Pour écrire cet article, je fais un résumé du livre “Manuel d’autothérapie par l’écriture” de Jean-Yves Revault, publié aux éditions Jouvence, dont le sous-titre est “écrire pour s’épanouir”. En 1992, l’auteur présentait sa méthode de développement personnel pour la première fois: la thérapie par l’écriture, où le travail se fait exclusivement par écrit et sans contact physique entre le thérapeute et le patient.

Ce livre se propose de nous faire découvrir les fils invisibles, de nature spirituelle et psychologique, qui nous gouvernent et qui font qu’on est bien ou mal dans sa peau. Notre état de bien-être dépend du degré d’adéquation existant entre nos conditions de vie (choisie ou imposée par les événements), notre histoire familiale, nos valeurs, nos croyances, nos préjugés, etc., très souvent inconscients.

Ce livre a donc pour but de nous aider à devenir un être libre et épanoui. Vaste programme, mais qui est possible. Cet ouvrage comprend deux parties: la première tourne autour de la notion de guérison, dont le but est d’écrire des textes libérateurs. La seconde donne au lecteur les moyens de se libérer de ses carcans pour trouver la pleine estime de soi.

Comment fait-on quand on se met en couple? Comment fait-on pour élever nos enfants? Comment fait-on pour travailler avec des collègues? On ne reçoit pas de guide pour nous guider pas à pas dans la vie. Nous avons des idées, souvent vagues, et qui en sont jamais vraiment conscientisées. Personne n’écrit noir sur blanc sa conception du couple. On formule des choses, mais qui restent des mots envoyés en l’air. Cela peut devenir une des causes du mal-être.

L’autre grande cause du mal-être provient des traumatismes subis pendant l’enfance. Chaque personne a sa façon de vivre et de grandir avec cela. Néanmoins, l’écriture peut nous aider à y voir plus clair en nous-mêmes, et ainsi franchir le premier pas vers la libération. On ne peut se libérer que de ce qui est connu, repéré, nommé.

Ceci n’est que la première étape d’un travail de reconstruction, de reprogrammation qui doit être engagé pour que la libération soit vraiment effective. L’acte d’écrire est souvent considéré comme un acte d’autoguérison. Il n’existe qu’une seule véritable maladie: celle de n’être pas soi-même. Par la magie de l’écriture, Il est possible de guérir de nos “bleus à l’âme”, de nos traumatismes, de nos fruistrations, de nos manques d’amour. Avec l’écriture, tout est possible: réparer le passé, inventer l’avenir, vivre pleinement le moment présent.

Jean-Yves Revault est né en Anjou en 1948 et il a créé, en 1992, la Thérapie par l’écriture. Il anime des stages d’écriture, en France et en Suisse, dont le fameux stage d’écriture primitive depuis les années 2000. Il donne des conférences sur l’écriture libératrice, notamment pendant la Semaine de la Langue Française. Il vit en Vendée où il écrit et participe à la vie culturelle locale. Il a également écrit une pièce de théâtre posant les problèmes de la fin de vie.

Un de ses ouvrages les plus connus est “La Route du Coeur”, récit de son voyage jusqu’à Jérusalem, seul et à pied. Il est l’auteur d’une vingtaine de livres sur les thèmes de la guérison par l’écriture et de l’accompagnement d’un parent dépendant. Il a été conseiller en communication pendant 17 ans.

Crédit photo: thebookedition.com

Selon Jean-Yves Revault, la guérison est le résultat d’un processus remettant en harmonie un corps qui se caractérisait par une disharmonie de son état ou de son fonctionnement. Par corps, on entend le corps physique, le corps émotionnel, le corps mental et le corps spirituel. Dès qu’un des corps est en disharmonie, des troubles apparaîssent, soit des troubles lésionnels (atteinte anatomique de l’organisme), fonctionnels (dysfonctionnement organique) ou sensoriels (perturbation du psychisme et de la sensibilité), selon la théorie de Léon Vannier, homéopathe du XXe siècle.

Comme il est dit en Orient dans de nombreuses pratiques, l’énergie suit la pensée. Le trouble sensoriel précède toujours le trouble fonctionnel, lequel précède à son tour le trouble lésionnel. Ou ‘psychosomatisation’, mot que notre société moderne s’emploie à utiliser; on parlera plutôt de ‘disharmonie’. Tout le monde connaît la formule “mettre des mots sur ses maux”.

