De Lisa
Inspiré de la chanson de « Lumière » de Pablo Villafranca
Je fais un drôle de rêve où je me retrouve dans une ruelle face à David Hasselhoff, le héros de K2000, qui est à côté d’une Al.Fa Ro.méo 159, une berline noire avec à l’intérieur des fauteuils « dorés » et sans oublier, les phares dessinés comme dans l’original. Je n’ai pas le son mais, quelques secondes plus tard, je me retrouve à la place du conducteur et là je suis face à un autre homme, qui a la cinquantaine, calme, impressionnant et souriant, qui me tend une enveloppe. Je l’ouvre et je découvre qu’il m ‘a laissé un mot de soutien. Je devine qu’il n’ose pas dire qu’il parle de sa personne à cause d’une timidité qui le dévore. Je tiens à préciser que cet individu est décédé sur son lieu de travail et qui laisse deux orphelins. J’ai affaire à un défunt. Les rêves sont bizarres et vous laisse un goût amer.
Voici le contenu son acte d’amour :
Attendre que la flamme Se pose sur son mal-être Qu’elle lui redonne l’espoir Et qu’il l’a vu naître
Il aimerait tant lui dire A travers sa voix Mais les pleurs le fragilisent Quand le cœur envoie
Y‘a des rêves secrets Qui partent en poussière Faut croire comme un soldat Qui revient de la guerre
Qu’on ne finit pas en poussière Dans les yeux d’une demoiselle Parole d’un solitaire Attendre que la flamme
Se pose sur son mal-être Même si le soldat Réalise ses rêves Il aimerait lui parler
Et dire qu’il a peur Qu’une femme lui paralyse le cœur Qu’on lui donne le courage Et la force d’y aller A vous les deux papas De venir l’aider Il veut rester vivant Dans son coeur tout simplement
Amoureusement Attendre que la flamme Se pose sur son mal-être Qu’une étincelle lui fasse
Oublier le reste Qu’elle se cristallise à ses pieds Qu’elle enflamme son coeur Que la sorcière a condamné
Alors que la flamme Paralyse son coeur Qu’il puisse être fier D’aimer encore une fois sa Belle
Il faut rêver encore Même quand l’amour est mort Continuer encore !
De Nicole
Un héros de roman parmi tant d’autres
Ce héros pour moi ce serait dans « L’oeuvre au noir » de Marguerite Yourcenar : Zenon Ligre, homme de la Renaissance, humaniste, clerc, philosophe, médecin, alchimiste qui a mené une vie errante. Il sera emprisonné dans une prison de l’Inquisition. Zenon est un homme qui cherche et par là-même dérange. Il possède une grande ouverture d’esprit, un peu un aventurier de l’intelligence, avide de rencontres. Un homme audacieux qui se heurte à l’obscurantisme, il en mourra sans jamais se renier. De sa propre main. Deux citations : « Je me suis gardé de faire de la vérité une idole, préférant lui laisser le mot plus humble d’exactitude » et « Qui serait assez insensé pour mourir sans avoir fait le tour de sa prison ».
J’aimerais avoir un peu de cet homme-là en moi.
De Lucette
Quel personnage auriez-vous aimé être ? Il y en a tellement, que j’ai du mal à choisir… Un personnage romantique de contes. J’ai beaucoup aimé « Le petit Chaperon rouge », mais je n’aime pas la partie « loup », parler de Marilyn Monroe une beauté, un destin hors norme, parler de l’abbé Pierre dont je suis une « fan absolue ». J’aurais pu parler du Général de Gaulle, de politiciens actuels, d’acteurs ou d’actrices. Il y a matière pour écrire, mais non, mon choix est pour Madame Simone Veil. Comment oser lui ressembler ? Je suis un microbe à côté d’elle, tout ce qu’elle a traversé, tout ce qu’elle a accompli, je lui infiniment redevable pour tout ce qu’elle a fait pour la liberté des femmes, pour ma fille et mon arrière-petite-fille, pour nous toutes, ne jamais oublier… A sa naissance cette jeune fille d’origine juive lorraine aurait pu avoir une vie classique entre un père architecte, une mère au foyer, aimante pour ses enfants, tout allait pour le mieux jusqu’à ses 16 ans. Élève et étudiante très sérieuse, son destin est tout tracé, elle travaillera dans la magistrature. La Première Guerre mondiale est encore dans toutes les têtes, quand insidieusement on entend les prémices d’un bouleversement mondial qui se prépare. Pendant des années, l’idée d’une nouvelle guerre mûrit, et un jour l’inévitable arrive, elle est déclarée… A 16 ans, elle passe son bac avec de faux papiers. Avec ses amis, elle fête sa réussite. Des officiers allemands arrivent et demandent les papiers. Sûre d’elle, elle les présente. Le piège s’est refermé sur elle, car ces papiers-là , c’étaient les