
Qui ne connaît pas l’écrivain Franck Thilliez, le maître du polar à la française? Il est l’un des auteurs français les plus lus. Il a commencé à publier en 2004 et ne s’est jamais arrêté depuis. Il raconte que l’écriture lui est tombée dessus sans prévenir. Un soir comme un autre, à un moment où il ne s’y attendait pas. Il a commencé à griffonner des idées sur un carnet, en rêvant que peut-être, éventuellement, un jour, il pourrait publier un roman.
Alors, au lieu de regarder des émissions inintéressantes à la télévision, il s’est mis devant son ordianteur et il a tout simplement commencé à écrire. Certes, une histoire lui trottait dans la tête depuis un moment, surtout la nuit. Un mois avant le début de son écriture, il aurait pensé que c’était impossible pour lui d’écrire un roman entier.
Il a réussi à vaincre sa peur tout simplement en commençant, en alignant les mots les uns après les autres. Il n’a jamais dit que c’était facile. Loin de lui cette idée. Il a juste osé franchir le pas, ce que beaucoup de personnes n’osent pas faire. Il a ressenti au fond de lui le besoin et la nécessité d’écrire. Il n’y connaissait rien quand il a commencé à écrire ses premières pages. Alors, il a foncé tête baissée et le succès est venu. Il s’est rendu compte qu’il était doué pour raconter des histoires.
Qui est Franck Thilliez?
Franck Thilliez est né en 1973 à Annecy, mais il est originaire du Nord de la France, dans le Pas-de-Calais. Il est devenu ingénieur en nouvelles technologies. Il lit beaucoup de thrillers, notamment Stephen King, Jean-Christophe Grangé, Joel Schumacher, Maurice Leblanc et bien d’autres. Il se lance dans l’écriture, tout en exerçant son métier d’ingénieur.
Son troisième roman, “La Chambre des morts” reçoit le Prix SNCF du polar français en 2007, alors qu’il a été publié en 2005. Il a la chance que son roman soit adapté au cinéma la même année. Grâce à son succès, il quitte son emploi pour devenir écrivain à plein temps.
Il est classé en 4e position dans la liste des auteurs de romans francophones ayant vendu le plus de livres en 2020 en France, presque 800.000 ouvrages, après Guillaume Musso, Virginie Grimaldi et Michel Bussi. En 2022, il a 21 romans à son actif, ainsi qu’un vingtaine de nouvelles. Franck Thilliez est un auteur qui n’hésite pas à donner des conseils aux gens qui veulent écrire. Ses livres sont traduits dans le monde entier.

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Certains de ses personnages sont récurrents, comme le commissaire Franck Sharko et l’inspectrice Lucie Henebelle. Si ses personnages prennent des risques dans ses romans, ce n’est pas le cas de l’auteur dans la vie. A la naissance de ses fils, il a eu l’envie de transmettre, de laisser une trace de son existence à travers eux.
Bien que l’univers de ses livres soit sombre, Franck Thilliez mène une vie simple. Malgré le succès, c’est un homme équilibré, pudique, humble, réservé et discret. Malgré les intrigues criminelles qu’il imagine, ce n’est pas un homme torturé. Il parle plus de son héros Sharko que de lui-même.
« Mon grand-père était boulanger parmi les mineurs. Il habitait les corons, près de Liévin. Quand je parle du milieu de Sharko, c’est un peu le mien que je décris. Le passé de Sharko, c’est peut-être là où il y a le plus de points communs entre lui et moi », explique le romancier.

