Durant toutes ces semaines de confinement, nous avons pris l’habitude de vivre en cocon (et non pas dans un cocon- quoique…), de vivre nos vacances en mode confiné, en pensant que la maladie peut toucher tout le monde, à juste titre.
Nous avons également l’impression de vivre un scénario digne des meilleurs films dystopiques, de raviver des peurs aussi anciennes que l’humanité, de penser que cela n’aura pas de fin, de craindre pour nos libertés.
Nous nous devons d’avoir le courage d’être optimistes, car le confinement reste une protection pour soi, et donc, pour les autres. En ce moment, nous sommes tous obnibulés par ce maudit virus, mais nous pouvons aussi nous émerveiller du retour en force du printemps et du chant des oiseaux – malgré les drames.
Nous pouvons penser à autre chose qu’à ce virus, en admirant les fleurs qui s’épanouissent dans nos jardins devenus immaculés!
Tous masqués sous peu?
Porter un masque est – ou était- contraire à la culture française, mais pas à la culture asiatique dans son ensemble. Mais, en ce moment, porter un masque relève de la solidarité collective. Serons-nous bientôt tous masqués dans l’espace public en France?
Pour revenir en des temps historiques, le masque a été prohibé pendant la Révolution Française. En effet, les citoyens devaient se montrer à visage découvert, car les aristocrates, pour fuir une destinée funeste, se cachaient derrière des masques.
D’ailleurs, la langue française, contrairement à son habitude, est pauvre de mots pour désigner les divers sens du mot ‘masque’, contrairement au chinois mandarin qui possède plusieurs mots pour désigner les différents types de masques.
Le français ne fait aucune différence de sens entre le masque du chirurgien qui opère ou les masques du comédien ou du carnaval. D’ailleurs, l’expression “se voiler la face” est explicite. Porter un masque n’est pas dans les habitudes culturelles des Français, qui aiment s’embrasser à la moinde occasion.
Par ailleurs, le voile est interdit dans l’espace public de par la loi. Et le masque? Cela ressemblera à un stigmate assurément pour l’avenir, devenant suspects si nous refusons de porter un masque !
En attendant, ceux qui vont ou retourneront travailler voudront des masques! Alors, comment faire si la pénurie persiste, à part en fabriquer soi-même pour se protéger?
Bien évidemment, cette crise nous marquera à jamais. Le port du masque, conseillé mais pas encore obligatoire, nous rappelle la pandémie du SIDA, pendant laquelle le préservatif était fortement conseillé. Le masque, et ce à jamais, nous renverra systématiquement vers 2020 et sa pandémie du Covid-19, comme les terrasses de café à Paris nous renvoient au drame des attentats de 2015 et 2016 .
Allons-nous porter des masques pour construire une immunité collective?
10 conseils pour mieux vivre son confinement
Bertrand Piccard, psychiatre et explorateur des temps modernes, a vécu plusieurs semaines dans un ballon ou un avion solaire, confiné dans un cockpit réduit.
Voici les 10 conseils qu’il a donnés dans Psychologies Magazine:
- ne pas se projeter dans le futur: cela permet de tenir dans la durée, sans compter les jours et en se concentrant sur le moment présent.
- trouver son endroit sûr: cela permet de se sentir réconforté et en sécurité.
- une expérience unique: nous vivons tous une expérience unique dont l’Histoire se souviendra.
- envisager le contexte de cette situation: il faut relativiser puisque des milliards de gens vivent actuellement la même chose que nous. Nous ne sommes pas seuls.
- percevoir le sens de ce qu’on fait: le confinement est utile, nous protège et protège les autres. Comprendre la cause à laquelle on est soumis permet de mieux la vivre.
- adopter un état d’esprit clair: on relève un défi et on tire un enseignement de tout cela. On peut aussi considérer cette crise comme une aventure, avec un but à atteindre.
- accepter la réalité: cela fait baisser le niveau de stress et d’angoisse, et fera diminuer notre souffrance.