Allemands qui les fabriquaient pour mieux attraper leurs proies. Elle demande à un ami d’aller prévenir ses parents. Ne se doutant pas être suivi par la Gestapo, c’est toute la famille Jacob qui a été déportée, sauf une sœur qui est passée entre les mailles du filet, qu’elle retrouvera après la guerre. Les voici embarqués dans des trains, tous entassés comme du bétail, avec des odeurs d’excréments, d’urine, de vomi, sans boire ni manger pendant des heures, des jours… De cette horreur, son père, son frère et sa mère ne reviendront pas. Elle et sa sœur Madeleine (plus âgée qu’elle, qui fera office de maman par la suite) dite « Milou » seront rescapées des camps d’Auschwitz. Avec son caractère bien trempé, elle décide de reprendre et continuer le cours de sa vie, pour honorer sa famille disparue. C’est avec bonheur qu’elle revient à ses études, et rencontre son futur mari Antoine Veil. Lui aussi très brillant. Il est tour à tour inspecteur des impôts, puis il occupe différentes fonctions dans des cabinets ministériels. Ils se marient très vite, et la voilà « mère au foyer » car son mari ne veut pas qu’elle travaille, d’autant qu’un enfant est venu agrandir la famille… C’est son compter sur son opiniâtreté, elle n’a pas cédé, (enfin un peu quand même) et la voici en train de gravir une par une les marches de l’ascension sociale. Des années plus tard, c’est le Président Giscard d’Estaing qui cherche quelqu’un qui serait ministre de la Santé, issu de la société civile. On lui a parlé de Simone Veil qu’il ne connaissait pas. Ils se sont rencontrés, elle a été nommée, et voilà son destin à nouveau reparti… Madame Veil s’est battue comme une lionne pour faire passer la loi sur l’avortement, (entre autres) puisqu’il n’y avait à l’époque qu’une grande majorité d’hommes à l’Assemblée nationale, bien trop heureux de régner sur leurs foyers avec leurs propres règles de machos… Elle a été huée, insultée, a reçu des menaces de mort. Rien n’y a fait, elle a eu raison face à tous ces sexistes, qui règnent comme des dictateurs depuis des siècles sur les femmes qui ont, paraît-il, un cerveau pas plus gros qu’un petit pois. C’est peu dire de leur mentalité… Elle a été députée européenne, et continue bon gré malgré, d’avancer toujours dans une extrême droiture. Après avoir perdu sa sœur Milou tant aimée dans un accident de voiture avec son mari et son bébé, elle a aussi perdu un de ses fils brutalement également. Elle a été anéantie, elle a écrit à propos de ses terribles deuils « J’ai commencé ma vie dans l’horreur, je la termine dans le désespoir ». Mais Simone Veil est comme un roseau, elle plie mais ne se rompt jamais… Les années passent, la voici académicienne en 2010. Quelle gratification, les femmes académiciennes, il faut les compter sur les doigts de la main. Belle dans son habit vert, respectée et vénérée par une majorité. Pour ne jamais oublier son passé, elle a fait graver le numéro 78651 sur son épée, affreux souvenir de son « séjour dans les camps ». Alors que tous ces messieurs se pavanent dans leurs beaux costumes, elle est la 6ème femme à entrer dans cet institut interdit aux femmes depuis toujours. Madame, BRAVO ! vous faites partie des » IMMORTELLES », comme tous vos confrères de l’institut. Ne leur déplaise… L’état d’esprit change doucement, c’est tellement difficile de lâcher un peu de lest pour l’équilibre entre les hommes et les femmes… La voici à la retraite, son mari, son pilier, son épaule l’a quittée, elle finira sa vie dans la dignité, entourée de ses 2 fils. Alors, oui j’aurais aimé être cette femme, avec toutes ses valeurs qui ne l’ont jamais quittée, oui elle sera en moi toute ma vie, oui Madame, vous êtes en moi pour toujours. Épilogue : Vous êtes doublement IMMORTELLE, puisque, accompagnée de votre fidèle mari, vous êtes entrée au Panthéon le 1er juillet 2018. Quel destin ! Avec votre bravoure vous avez tout surmonté. Vous êtes une guerrière. Moi, je ne suis qu’une anonyme, mais je me suis souvent inspireé de vous pour me guider dans ma modeste vie…
De Michèle
Je n’ai pas le désir de vouloir me retrouver à la place d’une autre personne dans un conte, un roman, un film… J’ai juste envie d’être moi, dans une situation dont j’ai rêvée, une situation qui me rendrait heureuse, une situation simple mais profondément puissante pour moi. Une autre vie peut être réalisable dans une nouvelle incarnation !!
