Vos textes concernant la proposition d’écriture N° 197 étaient fort intéressants.
On est en droit de se demander si certains humoristes pouraient toujours nous faire rire comme ils le faisaient à leur époque. Sûrement non. On les taxerait de racistes, d’homophobes et que sais-je encore?
Voici vos textes. Je vous en souhaite une belle lecture.
De Lisa
Pour cette proposition, on nous demande d’imaginer un personnage comme Coluche, Balavoine en rapport avec la liberté d’expression. Ils seraient perdus dans notre époque. Alors, j’ai voulu rendre hommage à un chanteur populaire, années 70, proche de Joe Dassin et surtout pas ma tasse de thé mais respect pour l’artiste à sa juste valeur. Monsieur Carlos.
Cher Carlos le chanteur, Big bisou !
Si vous nous écoutez là-haut, on vous envoie le message suivant :
Vous êtes partis en 2008 alors on vous explique l’envers du décor en 2024.
Déjà, à votre époque, les disques se vendaient à la pelle.
Mais vous serez triste pour l’ambiance actuelle car on ne passe plus vos chansons. En plus, les bals populaires ne sont plus comme avant. Si votre ami Sim, Coluche sont à votre côté, le vocabulaire humoristique serait revu à la hausse comme Les inconnus avec leurs phrases cultes.
Et les Grosses Têtes où votre participation est marquante mais pour 2024, on couperait au montage par peur d’un quiproquo.
En relisant votre biographie, « Tout nu et tout bronzé » serait ignoré sur les ondes, rien que pour le titre et le respect des femmes que je défends, à condition que l’on respecte l’humain.
Et big bisou ne se fait plus par peur de Monsieur Covid, qu’il ne vaut mieux pas fréquenter.
Bref ! Pour finir, un mot mal dit peut tourner en vinaigre. Alors restez comme un ange ! Et ne revenez pas sur Terre pour vivre l’enfer de votre interdiction de vos blagues, à pleurer de rire pour vos double sens et surtout votre culture. Je n’ai pas aimé vos chansons car elles me soûlent, mais j’ai un respect pour l’artiste, l’intelligence et mine de rien, derrière votre « masque de carnaval » se cache une tristesse, car déjà à votre époque, la fiesta pour rendre hommage à Patrick Sébastien, commençait déjà à disparaître de nos ondes.
Imaginez aujourd’hui, si vous revenez nous dire bonjour, le choix est vite fait.
Senior météo aïe aïe comme c’est chaud ! Vive l’île les « Caraïbes paradisiaques ».
Merci Carlos et je vous remercie d’avoir lu ce message.
De Lisa (proposition d’écriture N° 110)
Tiens ! J’ai rendez-vous avec la journaliste du journal local. On s’installe et on démarre l’interview :
– Bonjour ! Puis-je vous poser des questions à la manière de Proust ?
-Oui ! Bien sûr !
–Quel est votre principal point fort ?
-La franchise.
–Quelle est la fleur que vous préférez ?
-La rose car à chaque fois, elle me fait rappeler le film de Disney « La Belle et la Bête ».
-Quelle est la couleur que vous aimez ?
-Le gris foncé.
–Quelle est le métier que vous auriez choisi ?
-Ecrivaine
–Quels sont vos héros préférés dans la fiction ?
-The resident sur TF1.
–Quels sont vos musicien.ne.s/ chanteur.ses préféré.e.s ?
-Le patron de la musique Monsieur Johnny Hallyday.
–Quels sont vos prénoms préférés (féminin/ masculin) ?
-Eric et Lisa.
–Quel est votre plat favori ?
-La pizza.
–Quel est votre boisson favorite ?
-Le jus de pomme.
-Où rêvez-vous de vivre ?
-Aux USA.
–Les personnages que vous détestez dans l’histoire ?
-Adolf H.
-Quel est votre devise ?
-Il ne faut pas se moquer de son voisin, même de son pire ennemi, car on ne sait pas ce que demain te réserve.
De Jean-Michel
Je m’appelle Laurent Goutan. Je suis né deux ans avant que les pavés ne recouvrent la plage, à une époque où pour aller pêcher, il fallait encore deux gaules, où un certain général avait déclaré aux Américains : « OTAN suspend ton vol… ». Vous m’aurez compris.
C’était le temps où on pouvait saluer les copains en toute liberté, le temps d’une jeunesse encore insouciante, mais déjà éprise de liberté… Il n’y avait pas toutes les facilités d’aujourd’hui, certes, mais on savait s’écouter, se regarder avec respect.
Puis, un certain mois de mai a pointé le bout de son nez et cette liberté s’est transformée en désir de tout transformer, sans aucune entrave. Ce ne fut pas sans certaines frictions, et le résultat ne fut pas à la hauteur des espérances, car les mentalités ont la tête dure….
Qu’en reste-t-il aujourd’hui, soixante après… De la nostalgie ? Non, car on ne peut pas regarder éternellement dans le rétroviseur. Des regrets ? Non, car les regrets appartiennent au passé. Alors… une certaine lucidité qui me fait comprendre que rien ne peut se construire s’il n’est fondé sur une base solide, des valeurs intemporelles et surtout une acceptation de l’autre tel qu’il est : rien ne sert de vouloir changer le monde si on est incapable de changer soi-même.