Voici ce que dit l’écrivain sur l’endroit où il vit: “Je suis resté dans mon Nord parce que les racines comptent pour moi. Toute ma famille, tous mes proches sont là-bas, et j’ai l’impression qu’il y a quelque chose de presque génétique. Depuis 1700, le plus loin où j’ai pu remonter, tous les Thilliez ont vécu dans un rayon de 30 kilomètres. »
Franck Thilliez ne passe pas non plus tout son temps à écrire. Il sait s’arrêter, notamment le dimanche pour rester en famille et se ressourcer. Le dimanche, il coupe avec le travail et n’écrit pas le weekend. Il dit avoir besoin de cet équilibre pour se sentir bien.
Le reste de la semaine, son emploi du temps est chargé: il travaille de 8 heures à 17 heures, temps partagé entre le travail d’écriture, les recherches, la préparation de ses trames et les contacts professionnels.

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Franck Thilliez aime se retrouver près de la nature, loin des foules et des touristes. Il n’aime pas vraiment les villes. Son écrivain fétiche, sans surprise aucune, est Stephen King. Il l’a découvert adolescent.
Malgré le temps qui passe, l’écrivain ne se lasse pas du processus d’écriture. “Je continue à ressentir l’authentique frisson des premières années, confie-t-il dans l’ouvrage “Le plaisir de la peur“, publié par Le Robert et Fleuve éditions. Cette histoire que j’ai bâtie de mes petites mains a quitté le nid. Elle sera disséquée, aimée, détestée. Mais dans tous les cas, elle existera.”
Dans son livre “Labyrinthes”, Franck Thilliez raconte comment il traque les idées, construit des personnages et crée des atmosphères angoissantes… voire pire. Cet ancien ingénieur compare d’ailleurs le processus de création à la construction d’un avion. Et pour lui, c’est beaucoup plus périlleux !

“Ecrire un livre, détaille Franck Thilliez, ce n’est pas assembler les centaines de milliers de pièces d’un Boeing 737 en suivant un protocole très précis. C’est imaginer les pièces à partir de rien, les construire de ses petites mains, les assembler sans plan et prier pour que l’avion vole.”
Pourquoi écrire? Pourquoi transmettre?
Franck Thilliez insiste sur le fait que de nombreuses raisons peuvent nous mener sur le chemin de l’écriture. Il s’agit peut-être d’une envie de raconter des histoires, comme lorsqu’on vous en racontait lorsque vous étiez enfant… Y voyez-vous là une distraction, un loisir, en vous disant “pourquoi pas moi ” ? On peut aussi ressentir un trop-plein d’émotions et on sent que cela peut passer par l’écriture. On peut souhaiter laisser une trace, un témoignage. On peut vouloir se prouver à soi-même et aux autres qu’on est capable de réaliser un beau projet.
Il est important de bien identifier la raison qui nous pousse à écrire, ainsi que d’estimer le temps et l’investissement qu’on va pouvoir y consacrer. Franck Thilliez insiste sur le fait qu’écrire un roman est un travail de longue haleine.
Bien sûr, au départ, on hésite à écrire et il apparaît difficile de vaincre sa peur. On peut avoir peur du regard de l’autre, peur de ne pas être à la hauteur, par manque de confiance en soi. Lorsque Franck Thilliez a écrit ses premières pages, il n’y connaissait rien à la manière d’écrire un roman. Il ne savait pas comment on construisait un personnage, ni comment mener une intrigue, ni comment écrire un dialogue.

Franck Thilliez dit avoir retroussé ses manches et il s’est lancé dans l’écriture. Certes, il a pataugé au début, mais il s’est rendu compte qu’il était doué pour raconter des histoires. Il lui manquait juste quelques outils qu’il a apprivoisés avec le temps. S’il ne s’était pas lancé, il n’aurait jamais su !
Dans le roman, il est clair que ce que l’on doit chercher à transmettre, au-delà du sujet de l’histoire, ce sont des émotions. Une lecture est un voyage extraordinaire, dans lequel vont vous embarquer les personnages. En tant que lecteur, vous devez avoir envie de partager leurs aventures, avoir peur pour eux, ressentir de la tristesse quand ils affrontent une épreuve terrible, ou être joyeux quand eux-mêmes le sont. L’empathie que vous pourrez ressentir à l’égard du héros est, pour l’écrivain, la clé d’une histoire réussie. Lors de l’écriture, il faudra donc accorder un soin particulier pour développer cette empathie…