J’avais 23 ans. Une soirée dans la basilique Saint Rémi à Reims, pour écouter le requiem de Fauré, un moment merveilleux de transcendance musicale. J’en suis sortie remplie d’un bonheur qui ressemblait à « Faire l’amour à la musique ». A la sortie, un homme me regarda avec insistance, en souriant. Il était grand, plutôt blond avec de grands yeux verts. Il s’approcha et me dit « je vous ai regardé durant l’interprétation et ce que j’y ai vu m’a donné l’envie de vous connaitre ». Sans pouvoir dire un mot, je l’ai longuement regardé, étonnée, et il m’a glissé sa carte de visite entre les mains avant de partir en se retournant deux fois pour me sourire.
Je suis repartie sans pouvoir me libérer de cette ambiance dans laquelle j’avais baignée durant presque deux heures. Ces voix d’enfants me caressaient encore le coeur, et j’avais été subjuguée par le violoncelliste. J’adore tant cet instrument qui vibre sur plusieurs octaves. C’est avec L’Aria de JS Bach que je l’avais découvert. Je suis rentrée et me suis rapidement mise au lit, pour rêver musique. Ce n’est que le lendemain que j’ai repensé à ce bel homme qui m’avait accostée avec beaucoup de tact. Il m’a fallu 3 jours pour que je trouve le courage de l’appeler, malgré cette envie au fond de mon ventre.
« allo…… » Nous avons eu une longue conversation, beaucoup de points communs et un rendez-vous rapidement. Notre rencontre a été simple, comme une rivière qui coule et chante. Johan, 31ans, était professeur de violon au conservatoire et lors de notre 3ème rendez-vous, il m’a charmée par ses coups d’archer qui faisait exploser son instrument dans une ballade romantique et vibrante. J’étais sous le charme, de l’homme et de son jeu. Je lui ai avoué mon coup de coeur pour le violoncelle et surprise d’apprendre que ce fut le premier instrument de Johan, avant qu’il ne choisisse le violon. Il me proposa de m’apprendre pour voir si en jouer me rendrait aussi heureuse que de l’écouter. Il me prêta le sien, qui me permit d’en jouer plus de trois heures par jour dès les premiers temps. C’était un excellent professeur. Il me montra les difficultés, le maintien parfait du corps et des doigts , les notes vibrantes, etc. Je fus conquise, et 8 mois après, j’achetais mon propre violoncelle. Je jouais déjà cette Aria de Bach qui m’avait tant séduite.
Johan et moi sommes restés les meilleurs amis du monde et après quatre ans de travail acharné, nous jouons ensemble dans le même orchestre. Au lieu d’épouser un homme, c’est le violoncelle qui a pris mon coeur. De Catherine
Vilaine, pour une fois…
« Allez-y, ma belle, croquez dans cette belle pomme rouge ! » Que j’ai adoré jouer cette vilaine sorcière de Blanche-Neige à la fête de Noël de mon école. Avec des parents et mes collègues, nous avions monté ce spectacle joué par des adultes pour nos enfants et petits élèves. La surprise de Noël ! Je n’avais pas hésité une seule seconde : le rôle de la sorcière était pour moi ! En aucun cas je n’aurais voulu celui de Blanche-Neige : TROP parfaite, TROP naïve, TROP lisse, TROP belle, et aussi TROP inexpressive. Trop TROP pour moi qui passait ma vie à être le plus TROP ou TRÈS possible : TRÈS parfaite, , TRÈS dans le moule, TRÈS dévouée, TRÈS à l’écoute, TRÈS organisée, TRÈS droite, TRÈS…, TRÈS…, TRÈS…( en excluant toutefois le TRÈS belle de la belle !). Alors, pour moi, Blanche-Neige était ennuyeuse, comme Martine de la célèbre série des « Martine » que je n’ai jamais pu supporter : TROP lisse, TROP douce, TROP sage… En plus, je n’avais pas le physique de l’emploi, et une maman s’était révélé parfaite pour ce rôle qui lui seyait à merveille. Je n’avais pas voulu non plus celui de la méchante reine devant son miroir : TROP belle, TROP hautaine, TROP altière … A l’époque, j’avais une passion pour les histoires de sorcières, et les sorcières dont j’avais une belle collection. Fascinée par ces personnages maléfiques, sans doute parce qu’elles étaient ce que je n’étais pas, j’ai savouré ce rôle (un rôle de composition, comme on dit), jouant avec délectation la perfidie, la tromperie, la trahison, la flatterie, la méchanceté… Je m’étais sentie libre d’être vilaine , sans honte ni remords. Le temps d’un spectacle, j’étais autre, Mister Hyde devenue Docteur Jekill, et ça m’avait procuré un réel plaisir et un bien fou. Une fois la représentation terminée, j’ai retrouvé mon statut naturel et spontané de TRÈS TRÈS TRÈS… qui me seyait parfaitement et que j’appréciais dans la vraie vie, mais que j’avais adoré quitter le temps d’un conte. Peut-être qu’un psychanalyste conclurait-il soit que ça avait été un bon exutoire, utile à ma construction personnelle, soit, au contraire, que je n’étais pas celle qu’on croit ! Mystère et boule de gomme ! J’aime toujours les histoires de sorcières, alors, peut-être en suis-je vraiment une ? Allez savoir ! Ah ah ah ! ( rire de sorcière!)