De Catherine S
La salle d’attente commençait à se remplir lorsque la secrétaire nous informa que le médecin avait été appelé en urgence. Libres à nous de patienter, de prendre un nouveau rendez-vous ou de faire une consultation en visio.
Un couple d’un certain âge, assis en face de moi, commença à s’agiter sur la banquette. La femme prit la parole : « Excusez-moi, il en a pour longtemps le docteur, parce que mon Léon il est pas trop patient… ».
-Je n’en sais rien Madame Le Bourdon, à vous de voir !”.
Une sonnerie stridente retentit. Affalée sur sa chaise, une adolescente sortit de sa poche un iPhone et commença une conversation animée à voix haute : “Salut, nan suis pas dispo, nan je te dis meuf, pour la soirée en boîte ma mère elle veut pas ! trop jeune qu’elle dit, tu parles, ça saoule”.
Léon se tourna vers elle, rouge et visiblement énervé : “C’est vous qui saoulez Mademoiselle, c’est un lieu public ici, vos histoires ne nous regardent pas ! “.
La jeune s’interrompit un instant, interloquée, haussa les épaules, se leva mollement et tout en se dirigeant vers la sortie : “Nan c’est rien, juste un vieux qui pète un câble !”….
J’observais à la dérobée Léon qui s’étranglait de rage dans son coin. “Cette jeunesse aucun respect ! de mon temps si j’avais répondu comme ça, mon père m’aurait giflé. Tout fout le camp, de nos jours c’est chacun pour soi. Avant il y avait une vie de quartier, on connaissait ses voisins, on s’entraidait et on se respectait. Avant que la télévision n’envahisse les foyers, on conversait d’une maison à l’autre, les soirs d’été. On tissait des liens. Maintenant, ils sont tous fascinés par leur téléphone portable et se parlent par écran interposé ! Une misère. »
Se tournant vers sa femme, : “Elle a dit quoi la secrétaire… une consultation en visio ?”.
-Si tu suivais un peu les cours d’informatique à la bibliothèque, tu saurais que la visite se fait par ordinateur, tu décris tes symptômes, les parties du corps qui te font souffrir et le médecin t’envoie une prescription par mail.
-N’importe quoi…. On marche sur la tête ! Et toi, qu’est-ce que t’as besoin d’apprendre à te servir d’un ordinateur ? Pas question d’acheter cet outil de malheur et de polluer un peu plus la planète !
-Mon pauvre Léon, ça ne sert à rien de vivre dans le passé ! Tu vois bien que maintenant toutes les démarches se font ainsi, même les impôts… Et puis ça permet d’avoir accès à plein d’informations et surtout d’être autonome. A notre âge, c’est important de pouvoir encore se débrouiller seuls ! Pas besoin d’acheter un ordinateur, il y en a en libre-service dans les cyber cafés.
Il me jeta un regard accusateur, je me taisais, figée sur ma chaise, le nez dans mon magazine, captivée par ce personnage haut en couleurs, qui refusait de plier, tel Don Quichotte à l’assaut des moulins !
” Voilà où ça nous mène, la libération de la femme ! tu fréquentes les cafés maintenant ? Madame veut être dans l’air du temps, vivre à toute vitesse, être dans le coup ? Et par-dessus le marché, me donner des leçons ?”.
Il fulminait. Elle soupira, résolue à subir les récriminations de son mari.
– Mais calme-toi, tu vas finir par faire une attaque, et puis ce n’est pas bon de t’en prendre comme ça à tout le monde. Tu peux te faire agresser !
– Parlons-en de la violence : le monde devient fou, Jeanine, la vie n’a plus de prix, PLUS DE PRIX ! Bombes, attentats, coups de couteaux, au nom du pouvoir ou de la vengeance, on se fait justice soi-même…. Cette réalité me fait horreur, je préfère vivre dans le passé.
Une larme coula sur sa joue. Il se tassa sur lui-même, soudain vulnérable et touchant.
Jeanine lui tapota la main, dans un geste apaisant plein de tendresse. Elle se dirigea vers le secrétariat pour prendre rendez-vous la semaine suivante, puis s’approcha de lui, rassurante :
– Viens, mon chéri…. On rentre à la maison.
Je les regardais s’éloigner bras dessus bras dessous, émue par cet amour qui les unissait au-delà des épreuves et du temps.
De Manuela
BORIS VIAN, tiré du « Déserteur »
Messieurs les présidents,
Je vous fais cette lettre
Que vous lirez peut-être
Si vous avez le temps.
Je viens de recevoir les rapports
Du GIEC, ce matin,
Je suis chagrin,
Vous les dirigeants avez tous tort.
Les nouvelles sont mauvaises,
Nous sommes au bord de la falaise,
Les déserts avancent,
C’est une évidence.
Tous les jours de nombreux réfugiés climatiques
Arrivent sur les côtes océaniques.
