Pour cette proposition d’écriture N°31, les légumes du potager sont dans tous leurs états. L’automne étant bien installé malgré des températures quasi estivales, ils se meurent pour cette saison, et vos textes leur ont quelque peu redonné vie sous votre plume.

Je vous souhaite une belle lecture.

Voici vos textes:

De Catherine de France
 
Au jardin
« Pffffff ! Je n’en peux plus ! dit la carotte. J’en ai assez de cette chaleur ! La terre est brûlante… un vrai sauna ! Impossible de m’épanouir dans un carcan pareil ! … Soif ! J’ai trop soif !!!
— Arrête de geindre ! répond la tomate. Toi, au moins, tu es à l’abri, mais moi, je cuis au soleil. Ça brûle ma peau ! Les feuilles de mon pied sont déjà toutes sèches. Normalement, je devrais être à maturité, mais tu as vu ma taille ? Comment puis-je intéresser le jardinier avec ce calibre ? Et puis, moi aussi, j’ai soif ! Pourquoi est-ce qu’on ne nous arrose pas ? Je rêve d’un bon bain de pied !
— Que devrais-je dire, s’interpose la courgette. Moi, je cumule les deux : le soleil brûlant côté pile et la chaleur de la terre côté face ! Mes feuilles sont rabougries et mes tiges jaunissent ! Ça fait combien de temps qu’il n’a pas plu ? A la jardinerie, au moins, on était arrosés tous les jours. On se battait pour être les plus beaux et les plus attirants pour que les chalands nous emportent dans leur jardin où on est sensés donner le meilleur de nous-mêmes. Comment veux-tu qu’on donne le meilleur de nous-mêmes dans les conditions actuelles ? Si j’avais su, je serai restée à la jardinerie !
— On se plaint, on se plaint ! Mais il y a pire que nous quand même, non ? On n’a pas eu un radis dans le jardin cette année : les pauvres n’ont pas réussi à pousser ! rappellent les petits pois.
— Oh !!! Je rêve d’être grignotée par des escargots ! pleurniche la salade. Au moins, on aurait suffisamment d’eau pour pousser ! Avant, je les détestais, mais maintenant, ils me manquent !
— Moi, rétorque la carotte, ce sont les vers de terre qui me manquent. D’habitude, ils passent leur temps à me chatouiller en me frôlant, tout en mâchouillant de la terre, mais là, il n’y a plus personne : ils sont descendus très loin pour chercher du frais, et comme la terre est devenue bien dure et bien sèche, on n’est pas prêts de les revoir !
— Faites comme moi, affirme la citrouille : le jour, quand le soleil tape, diminuez votre feuillage en faisant semblant de vous flétrir ; comme cela, il a moins de surface à léser, et , la nuit, étalez vos feuilles pour faire le plein de fraîcheur ! Regardez-moi : je me porte plutôt bien, non ? J’arrive à m’épanouir malgré tout, mais j’avoue que je ne serai pas contre un bon arrosage !… Vous savez pourquoi ils ne nous donnent plus à boire ?
— Il paraît qu’ils n’ont plus le droit d’arroser parce qu’il n’y a plus assez d’eau dans les rivières, ni dans les nappes frénétiques… non … phréatiques ! informe l’aubergine.
— Mais, ce n’est pas une raison pour nous laisser mourir de soif ! s’insurgent les haricots verts. Regardez comme on est rachitiques ! Et sûrement pleins de fils ! Alors, à quoi bon avoir la ligne ? Impossible de faire notre boulot correctement dans cet état ! J’aurai trop honte qu’on me mange avec une mine dégoûtée ou des réflexions méchantes ! On a notre dignité de légumes, tout de même !
— Cessez de vous agiter, suggère le potimarron , vous allez gaspiller votre énergie pour rien ! Les manifs, c’est bon pour les humains ! Notre destin est d’être les meilleurs possibles pour satisfaire les papilles des gourmands : essayons de remplir notre mission au mieux !
— Ah oui , gros malin ! Et comment fait-on, sans eau, ni fraîcheur, et une terre brûlante sous nos pieds ?s’exclament les légumes.
— Méditons, mes amis, méditons ! susurre timidement la fraise. Rentrons en nous-mêmes et concentrons-nous sur nous ! Ainsi, nous donnerons le meilleur de nous-mêmes malgré tout : nous serons moins juteux, mais plus sucrés, moins gros, mais plus goûteux !
— Arrête de la ramener, la fraise ! C’est n’importe quoi ! s’écrient en chœur les tomates et les carottes.
— Et si on essayait quand même ? risque la salade. Après tout, on n’a rien à perdre ! »
Et c’est ainsi que, dans le jardin harassé de soleil, règne maintenant une douce paix. Et, si vous tendez bien l’oreille, vous êtes à peu près sûrs d’entendre la musique lancinante des « Ommmm… Ommmmm… » chantés intérieurement par tous les légumes, en pleine méditation pour leur survie… en attendant la pluie.
 