De Marie-Josée
Scarlett ‘’for ever ‘’
Un grand domaine, une demeure imposante avec une salle de réception où la fête bat son plein. Une jeune fille en robe à crinoline, belle à en couper le souffle, consciente de son pouvoir sur les hommes. Elle se croit promise à une vie de rêve sans se rendre compte que tout est en train de s’effondrer autour d’elle. Capricieuse, voire frivole, elle pense que le monde tourne autour d’elle et que rien ni personne ne lui résistera. Elle incarne le contraire des valeurs qu’une femme de son époque devrait avoir. Elle évolue dans un monde d’hommes où elle s’affirme, les séduit et les utilise pour arriver à ses fins. Au fil de son évolution, effectivement, rien ne semble lui résister. Elle fait face à toutes les situations, devient le pilier de son entourage, parvient à vaincre tous les obstacles sauf ses démons intérieurs dont le plus flagrant est la procrastination. Mesdames et messieurs, oui je l’avoue, j’aurais aimé être Scarlett O’Hara, l’inoubliable héroïne du roman « Autant en emporte le vent » que j’ai lu il y a très, très longtemps. Je ne compte plus le nombre de fois que j’ai revu son adaptation cinématographique et la magie opère à coup sûr. Je m’y suis attachée parce qu’elle est intemporelle et qu’au-delà de l’histoire d’amour, je découvre à chaque fois une nouvelle facette de ce personnage. Elle n’est pas la belle, douce et gentille fille qui trouve son prince charmant, l’épouse et avec qui elle a une ribambelle d’enfants. Malgré ses conquêtes, sa rébellion, son anticonformisme, elle entretient ce mythe et ne se rend compte de son aveuglement qu’à la fin. J’aurais aimé être ce personnage pour plusieurs raisons : -La première parce qu’elle est féministe avant l’heure. -La deuxième, pour son adaptabilité aux situations sans pour autant se soumettre. -La troisième pour son courage et sa foi dans le lendemain. Cela fait bien longtemps que le vent a emporté la Guerre de Sécession et les personnages du roman, alors que malheureusement celle de notre époque ne fait que commencer. Pourtant, malgré les apparences, un vent de liberté se lève parmi les peuples et je crois bien qu’à Noël, avec le vin chaud et les ‘’ bredele’’, je reprendrai une dose de ’’Scarlett ‘’.
D’Abdelilah
“L’HOMME INVISIBLE”
Petit, j’étais tellement fasciné par ” L’homme invisible ” que j’aurais aimé avoir aussi un tel pouvoir, d’autant plus que mon esprit ne faisait pas encore de distinction entre le mythe et la réalité. Mes rêves étaient rudimentaires et timides; à l’image de mon âge. Etant frustré, j’aurais aimé juste piquer des bonbons et du chocolat de l’épicerie du coin ,une mille-feuille de la boulangerie d’en face ou un petit pistolet à jet d’eau de la boutique de notre voisin LARBI. J’aurais voulu aussi disparaitre pour battre, sérieusement, le vilain OMAR ,alias Le balafré, qui se prenait pour un caïd ou jouer de mauvais tours aux mômes de mon âge. Devenu adulte, conscient et averti, je me rends compte que la réalité est plus amère qu’un bonbon hors d’atteinte ou un jouet convoité et que les vrais caïds qui tiennent les rênes de ce monde avec des mains en aciers sont plus farouches que le petit espiègle OMAR. Cela n’empêche que j’aimerais toujours ressembler à Daniel Westin, mais pour des raisons plus sérieuses et plus dangereuses surtout. J’aimerais d’abord élucidé ce mystère qui prend en otage le monde entier depuis deux ans; ce mal qui a fait des millions de morts et chamboulé tout le système socio-économique international. Je parle du Covid qui a déjoué jusqu’à présent toutes les mesures et tentatives prises à son encontre. Il a fait couler beaucoup d’encre, déclencher une grande polémique et provoquer un grand clivage aussi bien au sein de la communauté scientifique que parmi la population ordinaire. On est toujours impuissant face à ce monstre qui rend la vie invivable et tous les terriens complètement désemparés. J’aimerais bien alors être invisible pour m’infiltrer dans les grandes instances internationales qui gèrent la santé, notamment L’OMS et les espionner dans leur huis-clos pour voir et entendre de près ce qu’ils trament dans le secret dans le but de confirmer ou d’infirmer définitivement les rumeurs qui les accusent de complot et d’avoir fomenté délibérément ce plan diabolique à dessein destructeur et inhumain. J’aurais aimé aussi m’introduire dans les locaux de la fondation BILL GATES, qu’on accuse, à tort ou à raison, d’être en connivence avec d’autres parties pour réduire la population