Ils n’ont ni à boire, ni à manger
Et plus rien pour se loger.
Messieurs, je partirais demain
J’irais sur les chemins
Je voudrais porter la bonne parole
Inscrite sur une banderole.
Pour sauver la planète
Elle se meurt notre planète.
Elle doit sa survie
A tous ses bons amis.
Messieurs, je ne suis pas sur Terre
Pour faire une vilaine guerre.
Je ne veux pas participer,
Messieurs les présidents,
À devoir supprimer,
Les pauvres gens.
Ma décision est prise
Je vais faire mes valises.
Depuis de nombreuses années,
J’ai vu mourir mes aînés.
J’ai vu mourir de faim
Beaucoup de mes copains.
Il ne faut pas nous laisser abattre,
Il nous faut combattre.
Il nous faut passer à l’action
Sans aucune hésitation.
Messieurs les Présidents
Cesser vos réunions sans fin
Et surtout sans lendemain
Qui n’aboutissent à rien.
Tant que nous sommes vivants
Prenons-nous en main
Allons chez nos voisins
Qui eux n’ont déjà plus rien.
Demain, de bon matin,
Je dois fermer ma porte
Aux nez des années mortes
J’irais sur les chemins.
Il me faudra mendier
Il me faudra voler
Sur les routes de France
Et je dirais aux gens
Il nous faut vite agir
Nos jours sont comptés
Sur les chemins, aller
Pour de pas mourir
Messieurs les présidents
Cessez tous vos discours
Depuis longtemps sans amour
Réagissez, c’est urgent.
De Zouhaïr
« Ce que vous ne comprenez pas, Monsieur Elkabach, dans votre petite tête, c’est que moi aussi j’ai un cerveau » !
Monsieur Elkabach avait la réputation d’être un bouledogue qui ne lâchait pas son interlocuteur dès qu’il avait senti une faiblesse ou une faille chez celui-lui. Mais ce qui était le plus remarquable chez ce journaliste, c’est qu’il posait ses questions sur un ton badin et faussement bienveillant, mettant à l’aise dans un premier temps ses victimes, puis leur balançant brutalement la question à laquelle ils ne s’attendaient pas et qui les déstabilisait complètement.
Ce jour-là, il était tombé sur un dur à cuire : le Secrétaire Général du Parti Communiste français, connu pour sa verve et ses attaques virulentes contre les partis de droite et contre ceux, dans le monde, qu’il appelait « Les impérialistes ».
Avec son accent rude du Calvados où il était né, il n’hésitait pas à interpeller, provoquer et couper la parole aux journalistes qui l’interviewaient.
Elkabach voulait l’amener ce jour-là sur le sujet de l’URSS qui occupait l’Afghanistan dans les années 80. De toute évidence, l’impérialisme se situait pour la circonstance, du côté des Russes.
Mais Georges Marchais n’était pas homme à se laisser déstabiliser aussi facilement, d’où la réplique culte qui fit le tour des médias de l’époque et que l’on aurait qualifiée de « virale » sur les réseaux sociaux de nos jours.
En regardant cette archive, Franck se désolait de ne plus voir désormais à la télé que des interviews fades et convenus, sans aucune surprise ni émotion. Il se souvenait aussi de la dénonciation du racisme par Coluche d’une manière tellement drôle et si peu clivante. Aujourd’hui, ce genre de sketch aurait déclenché un tollé.
En effet, dans « Le CRS arabe », Coluche imagine un dialogue entre un manifestant et un CRS d’origine maghrébine. Ses copains l’ont abandonné et il se retrouve seul face au CRS arabe.
Au bout de quelques échanges concernant la société française, le CRS lui demande s’il est raciste. Coluche, prenant une petite voix conciliante, répondit :
- Oh, moi vous savez tout ce qui est Noir, Arabe, Juif, Français…ils sont tous égaux…
- Oui, mais que pensez-vous des arabes en particulier ? demande le CRS.
- Ah, les Arabes ? Ils sont encore plus égaux que les autres ! ajouta Coluche, par cette réplique devenue culte elle aussi.
Et que dire de la présence des jeunes dans les débats politiques ? Reverra-t-on un jour un Daniel Balavoine apostrophant François Mitterrand, candidat de la gauche en 1981, lors d’un débat télévisé ?
Après avoir fait mine de quitter l ‘émission parce qu’on ne lui avait pas accordé la parole et que toutes les interventions concernaient la relation entre Mitterrand et Marchais, il est revenu à la demande de l’invité, s’est assis et a fustigé la presse, les hommes politiques et tout le système d’information sans qu’aucun d’eux ne bronche. Il les accusait de ne pas parler des choses importantes, que les Français aimeraient savoir.