En décrivant son stress par écrit, une personne pourra voir apparaître spontanément sur sa page blanche, par association d’idées, les souvenirs révélateurs. Si la personne ne fait rien et qu’une situation perdure des années, elle finira immanquablement par être atteinte au niveau physique, qui fragilisera la personne.

Léon Vannier-Crédit photo: babelio.fr

Plus le plan physique sera atteint, plus il faudra de temps pour qu’une solution apparaisse. Le processus pour aller mieux est: améliorer son équilibre psychoaffectif, mettre en place de nouveaux comportements plus harmonieux vis-à-vis de soi, des autres, de l’univers, se réparer physiquement natuellement.

C’est parce que l’écriture permet une remise en harmonie plus ou moins importante de l’individu avec son environnement psychoaffectif qu’elle engendre un processus de guérison. L’écriture sera plus efficace si le sujet est jeune. Les effets bénéfiques pour soi commencent à sa faire sentir bien après le début d’un changement. Le processus de guérison peut être long. Il faut se débarrasser de ses anciens comportements et en créer d’autres pour que cela fonctionne.

Le processus de guérison peut même être douloureux parfois, sur différents plans. On peut être vite tenté de retourner dans l’ancienne attitude dite de “confort” que l’on connaît, tout en sachant qu’elle n’est pas bonne pour nous. Il faut du courage pour maintenir une nouvelle attitude.

Il existe 2 manières de soigner à partir du processus e dégradation possible de la santé morale ou physique, ainsi que l’exprime le petit schéma ci-joint:

La première manière de soigner relève de la médecine occidentale qui s’efforce de traiter les effets apparents: douleurs, angoisses, dysfonctionnements de tous ordres. La seconde manière de soigner cherche plutôt à remonter à l’origine du mal, en tout cas à décrypter le cheminement par lequel on aboutit à tel ou tel symptôme extérieur. Par rapport à ces deux approches, l’écriture est polyvalente. Selon les cas, elle agira sur les effets ou sur les causes initiales.

On peut écrire pour se libérer d’un trop-plein émotionnel, d’une souffrance, d’une peur ou d’une révolté, lié à un événement. Ecrire permet en ce cas de répondre au malaise du moment, d’atténuer la souffrance que l’on subit. Le but est donc de soulager cette douleur le plus rapidement possible. Ce qui compte avant tout, ce sont les ressentis et non pas forcément les faits.

En écrivant, on libère une partie de sa tension, donc de sa disharmonie intérieure. Cela évitera ou atténuera les effets néfastes sur la santé de la personne. L’écriture spontanée peut être un peu libératrice; elle aide ponctuellement, mais ne résoud rien durablement.

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Il existe une autre forme d’écriture qui agit sur les couches profondes de la mémoire et sur les contenus inconscients. Un problème actuel peut être relié à un problème ancien, qui en constitue la vraie source énergétique. Comment alors se libérer de ces traumas anciens qui régissent nos réactions? Il est très douloureux de se replonger dans son passé intime. Mais pour se libérer de ce passé, il convient pratiquement de le revivre. Il s’agit de “rentrer dedans” avec toute la force émotionnelle liée à l’origine du souvenir.

La non-acceptation de soi est toujours liée au regard des autres. Et le premier de l’autre est celui de la mère, bien avant le père. Le regard signifie l’amour, qui devrait être présent dans les paroles, les regards, les gestes tendres. Combien de maux pouvons-nous avoir si l’amour d’une mère est plus ou moins défaillant? En tout cas, des difficultés physiques et psychiques. Rappelons qu’il y a toujours un drame personnel derrière une incapacité à aimer pleinement son enfant. L’auteur ne culpabilise pas les mères.

Il arrive qu’une personne, ayant eu des problèmes relationnels avec sa mère ou son père, ait tendance à généraliser ses relations difficiles à toutes les femmes ou à tous les hommes. Et ces blessures sont solidement ancrées. Dans ces conditions, il est difficile d’être soi-même. Et l’enfant peut alors culpabiliser en grandissant. Comment s’épanouir dans ces conditions? Certains enfants se sentent enchaînés, voire esclaves. Il est souvent difficile de se libérer de l’empreinte de ses parents, qu’on le veuille ou non.