mondiale ou encore” pucer” tous les terriens via un vaccin douteux pour les tenir définitivement à sa merci. J’aurais aimé aussi pénétrer incognito dans les laboratoires pour percer le secret des vaccins, celui du covid notamment, sans oublier les médicaments destinés au diabète, au cholestérol entre autres et vérifier s’ils sont vraiment inévitables ou y’a-t-il d’autres alternatives moins coûteuses et plus efficaces qu’on nous cacherait pour s’enrichir davantage et sans égard aux règles déontologiques. J’aurais également voulu percer les secrets de ces grandes instances ; gouvernements, parlements, ministères… et le rouage de leur machine infernale qui gouverne les peuples et cherche à les assujettir sans remords . Et pour finir, j’aurais aimé infiltrer les réseaux du crime organisé; de la pédophilie, de la traite des blanches ,du trafic des drogues et des armes, entre autres…j’aimerais mettre à nu les cerveaux de ces réseaux et leurs complices; leurs protecteurs au sein de la sphère politico-judiciaire…cette pègre qui nuit au présent et hypothèque l’avenir des gens honnêtes. J’aurais aimé, après toutes ces investigations secrètes et sécurisées, dresser un rapport qui tirerait au clair toutes les questions que le commun des mortels pourraient se poser sur les vrais dirigeants du monde et leurs manigances ,leur perfidie, leur force mais aussi leurs faiblesses. J’aimerais lire ,toujours en restant invisible ,ce rapport directement sur les hauts parleurs du stade qui abriterait une finale de la coupe du monde…. Hélas, ce n’est qu’un rêve impossible mais rêvons quand-même tant que le rêve est gratuit!!
De Michel
JANUS
« Bonsoir, comme tous les soirs je vous retrouve sur Radio-AIR. Tout d’abord cette information qui fait les gros titres des journaux depuis plusieurs jours. Je veux parler de cet homme que l’on commence nommer «Janus ». Qui peut-il être ? On se perd en conjonctures. Son but lui, paraît clair. Apparemment, il s’est donné pour mission de venger les femmes tombées dans les griffes de prédateurs. On a commencé à parler de lui il y a un mois. Un homme s’est présenté au commissariat du 13ème arrondissement pour s’accuser d’un viol survenu dans un parking. Une femme avait été retrouvée inanimée quelques jours auparavant, les vêtements déchirés, portant de nombreux hématomes au visage. Transportée à l’hôpital, les premières constatations ne laissèrent aucun doute sur les violences sexuelles qu’elle avait subies. Les aveux de cet homme firent d’abord douter les policiers sur leurs véracités. Pourtant très vite au cours de l’interrogatoire, la culpabilité de ce dernier fut évidente. En effet, il donna des détails connus seuls des policiers. Quant aux raisons pour lesquelles il venait se livrer si spontanément, elles restaient obscures. Il raconta qu’un homme masqué l’avait enlevé. Tout ce qu’il put dire, c’est qu’il lui avait été ordonné de venir dans ce commissariat pour tout avouer. Quand l’enquêteur voulut lui faire compléter sa déposition, il n’était plus vraiment sûr que son agresseur fût un homme car il lui semblait avoir vu le visage d’une femme. Il y a une semaine, la même histoire s’est reproduite. Un nouvel individu s’est accusé d’un autre viol survenu aux abords du bois de Boulogne. La culpabilité une fois encore de celui venu se dénoncer ne pouvait être contestée. L’homme affirma qu’il n’avait pu refuser de s’accuser, pourquoi ? Mystère ! Il a pu cependant préciser qu’il avait repris ses esprits assis à l’arrière de sa voiture porte de St Cloud. Ensuite, il avait été pris d’une envie irrésistible de venir témoigner pour avouer son crime. Oui, car le viol est un crime. L’inspecteur chargé de ce dossier a déclaré qu’une caméra de surveillance avait fourni des images intéressantes qui confirmaient cette déposition. On voyait nettement un individu descendre du véhicule du deuxième violeur ce qui indiquait que c’est le mystérieux personnage qui avait conduit. La caméra l’a filmé de dos mais chose encore plus étrange, les images montraient nettement qu’il portait un masque de femme sur l’arrière de la tête.
Le journal « Libération » titra alors : JANUS, l’homme aux deux visages traque les violeurs. »
Mon plan a bien marché, c’est délibérément que je me suis fait filmer. Quant au titre de Libération, le journaliste qui a écrit cet article s’est bien gardé de préciser que j’avais envoyé un message laconique à son journal ainsi libellé : « Avec moi les violeurs ne resteront pas impunis. Signé : Janus ».