- ne pas hésiter entre courage et confiance: le courage permet de surmonter sa peur face à un problème qui nous dépasse. Mais, la confiance vous donnera la capacité de dépasser tout cela.
- réapprendre à communiquer avec soi-même: c’est quelque chose qu’on a perdu dans la société de loisirs et de distractions dans laquelle on se disperse. On vit trop à l’extérieur de soi-même plutôt qu’à l’intérieur. Prenez le temps d’écouter votre vie intérieure.
- exprimer son ressenti et ses émotions: le confinement est aussi l’occasion de découvrir un autre mode de communication, en faisant part de son vécu, écouter les autres, sans critiquer ou reprocher quoi que ce soit.
Bertrand Piccard précise que tout cela ne vient pas tout seul. Appliquer ses conseils, cela s’apprend, cela s’exerce et cela se répète. C’est aussi l’apprentissage d’une nouvelle manière d’entrer en relation avec soi-même.
Si on arrêtait de jouer avec la planète?
Il est peut-être temps de commencer à prendre des mesures radicales pour changer notre façon de consommer afin de préserver notre précieuse planète. Nous ne le faisons plus pour nous, mais pour les générations de nos petits-enfants et de leurs descendants, pour leur octroyer un avenir!
Depuis quelques années, j’ai adopté des mesures concrètes, à ma modeste échelle, que je vous livre ci-après – le but étant de faire ma part du contrat pour préserver la planète, sans prétention aucune, tout en faisant de substantielles économies. C’est assez simple à mettre en place au fil du temps:
- j’ai achété des bocaux en verre de toutes tailles pour conserver les aliments.
- j’ai éliminé tous les sacs plastiques de chez moi – je ne garde que ceux qui sont réutilisables et que j’use jusqu’à la moelle.
- j’ai fait des chiffons dans les vieux tee-shirts à utiliser à la place de l’essuie-tout.
- j’achète un maximum de produits en vrac.
- je n’utilise que du vrai savon de Marseille pour me laver – sain et très économique.
- je m’approvisionne pour les 3/4 de mes courses chez les producteurs locaux.
- je mange les légumes de mon potager depuis près de 20 ans.
- je réalise tout moi-même en terme de cuisine: yaourts, fromages de chèvre, pain, sauces, pâtes à tarte, desserts….
- je n’achète aucun plat industriel.
- j’ai créé des lingettes dans d’anciennes serviettes de bain pour les besoins intimes, que je lave et sèche, au lieu d’utiliser du papier toilette (pas de problème d’approvionnement en ces temps de pénurie…)
- j’ai installé une douchette à la japonaise dans mes WC actuels.
- je réutilise l’eau de la douche pour alimenter ma chasse d’eau.
- j’ai installé des récupérateurs d’eau pour mon potager et mon jardin.
- je fabrique ma propre lessive, mon dentifrice, mon shampoing et mes tablettes de lave-vaisselle avec peu d’ingrédients naturels et écologiques pour un moindre coût (que je trouve en supermarché).
- j’ai troqué mes boîtes en plastique contre des boîtes en verre pour stocker les restes des plats (pour éviter tout contact avec des produits chimiques toxiques).
- j’ai investi dans des sacs de congélation réutilisables à l’infini et solides, ainsi que dans des couvercles en silicone réutilisables.
- je n’utilise aucun produit chimique pour nettoyer ma maison, juste les ingrédients avec lesquels je fabrique mes propres produits.
- j’ai banni l’eau de Javel et autre Cillit Bang, produits nocifs pour l’environnement.
- je n’utilise aucune bouteille d’eau en plastique; j’ai des gourdes de différentes tailles.
- je ne cède pas aux sirènes futiles de la mode, mais je m’octroie un petit plaisir vestimentaire de temps à autre.
- je ne change pas de portable tous les 6 mois, idem pour mon ordinateur qui a déjà 10 ans et qui fonctionne très bien.
- j’ai transformé ma baignoire en douche italienne et mes douches n’excèdent pas 3 minutes, selon les recommandations.
- etc…
Je suis heureuse de mes choix et je VIS TRES BIEN!