Par exemple, « Qui se permet de louer à des travailleurs immigrés, des poubelles à 700 francs par mois » ? ou « Qu’est ce qui est fait pour réduire le chômage des jeunes… » ? Il finit son acte d’accusation par cette mise en garde devenue célèbre :
- Les jeunes se désespèrent, M. Mitterrand et quand les jeunes n’ont plus d’espoir, ils font des bêtises et deviennent dangereux. Ils vont vers le terrorisme, genre Bande à Bader et compagnie…
Dans le domaine littéraire, qui intéressait énormément Franck, il y avait aussi « Apostrophes » où Bernard Pivot interviewait les écrivains les plus célèbres du monde. Franck souriait en pensant au soir où Charles Bukowski s’est sifflé une bouteille entière de vin blanc pendant l’émission, qu’il fut complètement saoul et qu’il finit par quitter le studio, titubant et soutenu par les autres écrivains qui ne riaient pas vraiment.
Pourrait-on imaginer une telle scène de nos jours ? se demandait-il. Il voyait mal François Busnel recevant un individu de ce type !
La télévision est devenue sage et sérieuse, se disait-il. Les sujets sociétaux les plus préoccupants sont maintenant traités avec mesure et circonspection car le spectre du harcèlement, de la délation ou de la calomnie hante les rédactions. Du coup, la télévision est devenue ennuyeuse.
Il est bien loin le temps où, pour se délasser de sa journée de travail, Franck se posait devant « Les guignols de l’info » ou « Nulle Part Ailleurs » avec une bonne bière à la main. Dans ces émissions de Canal + pendant les années 80, l’impertinence et la provocation étaient la règle et tout le monde en prenait pour son grade ! Qu’est-ce qu’on rigolait ! regrettait-il.
Mais Franck n’était pas un nostalgique aigri.
Il appréciait aussi la qualité des documentaires diffusés sur beaucoup de chaînes et de plateformes de streaming. Il y en avait pour tous les goûts, toutes les intelligences et toutes les sensibilités. Il préférait passer du temps devant ces émissions que de « scroller » ( même s’il n’aimait pas beaucoup les anglicismes).
Tout n’est pas négatif. Mais un petite dose de folie, ça ferait du bien de temps en temps !
De Laurence
Pauvre France (parodie de « Douce France » de Charles Trenet)
Quand je vois ce que tu es devenue
Quand je vois qu’on t’a mise à nu
Sur le chemin de ton prestigieux passé
J’aimerais bien chanter ta gloire
Mais je n’ai plus de grimoire
Pour chanter tes louanges avec fierté
Pauvre France
Cher pays de mon enfance
Bercée de tendre insouciance
Je te garderai à jamais dans mon cœur
Mon pays
Avec tant de sortes de fromages
Avec tous ces babillages
Qui partagent notre bonheur
Oui je t’aime
Et je t’offre ce poème
Oui je t’aime
En ce moment plutôt dans la douleur
Pauvre France
Cher pays de mon enfance
Bercée de tendre insouciance
Je te garderai à jamais dans mon cœur
Oui je t’aime
Et je t’offre ce poème
Pour toi je me battrai toujours
Oui, tous les jours
Je voudrai ressentir ce bonheur
Encore, encore pour l’éternité
Qui vibre dans nos cœurs
Quand vas-tu retrouver ta chère liberté ?
Pauvre France
Cher pays de mon enfance
Bercée de tendre insouciance
Je te garderai à jamais dans mon cœur
De Nicolas
Y a un Ministre très dilaté, qui dilate tous les chiffres… la Russie ne s’en sortira pas qu’il disait… Elle a un taux de 3% de développement, et nous… 0.3%… c’est ce qu’on appelle se dilater… Il dilate l’humour, et surtout il arrive à rétrécir nos portefeuilles ! Plus il se dilate, plus il nous rétrécit, comme sa pensée sur la Russie !
Y en a un autre, un varan, il nous a interdit de boire debout… Faut dire : comme tous les varans, il a du mal à se lever, faut faire comme lui, boire allongé, au sol qu’il dit !
J’ai découvert récemment des progrès considérables chez les scientifiques… Depuis quelques années il y avait les OGM, les organismes génétiquement modifiés… Et bien, ils ont inventé les HGM… Les Humains Génétiquement Modifiés ! Maintenant, ils nous font produire nos vaccins directement dans nos cellules. Un jour, ils arriveront à nous faire produire de l’essence, ce sera super ! On alimentera notre réservoir de voiture en pissant… Quel progrès tout de même !
Ils sont très forts tout de même ! On parle de turbo-cancers et de 15.000.000 de morts de leur vaccin… Plus que la Shoah, dis donc ! Très forts ! Vraiment trop forts ! En plus, ceux qui ne sont pas morts, ça leur fait des malades à soigner en pagaille et pour la vie ! Génial ce produit ! Il fabrique nos vaccins et en plus il crée des maladies à soigner avec de nouveaux vaccins… Ils sont trop forts !
C’est comme pour la flamme olympique… Ils ont trouvé un nouveau porteur… Euh, je ne sais pas si c’est un porteur ou une porteuse… Une Drag-queen va porter la flamme à Paris ! La flamme brandie par une étoile vacillante… Il fallait le trouver… D’autant qu’elle a dit elle-même qu’avec ses talons de 25 cm, elle pourrait tomber…la cata … une Drag-queen pour représenter les différentes minorités, pour les faire participer à cette merveilleuse fête du sport… Vraiment très forts !