Ecrire: labeur ou plaisir?
Franck Thilliez pourrait dire “les deux, mon capitaine!”. Le plaisir prédomine, il est le moteur de l’écriture, ce qui va donner l’envie et la force de se mettre devant sa page blanche, et de créer. Le plaisir est essentiel, mais lui seul ne suffit pas pour écrire un bon livre. Il faut du travail : s’astreindre à des règles, rechercher des idées, se documenter, élaborer une structure narrative, se lancer dans l’écriture, corriger un texte.
Le polar est un genre exigeant, car il repose sur une structure qui doit être solide et précise. Il ne laisse pas de place à l’approximation et requiert, donc, la plus grande attention. Aucune approximation n’est possible. Le succès d’un polar réside dans sa cohérence parfaite.

La page blanche: hantise ou réalité?
Tout le monde ressent la hantise de la page blanche, selon Franck Thilliez. Et c’est, en fait, une bonne chose ! Notre cerveau, bien que fertile, ne peut pas produire un flux continu de données ou créer en permanence. À différents moments, il va avoir besoin de se ressourcer, de récupérer de l’énergie, un peu comme une batterie que l’on recharge.
Soyons au contraire rassurés que ce syndrome nous tombe dessus : c’est que nous nous posons les bonnes questions au bon moment. Après vingt livres, Franck Thilliez continue à être confronté à la page blanche, mais quand cela lui arrive, il est rassuré : c’est qu’il écrit un bon livre, complexe, qui le met face à des problèmes. Et selon lui, c’est tant mieux.

Trois conseils d’écriture de Franck Thilliez
En premier lieu, même si ce conseil peut paraître basique, il faut trouver une bonne idée. C’est essentiel. “Sinon, prévient Franck Thilliez, vous allez vous lancer sans savoir ce que vous allez écrire. On n’est pas encore derrière l’ordinateur, mais moi je passe quasiment un tiers du temps à cette recherche d’idée. Une fois que vous allez trouver la bonne idée, poursuit-il, plein de choses vont se débloquer naturellement. C’est la fondation même de l’écriture, la fondation de la maison que vous allez construire.”
Le deuxième conseil donné par l’écrivain est de créer de bons personnages. C’est primordial, lui qui est aussi scénariste. C’est ainsi qu’il a créé Lucie Hennebelle et Franck Sharko, les flics récurrents de ses romans, ou encore le héros de la série Alex Hugo, dont les épisodes connaissent un franc succès à la télévision.

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“J’ai mis du temps à le découvrir, confie-t-il. Au début je pensais qu’il fallait uniquement une bonne histoire. Mais il faut identifier un héros et le développer. Il faut qu’il ait quelque chose à raconter, des défis à relever, que votre histoire le transforme, en positif ou en négatif.” D’après lui, il faut passer quasiment autant de temps sur le personnage que sur l’histoire, avant même de se lancer dans la phase d’écriture à proprement parler.
Le troisième conseil qu’il donne est d’avoir un début accrocheur. Il faut que le début du livre soit très prenant, donc commencer “par une scène très forte, qui va mettre le héros en difficulté. C’est le point d’entrée dans votre univers et c’est indispensable que le lecteur qui se lance dans l’histoire ait envie de connaître la suite“, explique-t-il.
Et une fois qu’on a tout ça ? Alors selon Franck Thilliez, “le patron” comme on le surnomme dans le milieu du polar, il n’y a plus qu’une chose à faire : “Oser !“