Je ne suis pas une extrémiste de l’environnement, mais je fais en sorte de protéger la planète à mon niveau. Cela m’a demandé de la réflexion et 5 ans de mise en route. C’est possible, c’est programmable et réalisable sans trop de moyens. J’essaie de devenir un petit colibri, à la façon de Pierre Rabhi.
Je suis persuadée que nous sommes arrivés à un point de non retour où il est vital d’abandonner notre vie d’accumulation, d’arrêter la course effrénée dans tous les domaines.
Je ne peux que redouter l’amnésie générale après la fin de cette pandémie dans laquelle nous risquons de tomber, et que tout recommencera, pire qu’avant, pour rattraper le retard accumulé et le temps perdu!
Je ne suis en rien contre la modernité, et je ne prone pas un retour au style de vie de mes grands-parents. La question que je me pose est: comment peut-on faire évoluer notre vie et la production pour trouver un équilibre de la planète?
Nous n’avons pas d’horizon, et nous raisonnons sur une durée limitée. Nous marchons sur des oeufs. Va-t-on avoir des attitudes plus positives ou se distinguer par des affrontements après?
Le virus nous rend humbles: il détruit notre civilisation de progrès technologiques. La nature se révolte, virus ou pas. Nous nous devons de lutter par tous les moyens et MAINTENANT, contre le réchauffement climatique!
Nous sommes obligés de changer. Nous devons impérativement réfléchir sur notre façon de vivre et de consommer. Les dirigeants de tous les pays doivent aussi se remettre en question et doivent suivre le mouvement enclenché, au lieu de lutter sans cesse dans des querelles politiciennes stériles.
Nous savons que nous n’avancerons pas sans souffrir, sans nous remettre profondément en question. Nous devons redéfinir nos priorités et nos besoins, de toute urgence!
Les solutions pour protéger la planète
Les écrivains et les scientifiques donnent des solutions pour protéger la planète en danger. Les livres nous donnent aussi des solutions en nous proposant d’abattre les cloisons qui nous emmurent.
Un nouveau monde est nécessaire. L’avenir est inconnu, certes, mais pour agir, il faut connaître la nature des dangers. Cela s’appelle la lucidité. Pour innover, il faut comprendre les choses. Cela s’appelle l’humilité. Il faut aimer jusqu’aux arbres et aux insectes. Il faut trouver un équilibre entre notre mode d’existence et le reste des vivants.
Il est impératif de partager les richesses. Cela s’appelle la sobriété, si chère au coeur de Pierre Rabhi. Toutes les 7 secondes, un enfant meurt de faim dans le monde. Il faut penser à ce que vivent les autres. L’Europe est riche car elle a pillé la planète.
Notre problème, c’est que nous avons placé l’Homme au milieu du cosmos, tou en haut. Mais, la Terre est tout aussi importante que l’espace. L’Homme a pris une trop grande puissance et domine trop, ce qui pourrait nous amener à nous auto-détruire et à nous éliminer.
Les humains ont été dans l’aveuglement à partir des années 50-60-70, pour atteindre certains idéaux, certes louables, comme combattre la faim. L’autre problème, c’est que nous ne voulons pas voir les choses.
Le problème est à résoudre en nous. Nous devons aussi éduquer les futures générations, les aider à se reconnecter à la nature. Notre but est de garder une planète habitable, en respectant la biodiversité, en arrêtant de faire disparaître les animaux.
Il faut développer une intelligence collective, en mettant nos aptitudes au service de notre destinée.
Je vous joins une vidéo de Pascal Picq, extraite de l’émission La Grande Librairie du 8 avril sur France 5, sur l’avenir de l’humanité.
Le monde d’après…
Des incertitudes pèsent forcément sur le monde d’après le déconfinement. Après chaque crise, les gens disent que tout va changer. Certes, beaucoup vont sans doute changer. Mais, malheuseusement, le monde ne sera pas totalement différent. On a déjà dit après la crise financière de 2008. Qu’en est-il depuis?