C’est comme faire porter le masque à la maternelle, tous rendus en canards… Et tous ces petits canards comment peuvent-ils voir les lèvres de la maîtresse avec son masque ? Ils ne les voient pas. Ils l’entendent cancaner sans voir, alors ils cancanent… C’est le progrès… Ils sont très forts et surtout très intelligents…
Ils sont tellement intelligents qu’ils affirment avec l’OMS, vous savez, l’Organisation Mondiale des Shyzo, ou des Scatos(c’est comme vous voulez) que la sexualité démarre le jour de la naissance… ils ont donc décidé de former nos petits canards à la sexualité et aux actes sexuels… Oui, à l’école des cours de sexualité… vous me direz que c’est sans doute pour former des dilatés, des ministres en quelque sorte…
A propos de canards, vous avez vu tous ces nids de poules sur nos routes ? Mais qu’est-ce que je raconte ? Ce ne sont pas des nids de poules, des nids d’éléphants, tous élargis comme notre Ministre ! Non seulement ils sont forts, mais de plus, çà il faut le reconnaître, cohérents avec eux même !
Au sujet de leur vaccin, j’en ai appris une bien bonne… pour le rendre accessible aux humains, ils ont codé tout cela sur informatique, avec des suites de lettres représentant des acides aminés… mais pour que leur produit soit stable, ils ont ajouté des lettres, des acides, qui n’existent pas dans la nature humaine… Résultat, leur vaccin fabrique dans notre corps des protéines inconnues… on ne sait pas ce qu’elle vont faire ou créer dans notre humain… Est-ce que ça va nous dilater, comme le ministre ?
De Louisiane
Les humoristes perdus – Oh Ginette !
J’avais à peine 20 ans en 1970. Je venais de connaître Franck. Il se destinait à devenir un grand photographe, ce qu’il est devenu, mais il fallait vivre tous les jours. Il faisait des photos chez des antiquaires d’objets d’art qui devaient se vendre à Drouot. Ces photos figuraient en noir et blanc dans les catalogues destinés aux acheteurs. La galerie d’art où travaillait mon amie Isabelle se trouvait avenue George V, pas loin d’Europe 1 où je finissais mon stage de documentaliste. Le stage ne suffisait pas pour rester à la radio. Il me faudrait trouver une école qui formait les documentalistes. Et comment la payer ? J’en étais là. Nous avions rendez-vous, Isabelle et moi, pour prendre un verre avant de rentrer chacune dans nos pénates.
Deux jours plus tard, Isabelle m’appelle pour me dire que j’ai beaucoup plu à Franck et qu’il souhaitait faire des photos de moi pour son book, pouvait-elle donner mon numéro de téléphone ? Née dans la photo et le cinéma, je n’étais malheureusement pas photogénique, mais je voulais bien prendre un verre. Ce fut notre premier contact.
Il m’avait certifié qu’avec ses lumières arrangées de telle et telle manière, il ferait de moi de superbes portraits. Son assurance tranquille m’avait ébranlée. Pourquoi pas ? Je n’avais rien à perdre. C’est ainsi que notre idylle avait commencé. Je ne me reconnaissais pas sur ses photos. Naturelle, sophistiquée, souriante, sévère, les yeux mi-clos, rêveuse, je lui plaisais et mes photos avaient pris place dans son book qu’il présentait dans les agences de publicité et de mannequins. Mais je savais que ce n’était pas le chemin que je voulais prendre.
Tandis que nous nous disputions sur le sujet et que Franck devenait de plus en plus pressant, mon anniversaire approchait. Isabelle avait vendu la mèche. Mais je ne voulais pas le fêter. Tout simplement. Avec personne. Je n’étais assurée de rien et cela m’empêchait de fêter quoi que ce soit. Franck me charriait et lorsque je répondais par la négative, trop souvent à son goût, il me disait « Ne fais pas ta Ginette ». Cela m’amusait.
Le jour de mon anniversaire, j’ai reçu au courrier une mini cassette dans une enveloppe blanche, anonyme, sans mot à l’intérieur. J’allais chez ma voisine l’écouter, n’étant équipée que de la radio. C’était une chanson que je devais prendre au second degré, il était évident qu’elle venait de Franck :
Oh Ginette ! Ouaou ouaou, Ginette,
Tous les jours je te guette,
A la sortie de tes cours Pigier,
ouaou ouaou Ginette,
Tu passes avec ta copine Monique,
Tes petits éclats de rire bercent mes nuits,
Depuis longtemps je cherche l’amour,
Il a ta bouche, il a tes yeux, il suit tes pas,
Oh Ginette,
Ouaou, ouaou, oh Ginette,
Tous les jours je te guette Ginette,
Me laisseras-tu vraiment mourir d’amour Ginette, ouaou ouaou, ououou
Me laisseras-tu vraiment mourir d’amour Ginette, ouaou ouaou,ououou
Me laisseras-tu vraiment mourir d’amour Ginette, ouaou, ouaououououou.