Il faudra, à un moment donné ou un autre, récupérer ces manques originels, soit crever l’abcès qui fait souffrir. S’il n’y a jamais d’explosion libératrice, l’énergie ainsi bloquée suscitera, à la longue, différents troubles et dysfonctionnements, dix ou vingt ans plus tard, peut-être ou plus. L’enfant peut aussi entrer en révolte, qui ne sera pas comprise et pour laquelle il recevra des reproches.

Crédit photo: onemum-show.fr

L’écriture est alors utile et permet de se reconnecter aux souffrances passées afin de les expluser verbalement. C’est une première étape. Il est important de ne pas retenir les émotions liées aux souffrances passées (colère, violence, haine). Il ne faut pas en avoir peur. En se libérant, on est amené à enfreindre un tabou énorme: le sacro-saint respect des parents. Soit on se libère, soit on reste enfermé dans le piège infernal tissé autour de soi par les autres et nous-mêmes.

Pourquoi un animal sauvage aurait le droit de réagir s’il est attaqué et pas nous? C’est un réflexe de survie pour l’animal. La colère ressentie n’est pas une faiblesse. Au contraire, c’est bien une force. Si une personne inhibe ses colères, le résultat est toujours catastrophique en termes d’épanouissement personnel. Cela conduit à la dévalorisation de soi, à la frustration, au malaise physique et moral. Que devient une énergie qui ne peut s’exprimer? Elle détruit de l’intérieur et empêche toute réconciliation avec soi-même.

Crédit photo: lehuffingtonpost.fr

Jean-Yves Revault donne ici des exercices à faire:

  • Cherchez dans votre vie passée (depuis l’enfance jusqu’à aujourd’hui) les moments où vous avez senti en vous une sorte de nécessité de concrétiser des idées, des sentiments, des désirs. Ecrivez-les en indiquant les niveaux atteints de concrétisation.
  • Parmi ces exemples, lesquels vous paraissent aujourd’hui avoir joué un rôle déterminant (ou important) dans votre vie? Pourquoi? Vos exemples peuvent aussi bien concerner les cas où vous avez réussi à concrétiser que ceux où vous n’avez pas réussi à concrétiser.

Ce exercice est très utile pour une personne désirant faire un chemin de connaissance de soi, car il ouvre sur la lucidité. Il permet de mieux comprendre sa vie, les orientations prises, les erreurs éventuelles, les mauvaises directions empruntées. C’est en comprenant notre passé que nous pouvons construire notre avenir.

L’être humain est en quelque sorte un mélange de 3 êtres intérieurs:

  • un être essentiel
  • un être réel
  • un être apparent.

L’être essentiel représente notre essence et est donc abstrait. Il s’agit d’une entité spirituelle, enfouie en nous. Chaque être essentiel serait caractérisé par son lien spécifique avec les grandes énergies cosmiques qui animent l’univers et les planètes. Jean-Yves Revault tient à préciser que nous sommes toutes et tous une étincelle divine animée par un principe de vie qui nous relie aux grandes forces de vie.

Notre être essentiel nous est personnel. C’est la réalisation de soi. Toute écriture rédigée en conformité avec notre être essentiel donne un sentiment profond d’harmonie et de réalisation juste. Malgré d’éventuelles difficultés, il entraîne une confiance intérieure.

L’être réel est en construction permanente, de la conception jusqu’à l’âge de 5-6 ans. Les blocages peuvent survenir qui jetteront un voile sur notre être essentiel. Plus les voiles sont jetés tôt, plus l’être essentiel est difficile à révéler. Il sera possible, grâce à des exercices d’écriture automatique, pour révéler des événements anciens et cachés.

L’être réel a tendance à toujours faire ce qu’il veut en fonction des énergies qui le traversent à un moment donné. Les personnes encore proches de leur être réel savent vivre ici et maintenant, ce qui est l’un des secrets de l’économie d’énergie. Il connaît l’immensité de ses réserves inépuisables et de ses forces de vie.

L’être réel ignore la trahison. Il en fera l’expérience à ses dépens très souvent et apprendra ainsi la méfiance, qui finit par douter de soi. L’avantage pour un être réel, c’est qu’il ne manifeste pas de blocage face à ce qui est nouveau. Il n’interprête pas sans arrêt ce qu’il vit et ne voit pas le monde qui l’entoure en fonction de ses peurs. Il vit tout simplement. Il ne craint pas le ridicule.