La société mondiale reprendra sa vie avec ses bonnes ou ses mauvaises habitudes, avide d’argent et de profits en tous genres. Mais, ce qui est sûr, l’opinon publique va revenir en force. Les gouvernements populistes de-ci de-là n’en sortiront pas grandis de cette crise, car, pour eux, c’était une folie d’arrêter la machine économique.
Dans une crise, chacun projette ses fantasmes, comme la fin de la mondialisation. Nous sommes très -et trop- dépendants de la Chine. Cela a aussi des conséquences. Il faudra sans doute penser à démondialiser et à relocaliser dans notre pays, pour produire plus localement, pour aller vers cette sobriété tant espérée.
Nous pouvons et devons redonner de la valeur à la vie. Cette expérience va ressouder les gens, à n’en pas douter. Nous nous replongeons dans les nécessités et redécouvrons certaines valeurs.
Avec ce confinement, nous nous rendons compte que nous n’avons pas tant de besoins que ça. La nature humaine est souple et obéissante: nous arrivons à nous passer de presque tout. Nous nous recentrons sur l’essentiel. L’ennui permet de progresser dans nos réflexions. L’attente n’est pas dramatique en soi. Nous construisons des souvenirs et une certaine fierté pour le futur.
Nous vivons des semaines de 7 dimanches. Nous apprenons un temps nouveau. Nous allons nous adapter au monde qui va naître de tout ça. Relativisons: cette pandémie est celle qui fera le moins de morts dans l’Histoire. A titre d’exemple, la grippe espagnole, il y a 100 ans, a tué 50 millions de gens dans le monde!
Je vous conseille un livre fort intéressant de Bruno Patino, “La civilisation du poisson rouge”.
Le poisson rouge tourne dans son bocal et semble redécouvrir le monde à chaque tour. 8 secondes d’attention. Pas plus. 9 secondes: c’est le temps d’attention de la génération des milennials, celle qui a grandi avec les écrans connectés.
Nous sommes tous devenus, dans une moindre mesure pour certains, des poissons rouges, enfermés dans le bocal de nos écrans, qui guident nos vies, soumis au manège de nos alertes et de nos messages, à longueur de journée. C’est une réelle menace pour notre santé mentale. Nous sommes tombés dans une forme d’addcition.
Cette addiction détruit, peu à peu, nos repères, notre rapport aux autres, aux médias, à l’espace public, au savoir, à la vérité, à l’information. Peut-être allons-nous transformer cette civilisation numérique pour retrouver une certaine forme d’idéal!
La culture comme ballon d’oxygène
En ces temps de confinement, la culture s’exprime surtout de façon numérique. On la réinvente à distance. De ce fait, sur les réseaux sociaux, de nombreux artistes se mobilisent afin d’attirer l’attention du public et de nous faire profiter de leur talent.
Le temps nous est offert pour libérer notre créativité. Laissons donc s’exprimer ce petit génie créatif qui sommeille en chacun de nous. Les loisirs créatifs et manuels offrent de multiples bienfaits: ils nous rendent fiers du travail accompli. Ils agissent comme un anti-stress, comme une sorte de thérapie.
Cela peut aller de l’origami, à la tapisserie, au point de croix, au dessin, à la peinture, à la cuisine, au jardinage, au bricolage…La liste est longue…
Ces temps confinés nous offrent une vraie ouverture culturelle. La culture fait du bien, crée du lien et nous offre une consolation. Elle provoque une communion entre les gens. Voici quelques exemples:
Fabrice Lucchini lit une fable de La Fontaine tous les 3 jours sur son compte Twitter.
Josiane Balasko lit un conte pour enfants tous les jours à 17H30 sur son compte Instagram. Elle possède d’ailleurs une superbe collection de contes du monde entier.
Renaud Capuçon joue tous les jours un morceau sur son maginifique violon sur son compte Twitter.
Arte propose des concerts. France TV vous propose de vous rendre gratuitement à l‘Opéra de Paris sans sortir de chez vous. Ou au théâtre aussi : la troupe de la Comédie Française propose depuis le 25 mars dernier une soirée théâtre sur france 5.