 
 
De Lucette de France
 
Qui suis-je ? Un légume du jardin, oui, mais lequel…
Je peux être rose, blanc, violet, noir. Plutôt modeste dans le jardin, je ne prends pas trop de place. Ma robe s’effeuille comme pourrait le faire une stripteaseuse. J’enlève un voile, puis un autre, on découvre tout doucement mes formes. Bientôt je suis à nu, je dois prendre garde de ne pas geler. Quand les mains aimantes me séparent de mes sœurs, je sais que c’est pour passer à la casserole. Mais avant, de faire titiller le palais des convives, je dois subir plusieurs opérations. J’aime particulièrement quand je suis dans la main de mon jardinier, (celui que j’appelle mon poète), qui me dépouille de mes atours, je sais qu’il m’a cultivé avec amour. Mais la cuisinière, elle n’y va pas par quatre chemins, elle me coupe la tête, « Aie » que ça fait mal de se sentir amputer de sa chevelure. Ensuite, elle se sert de moi « en chemise, en confit,” en accompagnement de tous les autres légumes. Moi, je suis juste un petit rajout, dont on ne fait guère attention, et pourtant si on me mange tout cru, je laisse des traces…
Alors vous avez devinez… Et bien je suis une belle tête d’ail, oui je sais vous n’avez d’yeux que pour les potirons, les légumes de ratatouille, les patates. Ils sont beaux, ils sont bien portants, mais si je ne les accompagne pas, ils sont fades, et pourtant ce sont eux qui ont les honneurs. Que ne dit-on pas de moi en bien ou en mal?
Je suis comme une pomme, si tu me manges tous les jours, le docteur tu fuiras. L’ail est à la santé ce que le parfum est à la rose. Si tu mets de l’ail dans un sac cousu par tes soins, tu le pends autour de ton cou, rien ne pourras t’arriver de grave, tu fais fuir le mauvais œil ??? Idem, dans ta voiture, dans ton sac à mains, une bonne gousse d’ail et tout ira bien. Merci l’odeur, mais quand on aime on ne sent rien…
D’ailleurs Dracula n’aimait pas du tout l’ail, les vampires le fuient. Certes, je suis recommandé par les docteurs, je suis bon pour tous les tracas de la santé au quotidien. Mais quand j’accompagne « mon poète » chez le dentiste, il ouvre la bouche, aussitôt ce « m’as-tu vu » se détourne. Chez le docteur c’est pareil, il dit à tout va « mangez de l’ail, mangez de l’ail » mais il ouvre sa fenêtre quand j’arrive moi avec mon « poète ». Alors je n’y comprends plus rien, certains disent que je sens bon, d’autres disent que je cocotte. Qui détient la vérité ?
Mon poète, pour m’amadouer lorsque qu’il me sépare de mon cousin l’oignon, ou ma cousine l’échalote, me fait des tresses, et me pend à un clou dans un endroit sec. De temps en temps il vient me voir, me dit toujours des mots aussi doux.
Ne le dites à personne, je crois qu’il m’aime, il ne peut se passer de moi. Je l’accompagne dans tous ses repas, il n’ouvre pas les fenêtres, lui, quand je suis là. Sa cuisinière, elle, me fuit. Sans arrêt elle lui reproche son haleine de phoque, non Madame, ce n’est pas du phoque mais le l’ail. S.V.P. Respectez- moi.
Le printemps arrive. Bientôt, je vais retrouver tous mes comparses dans le jardin, quel bonheur. Je n’attends aucun regard bienveillant, mais mon poète sera là, comme chaque année, et on recommencera une nouvelle idylle, n’en déplaise à certains…
Aie ! Aie ! Aie ! J’échangerai bien ma vie d’ail domestiqué, contre une vie de liberté de mon frère de cœur, « l’ail des ours ». Il n’y a que les connaisseurs qui l’apprécient, il faut le trouver bien caché dans la nature, et c’est très bien pour lui. Moi, on vient dans le jardin, on me tâte, on m’arrache, et on connait la suite…
A bientôt dans votre assiette…
 