Crédit photo: eolepsy.fr

Tous les attributs de l’être réel paraissent idylliques, mais il est aussi confronté aux aléas de la vie. La réalité vécue par toutes et tous a fait pleuvoir sur nous tabous, contraintes, interdits, règles rigides…, Tout cela nous a mutilés, déformés, plus ou moins anéantis. De l’être réel, nous sommes devenus un être apparent.

L’être apparent est le relais des deux autres êtres. Cet être se construit tous les jours comme compromis acceptable entre l’être réel et les systèmes de valeurs auxquels il est soumis. Cette recherche d’un compromis provient de notre besoin de nous sentir aimés. Cette aspiration est plus forte que nous.

Certaines personnes développeront un esprit comme un mouton, obéissant aveuglément aux normes du groupe, permettant ainsi d’être accepté et aimé. Cela finira, un jour ou l’autre, par créer des conflits à l’intérieur de l’individu. Il faudra, à un moment donné, identifier ses besoins propres, pour ne plus se laisser influencer par les autres.

Crédit photo: carnetpsy.com

Tout être est écartelé entre sa vérité et celle qu’on lui impose (toute-puissance parentale ou émanant d’une autre autorité), écartelé entre le bien et le mal. Notre esprit est souvent confus, car il est difficile pour certaines personnes de savoir réellement ce qu’elles ressentent. Nous avons été éduqués à obéir, à ne pas penser par nous-mêmes, à respecter sans trop nous poser de questions, ou alors en silence. Cette pression est terrible.

L’être apparent subit en permanence des contraintes, ce qui l’oblige à agir sous l’influence extrêmement complexe de valeurs. Nous sommes comme des marionnettes animées par des milliers de fils. Face aux mêmes circonstances, nous reproduisons les mêmes réactions et comportements. Il en sera toujours ainsi, tant que nous n’aurons pas percé nos propres secrets.

L’écriture sera franchement libératrice au niveau du déconditionnement de l’être apparent, dont les exercices viseront à faire “comme si” nous étions libérés de tel interdit ou de tel tabou. Dans nos textes, on se prend pour une autre personne qui a du pouvoir et les textes ainsi écrits redonnent une dimension de pouvoir incroyable.

Une grande part de notre mal-être provient de cette lutte intérieure non reconnue entre ces deux êtres et accapare notre énergie vitale, qui s’affaiblit alors – fatigue, découragement, perte de confiance en soi, allergies, phobies, maladies chroniques, accidents parfois, difficultés de communication et relationnelles, angoisses…sont les indicateurs visibles de nos conflits intérieurs.

Beaucoup de personnes ont une incapacité viscérale à accepter la réalité telle qu’elle se présente. Mais la réalité dérangeante est toujours là si on n’agit pas. Nous souffrons et luttons désespérement pour trouver cette paix qui nous rendrait heureux. Si nous ne bougeons pas dans ce genre de situation, nous nous épuisons dans cette lutte. L’échec répété engendre un grand sentiment de frustration.

Face à une situation dérangeante, d’autres personnes pratiquent la politique de l’autruche; elles fuient! Cela peut être en s’éloignant géographiquement, en consommant de l’alcool, de la drogue, en étant boulimique, etc. Nous élaborons une stratégie de compensation face à la situation dérangeante.

Il est toujours possible par l’écriture de débusquer ces mécanismes mis en place par notre être apparent pour nous permettre d’affronter les situations dérangeantes de notre vie, sans remettre en question nos systèmes de valeurs. Il convient de se laisser aller à écrire librement la solution idéale, celle qui vient du fond du coeur, à une situation dérangeante. Nous pouvons stimuler la libération par l’écriture, car sur notre page blanche, nous voyons apparaître des idées, des solutions, des suggestions qui, certes, nous bousculent, mais que nous sentons vraies pour nous.

Crédit photo: lesmotspositifs.com

Crédit photo: yvesmichel.org

Le travail d’écriture, visant à nous faire découvrir nos réponses de compensation, ouvre une perspective intéressante en termes de santé. Ce travail d’écriture nous permet de découvrir les désirs et les besoins de notre être réel (notre vrai moi en quelque sorte). Cela se nomme une prise de conscience. Cela aboutit à une énergie nouvelle. Le fait d’écrire la réponse de notre être réel et celle souhaitée par notre être apparent nous influence positivement.

