Pour la proposition d’écriture N° 199, votre personnage se met à l’heure des Jeux Olympiques.
Votre personnage a envie d’essayer un sport dangereux pour la première fois pour se lancer un défi, comme le saut à l’élastique, le saut en parachute, l’équilibre sur un fil au milieu du vide… et autres sports.
Vous expliquez les raisons qui le/la poussent à se lancer un tel défi, comment il/elle se prépare et comment il/elle se sent une fois le défi exécuté.
Je publierai vos textes le samedi 25 mai 2024.
Je vous remercie de respecter les consignes suivantes:
-pas plus de 2 pages
-au format word, open office ou en copié/collé dans votre emssage
-avant le vendredi 24 mai 18 heures
-à l’adresse suivante:
D’habitude, je prends du temps pour vous raconter une anecdote, quelques bribes de ma vie. Mais, voyez-vous là, j’ai l’impression d’avoir un trou au cerveau. J’ai du mal à m’exprimer, même en français, je cherche mes mots. Je n’arrive plus à trouver les mots en espagnol, en ayant la désagréable impression d’avoir tout oublié.
La cause de tout cela? Les examens d’anglais que je fais passer en ce moment…j’entends baragouiner des élèves pendant des heures qui s’expriment théoriquement dans la langue de Shakespeare, mais qui parlent anglais comme des vaches espagnoles…
Et là, je me dis, 3 ans de travail pour en arriver là…je vous rassure, ce n’est pas le cas de tous les candidats. Alors, il y a ceux qui gardent les mots français mais qui rajoutent un peu de sauce à l’anglaise, en prenant un vrai accent. Il y a ceux qui parlent avec un fort accent français, voire même qui roulent les “r”!! Il y a ceux qui baragouinent une langue que je ne connais pas. Il y a ceux qui ne mettent même pas de verbe dans les phrases et qui se croient les dignes descendants de Tarzan. Il y a ceux qui tentent une espèce de langue des signes, mais ça ne compte pas de points puisque je n’entends pas de mots. Il y a ceux qui parlent en prenant une sorte d’accent américain, avec un fort accent du Texas, comme s’ils mâchillonnaient un chewing-gum en le roulant dans leur bouche tout le temps. Il y a ceux, bien sûr, qui me parlent directement en français, ça va plus vite et au moins ils sont sûrs que la prof va comprendre sans se poser des questions.
Vous voyez, les examens, ça ne manque pas de piquant, ni de piment! Si j’avais tout noté depuis 40 ans, j’aurais pu écrire un sacré spectacle! Le pire, c’est que je n’invente rien!
Je vous donne rendez-vous jeudi prochain pour une nouvelle proposition d’écriture du blog LA PLUME DE LAURENCE.
Portez-vous bien, prenez soin de vous et ayons pitié ensemble des jeunes qui passent les examens!
Créativement vôtre,
Laurence Smits, LA PLUME DE LAURENCE