 
De Martha de France
 
Va savoir !

  • T’as remarqué comme les rayons du soleil sont encore plus doux en ce moment…on sait bien que cette tendresse est annonciatrice de la fin de notre saison. C’est pas que j’ai envie de faire un bilan, mais bon…j’aimerais bien qu’on partage ce qu’a été cet été pour nous, et comment nous envisageons la suite. Et comment nous constatons qu’ils évoluent eux aussi, les humains.

    Tom hésitait.

 

  • Enfin voilà…c’est de les entendre échanger autour de ce qu’ils appellent un apéro les soirs d’été, refaire leur monde dont ils ont planté eux-mêmes les limites ; ça a l’air tellement agréable leurs moments de partage que j’ai bien envie que nous aussi…
  • Tu as raison, j’y pensais aussi ! ils seraient bien surpris, eux qui pensent qu’ils sont les seuls à communiquer. Tu crois qu’ils savent que nous émettons des signaux souterrains et que notre vie est drôlement organisée ? Leur mot « fraternité », nous on connaît en toute simplicité, avec la circulation des messages que nous échangeons grâce à nos voisins champignons facilitateurs de transmission d’information. Franchement, ils se croient seuls au monde ! Est-ce qu’ils imaginent même que nous appartenons à une famille étendue, que nous sommes parents de l’aubergine, des piments, des poivrons, des patates ? Ca crée des liens tout ça ! Et même les pétunias, ils ne se doutent pas que nous sommes cousins des pétunias.
  • Ah tu vois Tam, personnellement je trouve que certains de ces humains ont évolué. Pour notre voisine directe, celle qui nous arrose avec de l’eau dynamisée de temps en temps…qu’est-ce qu’elle me fait rire d’ailleurs tellement son attitude est quasi religieuse chaque matin quand elle vient nous dire bonjour ! eh bien pour ce qui la concerne la Mélodie qui nous offre aussi de temps en temps du Mozart… elle est impayable celle-là décidément… enfin, bon…pour la première année elle est sortie enfin de l’absurdité apprise qui lui faisait nous replanter encore et toujours en lignes bien droites…comme si ça existait les lignes droites dans la nature ! et elle enlevait ce qu’elle appelait les gourmands, et elle nous accrochait à des tuteurs métalliques…mais que je détestais ce contact glaçant ou brûlant selon l’heure de la journée. D’ailleurs tu l’as entendue sa petite-fille l’autre jour qui lui disait : « alors Mamy tu fais plus ta commandante dans le jardin ? »
  • Tu enjolives Tom ! Tu refais la réalité ! parce que la réalité, c’est qu’on a profité de son voyage en Amérique du Sud tout le mois de juin pour renaître de la dernière saison grâce à nos graines auto-plantées l’hiver dernier. Elle n’était plus là pour nous écrabouiller au volant de sa tondeuse à gazon. Un vrai Attila cette femme !
    Ah elle pouvait bien s’extasier à son retour ; « une vraie forêt vierge » qu’elle disait de sa voix flûtée, « c’est tellement charmant cette repousse sous forme de massifs, et déjà des fleurs et même des bébés fruits. »
    Bon, elle a bien repris son engin de destruction massive mais juste pour nos copines, les herbes folles pour reprendre son expression. On se demande où est la folie je te jure !
    Mais l’aspect positif, c’est qu’elle nous a laissés évoluer à notre gré.
  • Tu crois qu’elle est allée en Amérique du Sud pour retrouver nos origines, se replonger dans cette période avant le 16ème siècle où ils nous ont importé chez eux ?
  • Toujours autant dans l’affectif, Tom !
  • Tu te rappelles d’ailleurs, dans l’Europe de l’époque, certains pensaient que nous étions des plantes toxiques. Je reconnais qu’ils ont étouffé leur instinct les humains ! Ils ont oublié leur lien avec la nature, comme si elle n’était pour rien dans leur constitution.