Le message que je voulais transmettre est bien passé, c’est le plus important. Ma mission a commencé, celle que j’avais juré de faire sur la tombe de Nathalie, il y un an déjà. Oui, un an après cet évènement incroyable qui a tout déclenché. Nathalie, mon bel amour, violée et massacrée par un sauvage. J’en serais mort si je n’avais pas reçu le pouvoir qui me permet de traquer ces criminels. Qui a pu me faire un tel cadeau, Dieu ? Je me souviens de ce jour d’août. Comme tous les soirs je venais sur la tombe de ma bien aimée, indifférent au ciel qui s’obscurcissait en prenant une couleur de plomb. Soudainement, un violent orage s’est abattu sur le cimetière, un éclair terrible m’a traversé de part en part et je me suis évanoui. Combien de temps suis-je resté inconscient ? Je n’en ai aucune idée, mais ce qui m’a surpris c’est que tout était sec autour de moi. Avais-je rêvé ? Je l’ai pensé dans un premier temps mais très vite j’ai su. Comme une illumination, oui j’ai compris qui j’étais maintenant. J’avais reçu le pouvoir de retrouver les violeurs impunis et de les hypnotiser. Ensuite, je leur intimai l’ordre de se livrer pour avouer leurs crimes. Avant de les réveiller, je les persuadais que s’ils ne le faisaient pas, ils ressentiraient les souffrances qu’ils avaient infligées à leurs victimes. Mes yeux les soumettent à ma volonté et la vue du masque à l’image de Nathalie déclenche le processus des aveux. Je suis devenu Janus, le justicier au double visage. Alors qu’importe qui m’a donné ce don, Dieu ou Diable. Le seul but de ma vie à présent est de les faire payer.
De Patricia
Si je devais être un personnage de roman, je ne serais certainement pas l’une des héroïnes de Flaubert ou Stendhal, car elles sont toujours malheureuses et leur vie finit souvent dramatiquement. Et puis, je n’aime pas tousser et encore moins être trompée… Si j’étais un personnage de film, en souvenir de mes très jeunes années, j’avoue que je choisirais Samantha Stevens de la série « Ma sorcière bienaimée ». Elle a bercé mon enfance et j’adorais son petit nez coquin qui frisottait dès qu’elle faisait de la magie. Je crois qu’il faudrait que je crée mon personnage de conte, car toutes les figures féminines, issues de l’imaginaire des frères Grimm ou de Charles Perrault et allègrement reprises par Walt Disney, ont vécu de réels drames… Souvent, elles sont orphelines (Blanche-Neige, Cendrillon), ont des existences misérables (reprenons les mêmes). Parfois, elles sont enfermées pendant des dizaines d’années dans un donjon (Aurore, Raiponce). Certes, elles sont belles, elles ont des chevelures splendides et, quand leur bonne fée leur rend visite, elles ont aussi des robes magnifiques.
Mais combien leur destin est triste avant la rencontre du prince charmant ! Euh, c’est un peu trop proche de la vraie vie ça non ? J’apprécie surtout leur beauté et leur bonté d’âme, leur garde-robe (quand elles sont déguisées en princesses), et le fait qu’elles puissent dialoguer avec nos amis les bêtes (Blanche-Neige, Cendrillon, encore elles). Cela reste toutefois assez superficiel.
Quant au personnage de légende, étant moi-même bretonne, je nommerais la fée Morgane. Elle évolue dans une forêt enchantée, au milieu d’un fog londonien enveloppant, entre petits lutins et trolls grivois… tout un univers magique et fascinant.
Finalement, je crois que je vais choisir le rôle d’écrivain… au travers de nos rêves, nous créons toutes sortes de personnages, figures de conte ou de légende, héroïnes au coeur pur ou machiavélique, tout est possible ! Au fil de nos pensées, nos doigts s’agitent sur le clavier et les pages blanches se noircissent d’histoires qui nous emportent dans un monde différent de notre quotidien et n’est-ce pas là le plus important ?
Poème de Catherine Ribeiro, « Paix 007 » proposé par Françoise T (hors proposition d’écriture) — Paix à celui qui hurle parce qu’il voit clair — Paix aux fulgurances de nos pensées éclatées — Paix à nos corps fatigués, éreintés — Paix à nos générations dégénérées — Paix à ce monde qui marche sur la tête — Paix aux grandes confusions de la misère — Paix aux errants qui se couchent sur le macadam des trottoirs — Paix à celui qui cherche en se frappant la tête contre les murs de béton — Paix au courroux de l’homme qui a faim — Paix à l’enfant qui vient de naître — Paix à la colère des peuples opprimés — Paix à celui qui travaille de ses mains — Paix à cette nature qui nous a toujours donné le meilleur d’elle-même et que les trusts mégalomaniaques s’acharnent à détruire — Paix à nos ventres, grands réservoirs de poubelles transgéniques — Paix à vous mes amis, dont la tendresse m’est une nécessité — Paix et respect de la vie de chacun — Paix à la fascination du feu, paix au lever du jour, à la tombée de la nuit — Paix à celui qui marche sur les routes jusqu’aux horizons sans fin
Vivre libre, mais vivre… vivre… Submergée par des lames de fond Océaniques, puissantes, houleuses, violacées. Affronter les tempêtes Mais vivre… vivre… Quoi qu’il en coûte, Vivre… vivre… Toutes les vies humaines, Dans leurs folies et leurs déchirures, Mais vivre… vivre… Jusqu’à ce que toute ces vies N’en forment qu’une, La mienne.