Une énergie nouvelle circulera alors en nous et elle sera guérisseuse pour 2 raisons:

  • Cette énergie rétablit en nous la bonne vibration, nous met en contact avec nos forces spirituelles et avec les forces réparatrices de l’être essentiel.
  • Le fait d’agir conformément à notre vérité profonde est un acte d’amour et de confiance en soi, clé suprême pour être bien dans sa peau et faire disparaître bon nombre de difficultés, qui ne sont, en fait, que des conséquences des fausses réponses mises en place par notre être apparent.

Ce travail d’écriture forcément honnête passe par des prises de conscience souvent douloureuses, mais nécessaires. On ne peut se respecter que si on se connaît, en ayant appris à croire en soi. Notre éducation ne nous apprend pas à nous respecter nous-même. C’est une habitude à prendre, cela s’acquiert et c’est une libération. On ne peut pas passer une partie de son existence à vouloir plaire aux autres, à vouloir rentrer dans l’image que les autres ont de nous.

Comment avoir le respect de soi quand on a été bafoué, humilié, déshonoré? Comment pardonner dans ces cas-là quand notre esprit nous crie vengeance? Le désir de vengeance fait partie du respect de soi. On parle bien de désir, mais de vengeance réelle. Il est naturel d’éprouver le désir de se venger du mal qui nous a été fait. Cela n’est ni bien ni mal.

Si on tue ce désir de vengeance pour des questions morales, d’éducation, la pulsion naturelle en nous est alors inhibée avec toutes les conséquences désastreuses déjà évoquées. Il nous reste alors l’écriture, ce pouvoir tellements guérisseur pour notre être réel.

On ne peut qu’être dérangé en lisant ce texte. Pourtant, il est net, précis, sans hésitation et libérateur. La personne qui a écrit ce texte s’est sentie tellement plus légère après. Elle n’a pas oublié ce qui lui a été infligé, mais la violence s’est rééquilibrée et par conséquent, elle a pu tourner la page.

Crédit photo: linkedln.com

Définissez brièvement les principales “situations dérangeantes” auxquelles vous êtes confronté/confrontée et ce qu’elles provoquent en vous. Puis, pour chacune des situations, indiquez:

  • Quelle serait pour vous la solution idéale, sans réfléchir?
  • Quelles solutions avez-vous déjà essayées?
  • Pourriez-vous également indiquer quelles solutions de compensation vous avez essayé de mettre en place (plus ou moins sans vous en paercevoir)?*

Dans cet exercice, il vous est proposé de travailler sur le présent, contrairement à l’exercice d’écriture 1, et ce avec le but de découvrir vos “erreurs”. Notre vie est ce que nous en faisons. Quand des résultats heureux ne sont pas au rendez-vous, ce n’est pas que l’univers conspire contre nous. C’est que nous ne savons pas apprivoiser la réalité. Il nous arrive même de “tricher” avec elle.

Crédit photo: desvaguesalame.com

Il est possible que vous soyez déroutés par cet article, bien différent des habitudes du blog. Mais l’écriture se niche dans tous les aspects de notre vie, y compris pour guérir de nos blessures intérieures. C’est ainsi que Jean-Yves Revault a conçu son livre d’autothérapie par l’écriture. Et comme je suis curieuse, j’achète des livres sur l’écriture qui ne concernent pas seulement l’écriture créative.

Je ne vous ai résumé qu’une partie du livre, la partie explicative. Vous aurez, dans quelques mois, la suite du résumé, “Ecrire pour se guérir“. Il y a une troisième partie “Devenir son propre thérapeute” par l’écriture bien sûr qui bénéficiera d’un troisième article, tant le contenu est riche.

A la lecture de ce livre, je dois avouer qu’il m’a bien remuée et fait prendre conscience de certains conditionnements ou réactions. Ce genre de livre ne se lit pas comme un roman. Il faut prendre son temps, car il amène à de profondes réflexions, voire bouleversements.


Passionnée de lecture et d’écriture, de voyages et d’art, je partage mes conseils sur l’écriture. L'écriture est devenue ma passion: j'écris des livres pratiques et des romans.

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