suisse dans un des chalets de la Fondation Jan Michalski.
Une résidence d’écrivain n’est pas une maison d’écrivain. Cela s’entend. Les deux ont sans doute vu naître des chefs d’oeuvre, mais elles ne décrivent toutefois pas exactement la même chose. Les résidences d’écrivains sont des lieux de création, des lieux qui offrent des conditions de vie et de travail propices à la création littéraire.
Ce sont souvent de belles bâtisses entourées de verdure, inspirantes et joliment décorées. Certaines résidences d’écrivains sont très célèbres, comme la Villa Médicis à Rome, la Villa Kujoyama à Kyoto ou encore la Villa Yourcenar. J’ai préréfé évoquer les moins connues!
bonjour Laurence, personnellement j’adore écrire dans les cafés, le brassage socio-culturel m’amuse et les bribes de conversations captées à droite et à gauche sont un super terreau pour mon imagination
Bien d’accord. Les cafés et les bistrots, les cafés à chats et les cafés-livres ! C’est du sucre d’orge pour écrire. Mais mon lieu favori c’est le R.E.R.!! Idéal pour les haïkus et les chroniques. Annie