A la fin, j’ai éclaté de rire. L’auteur et interprète était Coluche, que nous aimions beaucoup pour son insolence et sa sagacité sur la société dans laquelle nous vivions. Cette chanson était très loin de son style et en même temps très proche. Mais elle n’était pas connue, comme ses sketches.
Nous avons fini par nous marier, avoir nos deux fils, puis divorcer, puis pour moi me remarier, avoir mes deux filles, la cassette suivait fidèlement mes déménagements. J’avais une minichaîne que je gardais pour les cassettes, les CD et la radio, je l’ai encore. De temps en temps, lors de mon anniversaire je remets cette casette et souris. S’il n’y avait pas eu ce sacré camion, que dirait Coluche sur notre monde d’aujourd’hui ?
De Francis
Rien ne perd rien……………
Allons-y Monsieur Coluche, nous n’avons pas l’éternité, finissons cette entrevue inespérée.
Je suis heureux de vous revoir et j’aimerais avoir votre point de vue sur la société actuelle.
—Il y a beaucoup à dire, en particulier, je suis consterné de constater que plus ça va, plus la société consomme. Il y a de plus en plus d’excès. La disparité sociale s’accroît et la précarité augmente dangereusement. Les riches deviennent de plus en plus riches pendant que les pauvres se serrent la ceinture jusqu’à s’étouffer. Moi je dis, si les inégalités étaient des médailles, on serait tous des champions olympiques.
J’ai découvert les réseaux sociaux. Leur omniprésence où la superficialité prime sur l’authenticité des rapports humains. C’est pas une société, c’est un cirque. On ne respecte plus rien.
Tous des c..s qui scient la branche sur laquelle ils sont assis, en pillant les richesses de la planète, pour leur bagnole, leur téléphone, leur télé, et tout le fourniment qui rend addict. Quant à l’environnement, ils sont devenus aveugles, complètement indifférents à ce qui se prépare. Tous des c…ns j’vous dis. Encouragés en cela par l’avidité des grandes entreprises au détriment de la planète indifférentes à l’urgence climatique. Vous les avez vus dans leur bagnole ? Le dieu pétrole, et ses disciples dans les embouteillages où ils s’échangent plus que jamais des noms d’oiseaux. Moi je ne pollue pas, pourquoi je devrais prendre les transports en communs, le métro ? Ils en sont convaincus. Tous des c… ,j’vous dis..
Si je comprends bien, vous n’êtes pas optimiste pour notre avenir, mais avons-nous fait des progrès dans notre vie quotidienne, nos loisirs ?
« Panem et circenses », c’est toujours d’actualité et plus que jamais.
Informer, informer, politique, politique, vous en avez pas marre ! La télé, le cinéma et la musique, difficilement critiquables car les modes ont toujours existé, mais il faut faire gaffe à la standardisation, à la banalisation, au sensationnalisme, le tape-à-l’œil prend souvent le pas sur la qualité artistique. Il y a un manque d’équilibre, d’engagement. Ça pue le fric.
Avant même d’avoir commencé à travailler, on pense à la retraite. A l’embauche, on s’inquiète de la prise des congés. C’est pas étonnant qu’ils soient fatigués après avoir tant cogité. Maintenant, on parle d’intelligence artificielle. Qui va exploiter qui ? Une bonne occasion pour des petits malins pour s’en mettre plein les poches.
Monsieur Coluche, votre permission est terminée, merci pour votre humour incisif, votre franc-parler. Depuis votre départ, les absurdités, les injustices n’ont pas disparu, mais il y aura toujours dans le monde des hommes comme vous pour nous faire prendre conscience et provoquer le changement.
De Pierre
Repas de famille
Les générations se suivent mais sont dissemblables malgré des points communs.
Jean-Pierre, un ami d’enfance, nous avions le même âge, la barrière des 80 ans bien franchie depuis peu. Il me racontait parfois ses joies mais aussi ses problèmes lors des rencontres dominicales avec sa famille. Depuis le décès de Léonie son épouse, JP recevait tous les mois ses ascendants, souvent au grand complet, pour un repas et pour échanger avec eux de leurs problèmes et du monde qui va. Comme en témoigne la petite histoire qui suit, les repas dominicaux étaient parfois le théâtre d’échanges abruptes et tous, du plus jeune au plus âgé, étaient habitués à s’exprimer librement, ce qui était un trait familial, une libre expression en quelque sorte.
- … Papy, lui dit Anne-Laure, sa dernière petite fille, âgée de 15 ans, tu ne peux pas comprendre, tu viens d’un autre monde…
- Ma petite, lui répond JP, sache que toi aussi tu vieilliras. Le progrès, je ne suis pas contre, au contraire, j’en bénéficie comme tout le monde, mais le passé sans vouloir le rabâcher en permanence, il ne faut pas l’oublier, c’est notre mémoire, sinon à quoi servirait l’histoire que l’on vous enseigne, sans doute mal…
Son fils Albert prit la parole :
- Papa, je comprends ce que tu dis mais regardons bien objectivement ce que fut le monde d’avant, celui de ta jeunesse, pas toujours drôle, loin de là et pas forcément un exemple pour les générations suivantes.