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D’autres conseils pour écrire des thrillers
- Franck Thilliez suggère de prendre du temps en amont, avant même d’écrire. « L’art de faire peur est une mécanique de précision qui ne s’improvise pas. Il faut prévoir une grande phase de préparation. Le suspense ressemble à une montre avec de nombreux engrenages à assembler. Surtout, cette horloge doit donner l’heure exacte”.
Dans un genre comme le thriller, les lecteurs sont souvent des experts. Certains ne lisent que ce genre de littérature. “Comme c’est un type littéraire qui repose sur une fin réussie, il faut la soigner. Vous pouvez avoir 580 pages extraordinaires. Mais si les 20 dernières sont ratées, c’est tout le livre qui l’est! Donc c’est très important de prendre le temps de construire son livre en amont.”
2. Un autre des conseils de l’écrivain est de ne pas être trop explicite. Franck Thilliez le sait maintenant. “C’est souvent un défaut de débutant. Il faut être très mystérieux, j’en suis convaincu. Quand j’ai commencé à écrire, je me disais que pour faire peur, il fallait y aller frontalement et exposer les scènes les plus terribles au lecteur. J’ai donc créé des histoires policières assez dures avec des scènes de crime telles que des policiers pouvaient les décrire. Mais je me suis rendu compte que cela ramenait les gens à la réalité. Or, quand on lit un roman, on cherche l’évasion, même s’il évoque notre monde.”

“Avec l’expérience, je me suis rendu compte que c’était beaucoup plus fort de suggérer les scènes, parce qu’en fait, cela faisait l’imaginaire des lecteurs. Chacun se représente ses propres monstres. Et c’est ça qui génère la peur chez le lecteur”.
3. Pour écrire le suspense, il faut savoir avec quel type de peur, on veut jouer. Franck Thilliez explique: «Je crois que c’est Freud qui a divisé nos frayeurs en trois, en trois.
- Il y a l‘effroi, l’immédiateté, le fait d’être surpris. C’est le chat noir qui tout à coup va traverser l’écran.
- Il y a l‘angoisse, c’est la préparation à un événement qui nous fait peur.
- Et puis la peur est centrée sur un objet bien précis : le vide, le noir.
Et donc dans les romans, on joue avec ces différentes formes pour agir sur le lecteur.”

4. Pour Franck Thilliez, il faut aussi s’inspirer des grands, comme “Le Horla” de Guy de Mautpassant ou les livres de Stephen King. “Le Horla” de Maupassant, lu sans doute un peu trop jeune, a terrifié Franck Thilliez. « Peut-être justement, parce qu’on ne voit pas le monstre, dont on soupçonne la présence. On a envie de le voir, mais en même temps, on ne sait pas qui il est. Comme chacun imagine son propre monstre… On a peur. Et lorsqu’on se couche le soir, on imagine qu’il pourrait être dans notre chambre. Je l’ai relu, il n’y a pas si longtemps, pour savoir pourquoi l’enfant que j’étais avait eu peur. Et ça fonctionne encore très bien, car il fait appel à notre imaginaire, aux présences invisibles, et à tous ces bruits que l’on peut entendre quand on se couche. Stephen King a déclenché mon envie d’écrire des thrillers. Peut-être parce que je l’ai lu adolescent à l’âge où on absorbe beaucoup les émotions, où l’on cauchemarde beaucoup. J’étais effrayé à la limite du traumatisme, et en même temps, j’y retournais. Ce sentiment ambivalent d’avoir du plaisir à s’effrayer m’a toujours fasciné. »

5. L’auteur à succès conseille aussi d’inventer des monstres qui nous ressemblent. « Le monstre qui fait le plus peur est celui qui nous ressemble le plus » disait Stephen King. Franck Thilliez raconte que quand il dédicace son livre “Labyrinthe”, il « parle de ce labyrinthe où se cachent nos minotaures ou nos monstres. Ils sont finalement au fond de chacun d’entre nous. Et quand on lit ces romans-là et qu’on voit les personnages qui sont eux-mêmes des monstres, on s’interroge sur soi. Et on s’inquiète. »