Lire étant un moyen efficace de lutter contre le stress, voici quelques idées: La Ville de Paris met à le disposition des lecteurs 23.000 livres numériques gratuitement, après avoir créé un compte sur la plateforme Internet Archive. La Bibliothèque Nationale de France (la BNF) et les Bouqins des bibliothèques de Paris offrent de multiples ressources.
Le site de publication Mon Best Seller.com vous permet d’accéder à de nombreuses ressources. La télévison offre ces temps-ci de nombreuses chaînes en accès gratuit: A la maison, Canal + en accès gratuit. Sans parler des centaines de milliers de ressources sur Youtube et sur Internet, bien sûr.
La vie confinée de Josiane Balasko
Josiane Balasko est confinée dans sa cuisine pour lire le conte quotidien qu’elle offre aux enfants. A vrai dire, dit-elle, cela ne la change pas beaucoup car pour elle, la cuisine est le meilleur endroit de la maison.
Elle lutte contre l’ennui en permettant aussi aux enfants de lutter contre l’ennui qui gagne chacun d’entre nous. Elle essaie de se rendre utile et elle estime que cela peut être intéressant.
Elle est étonnée d’être suivie quotidiennement par bon nombre d’adultes: 124.000 abonnés sur son compte. Elle rétablit la vérité: certains écoutent en replay et il n’y a pas autant de personnes qui écoutent des contes de fées! Elle reçoit aussi des commentaires formidables des gens, qui disent que l’histoire les aide à dormir, les relaxe. Globalement, les adultes sont contents de replonger dans les contes de leur enfance.
Josiane Balasko est une femme au grand coeur, une femme formidable. Elle est heureuse de se sentir utile et de faire plaisir. Lire un conte lui permet de travailler ses textes pendant 20 à 30 minutes par jour et de continuer, malgré tout, son métier d’actrice.
Le seul conte que Josiane ne lira pas est “La petite fille aux allumettes”, à la demande des internautes, car la fin est trop triste. Elle préfère faire rêver, offrir de la féérie. “On a besoin de prince charmant”, dit-elle d’un air amusé.
Si elle avait une baguette magique, Josiane irait voir le Corona, lui filerait un grand coup sur la tronche. Il disparaîtrait et il s’évanouirait. La première chose qu’elle fera en tout cas quand le confinement sera levé, est d’aller courir embrasser son petit-fils.
Josiane Balasko a le moral au beau fixe. Elle dit aussi avoir du surplus question poids: “Pour m’entamer, il faut se lever tôt!” Elle craint de continuer à prendre du poids, car comme tout le monde, elle cuisine et elle grignote car elle “s’emmerde”.
En guise de conclusion
Nous connaissons enfin la date de la fin du confinement et du début relatif du déconfinement: le 11 mai. L’épreuve est plus supportable quand on en connait la fin. Nous sommes désormais prêts à entendre les mesures de déconfinement progressif et restrictif.
Nous sommes tous confrontés à la maladie dans le monde. Cela a peut-être développé une conscience mondiale – espérons-le! Le seul moyen de tenir et de lutter est notre force morale. Nous sommes tous ensemble pour faire face à la maladie: il nous faut tenir et résister à cette pandémie, coûte que coûte, vaille que vaille .
Nous ne pouvons pas nous laisser submerger par ce virus. Nous devons continuer à aimer la vie, malgré tout ce qui nous entoure. Nous n’aiderons personne à être négatif, pessimiste et larmoyant, en dehors de la perte d’un être cher. L’amour est plus fort que la mort. Cela devrait nous interroger sur nos vies, non?!
Cette pandémie n’est pas non plus la fin du monde. Cela nous fera des souvenirs d’anciens combattants du Corona et du temps du confinement!
Tout est très juste, tout le monde rêve d’un autre monde…
On verra dans les mois à venir ce que le monde fait, devient, ou tout simplement si ce n’était pas encore
que des chimères à un monde vertueux. Attendons et nous analyserons la vertu de chaque pays…
Merci Laurence