Sa fille Pauline sur un ton plus léger, rieur, s’exprima à son tour :
- Et si on parlait variétés, musique, rigolade, les trucs sérieux y en a marre !!
- Tu as raison, dit son père mais de quoi parlons-nous ?
- De ton temps, il y avait les chansonniers comme tu nous disais et que tu aimais.
- Oui ma fille, j’aimais bien leur manière de plaisanter sur tout, même sur les choses les plus tristes. Aujourd’hui, ce n’est plus possible, ou bien on tombe dans le vulgaire avec les réseaux sociaux
- Papy, réagit Yves, un de ses petits-enfants, âgé de 20 ans, étudiant : au contraire avec les réseaux sociaux, comme « followers », nous sommes libres de nous exprimer, de partager, vous les anciens vous ne pouvez pas comprendre cette évolution. A votre époque, il n’y avait qu’une seule chaîne de télévision et vous appreniez les nouvelles à la radio, dans les journaux ou bien aux actualités cinématographiques.
- Sans doute, répondit le grand père mais nous n’avions pas les mêmes centres d’intérêt avec la lecture, par exemple, or aujourd’hui les jeunes ne lisent quasiment plus. Dis-moi Yves, « follower » c’est quoi ? J’ai l’impression d’être un dinosaure en voie d’extinction !
Sabine, sa première petite fille, la plus âgée de la fratrie, 26 ans, sans doute la plus proche de son grand-père, la plus sérieuse aussi, était maman depuis peu ; elle s’exprima à son tour :
- Papy tu as raison, on ne peut pas ignorer le passé malgré les crimes et les erreurs commises, mais n’oublions pas tout ce que nous avons vécu et enduré et c’est pour ça que nous sommes libres en France … sinon Papy, dit-elle en riant, je t’ai fait un beau cadeau, je t’ai offerte une arrière-petite-fille ; je sais que tu es content ; tu vois la vie continue…
Bruit de son : quelqu’un a allumé le téléviseur qui projette une émission sur les grands humoristes d’avant. Il y avait Pierre Dac à l’écran. Les jeunes découvrent un personnage hors du commun qui savait amuser le monde et maniait la langue française avec finesse. Son parcours est ainsi décrit de même qu’un petit aperçu de ses brillantes citations qui pourraient sembler désuètes aujourd’hui :
André Isaac, dit Pierre Dac, officiellement André Pierre-Dac à partir de 1950, né le 15 août 1893 à Châlons-sur-Marne et mort le 9 février 1975 dans le 17e arrondissement de Paris, est un humoriste et comédien français. Il a également été, pendant la Seconde Guerre mondiale, une figure de la Résistance contre l’occupation de la France par l’Allemagne nazie grâce à ses interventions sur Radio Londres. Créateur dans les années 1930 du journal humoristique « L’Os à moelle », Pierre Dac est notamment l’inventeur du Schmilblick, un objet « rigoureusement intégral, qui ne sert absolument à rien et peut donc servir à tout ». Il popularise également l’expression « loufoque », formée à la façon du louchébem. Il est également inventeur du biglotron, et de la célébrissime recette de la confiture de nouilles.
- Pourquoi essayer de faire semblant d’avoir l’air de travailler ? C’est de la fatigue inutile!
- Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs et rigoureux de tous ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l’ouvrir.
- Ceux et celles pour qui l’amour consiste uniquement à s’envoyer en l’air ont intérêt à ouvrir leur parachute pour freiner la descente.
- Souffrant d’insomnie, j’échangerais un matelas de plumes contre un sommeil de plomb.
- Je connais un moyen de ne pas vieillir : c’est d’accueillir les années comme elles viennent et avec le sourire… un sourire, c’est toujours jeune.
- Quand on voit ce qu’on voit, que l’on entend ce qu’on entend et que l’on sait ce que qu’on sait, on a raison de penser ce qu’on pense.
- Un concerné n’est pas obligatoirement un imbécile encerclé.
- Directeur pompes funèbres cherche personnel ayant le sens de l’humour, connaissant particulièrement la mise en boîte.
- Si la matière grise était plus rose, le monde aurait moins les idées noires.
- S’il est bon de ne rien dire avant de parler, il est encore plus utile de réfléchir avant de penser.
- L’avenir, c’est du passé en préparation.
- Le travail, c’est la santé… Mais à quoi sert alors la médecine du travail?
- Géométrie politique : le carré de l’hypoténuse parlementaire est égal à la somme de l’imbécilité construite sur ses deux côtés extrêmes.
- Ceux qui ne savent rien en savent toujours autant que ceux qui n’en savent pas plus qu’eux.
- Si nombre de gens ont peur de la mort, la mort ne craint personne.
- Il faut une infinie patience pour attendre toujours ce qui n’arrive jamais.
- Si tous ceux qui croient avoir raison n’avaient pas tort, la vérité ne serait pas loin.
- On appelle voiture d’occasion une voiture dont toutes les pièces font du bruit sauf le klaxon.
- Celui qui dans la vie est parti de zéro pour n’arriver à rien dans l’existence n’a de merci à dire à personne.