— Paix au paysan de l’aube qui veut, de ses terres, faire un jardin d’Eden — Paix aux âmes mal-nées qui enfantent des cauchemars — Paix aux rivières, aux mers, aux océans qui accouchent de poissons luisants de gas-oil — Paix à toi ma mère, partie trop tôt dans les zébrures bleues de l’éclair — Paix enfin à celui qui n’est plus et qui toute sa vie a trimé attendant des jours meilleurs
De Laurence
A qui aimerais-je ressembler ? A personne de contemporain, c’est une certitude. Ce qui me vient à l’esprit, c’est tout d’abord de changer d’époque et de revenir quelques siècles en arrière afin de répondre à cette question. Peut-être aux temps des chevaliers, des châteaux forts… Je me verrais bien me réincarner en seigneur d’un modeste château en Dordogne ou en Ecosse. Oui, plutôt là-bas, cela me convient davantage. Un seigneur bienveillant envers ses sujets. Un seigneur qui aura à cœur de protéger et veiller sur son domaine. Un seigneur qui rendra la justice équitablement. Un seigneur soucieux du bien-être de sa famille, ayant à cœur de transmettre des principes bons et justes à la fois. Un seigneur plutôt érudit que guerrier, plus curieux de la nature humaine sous toutes ses formes. Un seigneur accueillant à sa cour toute personne ouverte sur les nouveautés du siècle. Les conteurs, mages et philosophes auront une place de choix chez lui. Les voyageurs venus de pays lointains ou proches seront les bienvenus à sa table. Une table qu’il aura pris soin de garnir de mets délectables sans gloutonnerie excessive. Un seigneur éclairé par des esprits loin de tous préjugés pétris d’intolérance. Il mettra en place une école ouverte pour ceux qui désirent s’ouvrir aux connaissances et apprendre à lire et écrire. Un seigneur qui rendra à chacun sa liberté d’agir et de penser et de décider de lui-même de ce qui est bon pour lui. Un seigneur qui s’entourera pour gouverner de conseillers loyaux et sincères. Nuls flatteurs vils et fourbes ne sauront s’attirer ses faveurs. Son mot d’ordre sera que la paix règne sur ses terres où il sera important d’entretenir des rapports d’entraide avec les seigneuries alentours. Je me suis laissé aller à décrire un seigneur presque parfait, trop beau pour être vrai. Pourtant, j’aime à croire que ce personnage investi de nobles qualités et d’idéaux ait pu exister. Ressembler à quelqu’un si haut en couleurs qui règne sur un château de légende dans un paysage à couper le souffle, tel que peut l’offrir l’Ecosse, aurait été un beau privilège. Mais ce n’était qu’un doux rêve, que je mettrai peut-être en mot pour raconter son histoire un jour…
De Jacques
Troubadour
Chanson d’amour Là où la mort vient d’ailleurs Thème tube d’amour et de pleurs
Longue chevelure Chemin vers le soleil Le temps, ce temps du temps Du champ ce chant Du bonheur, du malheur Geste du geste du jour, des mois La vigne qui chante l’année Fissures de la pierre Fracture, la pure mascarade La maladie, l’honneur
Voyage et récits troubles Le sourire, ce chant d’urgence Historique, comme le temps s’est arrêté Ventilé par les canaux L’extrême Venise Éponge aspirée du noir des autres La mémoire de l’enfance Et du raccord des batailles Lier, ralliement, fleurs et lys
Chant fait écho Du serveur et du client Rougeurs par-dessus l’âme La peur, le confort et les blanches dents Ce sourire qui s’approche de la plainte… du découragement
Le lien des mots et des phrases Des strophes, son de rebecs majeurs Sifflement musical, ce magnifique tatouage de l’au-delà
Chanson de la renaissance surtout l’avant, par la coriandre Odeur prestige, le goût du goût Fines odeurs du chant Que les mots illustrent La course, le feu, l’essoufflement Pour en découvrir l’essence
Le geste du troubadour Le chant, la famille De places en rues, en ruelles Cri du temps, de l’époque Brumeuse d’elle-même Qui se termine au début La voix par la voie Le malaise
De Karine