    Tom riait en évoquant les péripéties de ses ancêtres, les siennes d’ailleurs, car il n’y avait pas de différence entre les aïeux et les jeunes. La même graine, avec une évolution.
    Une bibliothèque de mémoires fondatrices enrichie de toujours plus d’adaptations, juste élaguée parfois. Péripéties, c’est le moins qu’on puisse dire, car ils ont voyagé, ils en ont vécu des expériences ces fruits « fessus, juteux et goûteux » pour reprendre le vocabulaire des humains.

 

  • En tous cas, nous avons connu la liberté cette année, et c’était bien bon, et drôlement rentable. Elle le dit elle-même à ses amis : « encore de quoi faire une tarte généreuse, j’ai l’impression que la production est sans limite cette année ! ».
  • Tu as raison Tam, la liberté. Tout à l’heure, on parlait de fraternité, maintenant de liberté. Le troisième mot de leur devise ici, c’est égalité. Pas de quoi en faire un plat…ni une tarte ; parce que l’égalité c’est juste accepter que nous sommes tous différents, et tous uns aussi. Le troisième concept (si on peut appeler ça concept !) de leur devise, eh bien, ça devrait être Amour. Parce que tu sais je pense que l’Amour nous a bien aidés, qu’il était indispensable.
    Parce qu’elle nous a aimés la Mélodie. Rappelle-toi elle nous le disait certains matins. Et quand elle préparait ces fameuses tartes, elle nous cueillait délicatement, nous équeutait en finesse pour ne pas déchirer notre chair acidulée, nous rinçait sous un jet rafraîchissant. Elle nous décorait même de quelques feuilles de sarriette.

C’était de l’amour ! Et c’est bien le meilleur créateur de vie, l’Amour, la seule valeur qui soit !
Tom paraissait songeur.
 

  •  A quoi tu penses ? A la fin de la saison, à la suivante, à notre hiver en terre ?
  • A l’identité qu’ils nous ont donnée. Personnellement, j’aimais bien notre nom aztèque, Zitomate. Modernisme certainement ou impossibilité de trancher entre légumes ou fruits, ils nous ont appelés tomates-cerises et féminisés. Encore un truc à eux, féminin-masculin ! Mais bon, je reste confiant dans leur évolution. Et passer l’hiver en terre, juste sous notre forme de graines en devenir, je reconnais que ça me ressource ; j’ai besoin de ces mois de calme et d’inactivité où je peux me recentrer.
    Et qui sait d’ici la prochaine saison, ils auront peut-être fait évoluer leur devise vers l’Amour ?
    Va savoir !

 
 