- La mort n’est, en définitive, que le résultat d’un défaut d’éducation puisqu’elle est la conséquence d’un manque de savoir vivre.
De Nicole
QUE FERAIT-IL ?
Ce médecin résistant durant la Seconde Guerre mondiale.
Ouvert aux idées communistes de l’époque.
Soignant souvent les pauvres gratuitement. Décédé en 1953.
Esprit tutélaire, qu’aurait-il pensé de l’effondrement du bloc communiste, du goulag, des atrocités commises ?
Plus près de nous, de ce monde en folie, des attentats de ces kamikazes de la mort.
De cette guerre proche qui menace nos démocraties.
Des succès grandissants de l’extrême-droite en Europe.
De la guerre au Moyen-Orient.
Serait-il engagé dans des ONG médicales dans les régions en guerre ?
Ou serait-il dégoûté de tant de haines, de violences, rentrant dans une coquille intellectuelle, ou alors un sage ?
Je ne le saurai jamais.
Poème de Sophie d’Arbouville, « La mémoire », proposé par Francoise T (hors proposition d’écriture)
Eh bien ! que fais-tu donc, ô Mémoire infidèle ?
Tu ne sais plus ces vers, poésie immortelle,
Consacrés par la gloire et redits en tous lieux !
Ces sublimes accents au rythme harmonieux,
Où d’un poète aimé le génie étincelle,
Mémoire, que fuis-tu, si tu ne les retiens ?
« Je me souviens !
« Mais, passant à travers les grands bruits de la terre,
Qui doit se souvenir, hélas ! a trop à faire.
Contre moi, chaque jour, combat l’oubli jaloux :
Je ne puis tout garder, et je choisis pour vous.
Du rayon qui donna la plus fraîche lumière,
D’un suave parfum, de sons éoliens,
Je me souviens.
« Souvent, abandonnant au burin de l’histoire,
Tout ce qui tient en main le sceptre de la gloire,
Je laisse à tout hasard, au loin, errer mes pas,
Dans des sentiers obscurs où l’on chante tout bas.
Plus attentive alors, moi, pauvre humble Mémoire,
D’espoirs, de doux pensers, rêves aériens,
Je me souviens.
« Si parfois un ami, triste et rempli d’alarme,
Vient chercher près de vous quelque espoir qui le charme ;
Sa main dans votre main, quand s’entr’ouvre son cœur,
— Le cœur, qui sait si bien parler de la douleur ! —
Du mal de votre ami, d’un regard, d’une larme,
De tout ce qui s’échappe en vos longs entretiens,
Je me souviens.
« À tout ce qui gémit et pleure dans la vie,
Je prête, en cheminant, une oreille attendrie ;
J’écoute mieux encor ceux qui ne parlent plus,
Les amis d’autrefois au tombeau descendus :
Je fais revivre en moi l’âme qui s’est enfuie ;
Des nœuds qui sont rompus rattachant les liens,
Je me souviens !
« Assez d’autres sans moi garderont souvenance
De ces vers tant aimés ; qu’importe mon silence !
Quand la gloire a parlé, mes soins sont superflus. »
— C’est bien ! je suis contente, et ne veux rien de plus
Si, n’oubliant jamais ni bonheur ni souffrance,
Lorsque je vois s’enfuir les plus chers de mes biens,
Tu te souviens !
Je tiens à remercier toutes celles et tous ceux qui participent à l’atelier d’écriture en vous envoyeant mon guide “10 habitudes saines pour mieux vivre sa vie”.
Si vous ne l’avez pas reçu, faites-moi signe par mail et je vous l’enverrai. Je l’ai envoyé à certaines personnes, et je ne voudrais pas en oublier. C’est ma façon à moi de vous remercier de faire vivre l’atelier d’écriture.
J’espère que vous aurez bien profité de votre long weekend avec le beau temps et la chaleur qui sont revenus. Moi, je passe mon temps entre les corrections d’examens, de copies et le jardinage. J’ai commencé à préparer mes 2 potagers, mais c’est un sacré boulot! Je suis fatiguée et je suis courbaturée.
Je plante des tomates, au moins 40 pieds, des courgettes, des aubergines, des poivrons, des piments, des potimarrons, des courges butternut, des potirons et des concombres.
Je me limite à ça et c’est bien suffisant. Je fais une bonne épaisseur de paillis pour ne pas désherber, car je n’aime pas ça et surtout je n’ai pas le temps. Je ne veux pas passer mes soirées à désherber. Mai et juin sont des mois très prenants pour moi et j’ai besoin de souffler.
Bon, il ne me reste plus qu’aà rêver à mes légumes à venir…
Je vous donne rendez-vous lundi 20 mai (attention: CHANGEMENT POUR LA SEMAINE PROCHAINE!!) pour de nouveaux textes de l’atelier d’écriture du blog LA PLUME DE LAURENCE.
Portez-vous bien, prenez soin de vous et cultivons ensemble nos légumes!
Créativement vôtre,
Laurence Smits, LA PLUME DE LAURENCE