6. Et il conseille d’emmagasiner ses cauchemars. “J’ai vu “L’Exorciste” à douze- treize ans. Peut-être mes parents n’ont pas fait suffisamment attention. C’est un film traumatisant. Il m’a fait peur, et m’a touché psychiquement. À un point tel que j’avais peur d’aller me coucher, que je laissais la lumière allumée, je me cachais sous mes draps, je me réveillais en pleine nuit et j’ai commencé à faire des cauchemars récurrents.“
THE EXORCIST – Trailer – (1973) – HQ – YouTube

Franck Thilliez pense avoir accumulé un tas d’images terrifiantes qui ressortaient au moment de l’écriture. Il conseille donc de jouer avec l’attraction des images tordues et étranges. La question que je me pose est: pourquoi les lecteurs se ruent-ils sur les thrillers ? Pour Franck Thilliez : « Ils recherchent de l’émotion brute, des montées d’adrénaline, des sensations de plaisir. Les hormones de la peur sont assez proches dans le cerveau de celles du plaisir. Mais avant tout, dans l’envie de trembler se trouve une volonté de transgression. Dans une société normée, sécurisée, aller vers la peur, c’est franchir des normes sociales auxquelles on n’est pas habituées. C’est un peu le manège, on ressent des sensations au rythme d’une peur sécurisée. On se confronte au danger, mais on est protégé. Avec un livre, si je veux arrêter d’avoir peur, je referme le livre et ça cesse. »

8. Franck Thilliez insiste sur le fait qu’il faut mettre de la distance. C’est une question d’hygiène pour lui : « Je m’impose une certaine distance. Un peu comme un journaliste d’investigation, ou un photographe de guerre qui va prendre du recul entre ce qu’il découvre et la personne qu’il est. Pour rendre compte d’un fait de société absolument terrifiant, j’ai cet œil assez distant par rapport à ce que je vis. Ce qui n’empêche pas d’avoir parfois de temps en temps des périodes de transfert. Quand j’imagine des histoires de rapts d’enfants. Les miens sont un peu grands maintenant, mais je pense toujours à la possibilité que cela leur arrive. »

9. Et le dernier conseil pour écrire des thrillers est de peaufiner l’ambiance. Franck Thilliez insiste sur un point : « L’ambiance est essentielle dans les romans. Dans “Labyrinthe”, l’une des cinq femmes vit dans une cabane au fin fond d’une forêt des Vosges parce qu’elle est électrosensible, et ne supporte plus les ondes. Elle est toute seule, il fait moins 20 degrés, il y a de la neige et on se doute, même s’il ne se passe rien, qu’il va arriver quelque chose. On est dans ce genre-là, et on attend ça. Ce processus fonctionne en soi et c’est ce qui est fort dans ce genre littéraire”.
En guise de conclusion
J’ai mis longtemps avant de pouvoir lire les romans de Franck Thilliez, parce que ceux de Stephen King ont réussi à me traumatiser, même adulte. Alors, j’y vais à doses homéopathiques, pour garder toute ma lucidité et pour pouvoir dormir la nuit. Je vous laisse imaginer si je visionne des films tirés de leurs oeuvres!
Les éditions Le Robert ont inauguré une collection “Secrets d’écriture”, dans laquelle les auteurs révèlent les coulisses de leur création littéraire. Il y a déjà eu, pour ceux que je connais, Michel Bussi, lui aussi auteur de polars, Jean-Philippe Toussaint, Franck Thilliez, Susie Morgenstern, Françoise Bourdin et Christelle Dabos.

On constate en effet l’appétit grandissant des lecteurs pour les coulisses de la création. Franck Thilliez dit que cela lui trottait dans la tête depuis 20 ans de mettre noir sur blanc ce qu’il a appris tout au long de ces années. Il s’est aussi prêté à des masterclasses vidéo et à d’autres ateliers d’écriture. Il a apprécié de placer son expérience au service d’aspirants écrivains qui ont peut-être des idées, mais pas forcément la manière de les mettre en forme. Il aime partager ce qu’est l’écriture, mais malheureusement, ce n’est pas le cas de tout le monde!