 
De Laurence de France
 
Ah, quelle misère ! Que je suis petit ! Qui voudrait de moi dans mon état ? Je suis malingre, d’autant plus cette année que la canicule a sévi par deux fois. Je suis riquiqui, rabougri par cette chaleur et ce manque d’eau. Je manque de place, j’étouffe dans ce petit carré que la jardinière des lieux m’a octroyé avec mes congénères. J’étouffe parmi les autres légumes, dont certains, tels les courgettes, se développent à merveille et ne se gênent pas pour prendre leur aise, et donc, par ricochet, prendre la place des autres !
Je voudrais être gros, moi, arborer une allure fière, digne de ce nom, pour me pavaner, pour me faire admirer, moi le légume un peu ignoré et oublié. Il est vrai que les jeunes générations me connaissent peu et ne m’apprécient pas beaucoup. Les anciennes générations me cuisinent plus facilement, pour ceux qui ne sont pas difficiles.
Tout ça, ce sont des chimères, un Eldorado, un rêve inaccessible, quoique… J’aurais aimé croître dans le potager du Roi à Versailles pour être bichonné à ma juste valeur, au lieu de me sentir quasi abandonné dans mon parterre, dans un sol dur comme du béton, avec des arrosages qui n’en sont pas, tellement la propriétaire rechigne à gaspiller l’eau de sa réserve.
Je rêve, je passe mon temps à rêver, enfin, le peu de temps qui me reste avant d’être ramassé, balancé dans un panier, d’être épluché et de finir en vulgaire garniture dans la soupe de légumes quotidienne de la famille Pignol.
Moi, j’aurais voulu concourir pour le concours du plus gros légume dans ma catégorie, obtenir une médaille et figurer dans un article local. J’aurais voulu être un artiste…Au lieu de ça, je ne peux que me projeter pour le concours du légume le plus moche. Et encore…On peut être moche, mais savoureux tout de même !
Je me morfonds, vous ne pouvez pas imaginer, je m’ennuie. Finir dans une cocotte minute bon marché au lieu d’être choyé et mis en valeur dans un restaurant trois étoiles ; ce n’est pas la même fin, vous l’avouerez !
Je fais partie des plantes herbacées, dit-on autour de moi, de la famille des Brassicacées, ou des crucifères si vous préférez. Le nom est joli, mais je ne suis qu’une plante potagère ou fourragère. J’appartiens à la famille des choux. Quel triste destin ! Au Moyen-âge, on m’appréciait plus, je faisais vraiment partie de la cuisine quotidienne ; j’occupais une grande place dans l’alimentation des gens.
Je suis un peu âcre, selon mes variétés, ce que tout le monde n’aime pas forcément. En fait, les gens mangent ma racine et peuvent utiliser mes feuilles dans la soupe. Le radis est mon cousin, mais lui, il est encore plus minuscule que moi. Je me moque souvent de lui, je sais, ce n’est pas bien, mais je ne peux pas m’en empêcher ! Lui se vante de son goût, en prétextant que je n’en ai pas ! En fait, j’ai été détrôné par l’arrivée en fanfare de la pomme de terre, la patate, quoi ! L’infâme, elle se prend pour qui celle-là !
Mais, à ses côtés, je prends ma place dans un plat d’hiver, le pot-au-feu. Dans cette recette, au moins, je ne suis pas écrasé, on me laisse entier, pour mieux apprécier ma saveur. Le canard me sublime par une somptueuse recette. Les grands chefs m’aiment pour mes qualités nutritionnelles, je suis tellement riche en bienfaits pour la santé de tous ! Mais, tout le monde oublie ça, et moi, je suis toujours dans mon petit carré de potager à ressasser toutes ces sinistres pensées, surtout quand je pense qu’un mauvais film porte mon nom. Quelle honte ! Même Emile Zola, le célèbre écrivain, a utilisé cette appellation ! J’en pleure rien que d’y penser.
Mais, chut, je me tais, je me fais tout petit, moi, le navet riquiqui du potager, je vois une bêche arriver, aïe, mais ça fait mal ! Mais, qui va m’entendre, au fond du panier, écrasé comme une sardine. Au secours, je ne veux pas être englouti comme un vulgaire légume, perdu à jamais…

La proposition d’écriture N° 32 vous propose de jouer et d’écrire avec un jeu de tarot. Alors, sortez les cartes et votre plume!
J’ai hâte de lire vos créations!

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Créativement vôtre,

LAURENCE SMITS, La Plume de Laurence

 


Passionnée de lecture et d’écriture, de voyages et d’art, je partage mes conseils sur l’écriture. L'écriture est devenue ma passion: j'écris des livres pratiques et des romans.

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