Quel personnage de roman, de film, de conte, de légende ou de série, aurais-je aimé être ? Je ne sais pas vraiment. J’aurais aimé être Yves Tréguier dans “les Hauts Murs” d’Auguste LE BRETON. Ce garçon qui a vécu l’enfer entre la fausse protection de l’orphelinat, avec les sévices et humiliations de certaines sœurs, puis l’autorité des gardiens de sa maison de correction et la tyrannie de ses congénères. Mais avec des séquelles et meurtri, certes, il s’en est sorti. Le rêve et la détermination l’ont tenu en vie. Je suis partagée entre Guido et Giosué. Je ne sais pas si j’aurais aimé être ce père rempli de gaieté, d’exubérance, aimant ses livres, amoureux transi de sa femme Dora. Ce père qui a caché la vérité, transformé par tous les moyens, notamment par le jeu perpétuel et l’objectif d’atteindre les 1 000 points pour gagner, dans ce jeu de l’enfer. En vivant dans ce véritable enfer du camp de concentration, avec la quasi-impossibilité de retour à la vie, Giosué va pourtant croire que “La vie est belle”, à travers son père, ce héros qui se sacrifiera pour lui, son fils. Je ne sais pas si j’aurais aimé être ce fils qui a reçu une énorme preuve d’amour, toute la protection et l’amour dont enfant a besoin pour se construire et vivre, ou bien si je préfèrerais être ce père si aimant et protecteur envers son enfant. J’aurais aimé être Klaus dans la série “Umbrella Académie”, pour pouvoir sauver le monde. Mais ce que je préfère chez lui, c’est son côté plus qu’extraverti, et son pouvoir de communiquer avec les morts. Peut-être aurais-je voulu être Zorbas ce gros et grand chat noir de Luis SEPÚLVEDA qui a promis à la mouette qui est venue mourir sur son balcon de couver son œuf, de protéger son poussin et de lui apprendre à voler. Zorbas va vivre des aventures rocambolesques et drôles, où il va découvrir la solidarité, la tendresse, la nature, la poésie avec ses amis du port de Hambourg. J’aime ce chat, car il a relevé un défi incroyable, de faire voler une mouette alors qu’il ne sait pas le faire lui-même. Il a tenu sa promesse, il s’est occupé de ce bébé mouette, plutôt que de le croquer. Il va découvrir à travers cette aventure l’amour, la différence. Il va protéger ce dernier, même parler à un humain pour arriver à tenir sa promesse. Il va regarder son improbable protégée s’éloigner, et vivre à la fois le bonheur de le voir s’envoler de ses propres ailes et en même temps la tristesse de se séparer de lui, mais fier d’avoir tenu parole. Pourquoi pas Claire Randall dans “Outlander”. Cette infirmière qui a eu la chance, de faire un des plus beaux métiers du monde dans deux pays, d’aimer deux hommes différents, dans deux époques que tout oppose. J’aurais souhaité être un élève de Monsieur KEATING, ce professeur génial aux pratiques pédagogique originales, anticonformiste, mais qui encourage ses élèves à l’épanouissement de la personnalité par la vie, la poésie, la liberté, et profiter de l’instant présent. Je regrette, de ne pas avoir connu ce prof, ni être membre du “Cercle des poètes disparus”, afin de découvrir ma vraie nature et vivre comme je le désirais, sans tout ce conditionnement qu’on nous inculque. Il m’aura fallu du temps pour dire “Carpe Diem !” Ce berger espagnol, dans “l’Alchimiste”, préférant la nature et ses livres, m’aurait plu. Ce berger insouciant se laissant guider par ses rêves, entreprenant ce merveilleux voyage où il découvrira les capacités, et les épreuves qu’il doit surmonter pour accomplir sa quête et savoir ce qu’il à faire sur la Terre, comme chacun d’entre nous. Mais “L’homme qui voulait être heureux” de Laurent GOURNELLE, pourrait être moi dans “La femme qui voulait être heureuse”. C’est vrai, relativement en bonne santé, mais pas très heureuse… Les obstacles de la vie, je ne les évite pas, je les surmonte ou j’essaie. J’essaie de faire ce que j’aime, de croire en moi, d’être douce avec moi-même, de m’aimer, de m’apprécier, d’avoir de l’estime envers moi, de ne pas me dénigrer, de ne pas m’amoindrir devant les autres. Je sais que je suis forte, intelligente, combative, que je sais aimer, écouter, réconforter, partager… Je sais aussi, que si on a une image positive de soi, on sera apprécié des autres et vice-versa. On y travaille, je suis partie de loin, mais avec le temps, les rencontres, le travail, l’écriture, la musique, on y arrive. Quel personnage de roman, de film, de conte, de légende ou de série, aurais-je aimé être? Pour répondre à la question, aucun. Je veux juste être moi, continuer mon chemin, finir de me construire, être moi, trouver ma voie, la joie et la paix intérieure. Et qui sait, un jour peut-être que les clés du bonheur, seront dans mes poches.
J’espère que vous avez été sensible à l’écriture de ces talents! Bravo chers écrivaines et écrivains. Je suis fière de vous connaître via l’écriture! Rendez-vous la semaine prochaine pour un autre page d’écriture partagée. Je vous souhaite une beau weekend.
Portez-vous bien et surtout prenez encore et toujours soin de vous!
Créativement vôtre,
Laurence Smits, LA PLUME DE LAURENCE |