Quel bonheur de lire autant de textes pour cette proposition d’écriture N° 87!
On peut dire qu’elle vous a inspirés! Incroyable mais vrai…
Vous faites mon bonheur et grâce à vous mon blog vit!
Merci à toutes les participants et à tous les participants! 
Tous vos textes mettent du baume au cœur.

Nous sommes nombreux à avoir écrit sur ce fichu Covid. Ca nous fait tellement de bien de nous défouler un peu!  

Voici vos textes. Je vous en souhaite une belle lecture.    


De Cécile (proposition N° 86)

Elle ne cèderait pas sur le petit-déjeuner. Sautant du grille-pain, la tartine croustillante ne demandait qu’à absorber son lot de beurre. Elle la posa à côté du bol de Louisette. A sa grande surprise, l’enfant s’ébaudit. Le margouillis de céréales au lait ne semblait pas un regret. Nul besoin de l’accagner pour la convaincre. Ce premier matin était de bon augure.

Son neveu l’avait emberlucotée pour la convaincre de lever le verrou de son havre solitaire. « En deux jours, Louisette ne connaîtrait pas l’ennui » assurait-il. L’idée ne l’avait pas effleuré qu’elle puisse craindre davantage sa propre réaction que celle de l’enfant. Crapouille ou pas, la fillette pénétrerait par effraction son refuge de douleur. Elle n’aurait que billevesées à lui conter, pas même de remembrances d’un passé en couleurs. En elle tout était sec, vide.

Aucune postéromanie n’avait en son temps avivé son deuil de la maternité. Mais, alors, elle était vivante, si avide de transmettre par-delà la filiation.

Le beurre fondu venait de se frayer un chemin sur l’uni rouge du pyjama de Louisette. La petite riotait timidement, cherchant la clémence de sa grand-tante, méconnue et distante.
Cet éclat d’enfance la pénétra. Se pouvait-il qu’une joie revienne ?


D’Odile

D’après « Gabrielle » de notre Johnny national ! 

Emmanuel,
Tu t’prends pour un génie
Surtout tu mens à l’infini !
C’est l’enfer, et c’est mon désespoir
De t’entendre le mardi soir
Je veux échanger autre chose que cette pandémie !
Profiter de la vie, embrasser mes amis !
Oh, fini, fini pour moi
Je ne veux plus voir un masque sous mes yeux
Gestes barrières et caetera
Attestations, amendes caméras
Et bonne chance à celui qui veut ma place !
Gestes barrière et caetera
Attestations, amendes cameras
Et j’ai refusé
Finir ma vie confinée !
Emmanuel,
Tu sais qu’avec la peur
Les labos vont faire leur beurre
Et tu parles, tu es le président
D’un théâtre comme intermittent
Je n’veux pas remplacer le Covid par le vide
Je veux vivre une vie qui n’me rend pas livide !
Oh ! Sais-tu vraiment ce que tu nous fais faire ?
Je ne serais plus l’esclave des somnifères
Gestes barrière et cætera
Attestations, amendes, cameras
Et j’ai refusé
Finir ma vie confinée !



De Sylviane sur “J’ai la mémoire qui flanche” de Jeanne Moreau


J’ai le moral qui flanche, je ne vais pas très bien
Comme on a plein de conseils et qu’aucun n’est pareil
Mon masque doit-il aller jusqu’aux oreilles
Et puis j’ai pas trouvé de gel

J’ai le moral qui flanche, je ne vais pas très bien
Sera t’on vert, sera t’on rouge, il y a même de l’orange
Dans ma tête tout se mélange, paraît même qui sont trompés
Je ne sais plus à quel saint me vouer

J’ai le moral qui flanche, je ne vais pas très bien
Quand je vois Véran sur l’écran, je trouve ça flippant
Quand je vois Philippe, je flippe
Alors je guette une nouvelle goguette

J’ai le moral qui flanche, je ne vais pas très bien
Je ne sais plus si je peux caresser mon chien
Y paraît même que ça touche les chats
J’vais être obligée de me toucher moi

J’ai le moral qui flanche, je ne vais pas très bien
Pourra t’on se déconfiner le 11 mai
Même en se déconfinant, il faudra rester prudent
Est-ce que ça va durer encore longtemps

J’ai le moral qui flanche, je ne vais pas très bien
Heureusement que sur mon écran, j’ai croisé les Goguettes
Grâce à elles, je me sens toute gaite
Puisque c’est çà je repars en goguette

J’ai le moral qui flanche, je ne vais pas très bien
100kms, c’est vrai c’est chouette
Mais 100 kms c’est plutôt bête
Quand 101 me séparent de toi
J’ai le moral qui flanche, je ne vais pas très bien
Après le déconfinement,
Il faudra vivre autrement
Oui mais comment, oui mais comment?


De Lucette


Chanson parodiée en m’inspirant de Félicie aussi…

C’est dans l’île Bourbon que j’ai aperçu Gaston
Arrivant sur son canasson
J’ai eu une drôle de vision
Sa gueule pleine de boutons
Gaston que t’es con !
En bord de mer il fait chaud
Avec son air bête, il m’éclabousse dans l’eau
Son short est un vrai fléau
Il ne ressemble à aucun badaud
Gaston que t’es con !
Vraiment tu n’es pas beau
Ton regard est vide et faux
Gaston que t’es con !
Je déguste un chichi
Lui m’admire tout déconfit
Gaston que t’es con !
Pour lui j’ai de l’aversion,
Ce mec n’a aucune ambition
Gaston que t’es con !
Maintenant il mange une tomate,
En même temps il se gratte
Je n’avais pas vu sa natte
Ma parole il y cache des blattes
Il mesure combien, il est tout en pattes
J’ironise avec son allure indélicate
Gaston que t’es con !
Il sort une épuisette
Je rêve…Dans son dos une musette
Gaston que t’es con !
Il n’est sûrement pas marié
Ce type est un zonier
Gaston que t’es con !
T’es un couillon qui a bu le bouillon
Décidément, il est vraiment con ce Gaston !!!!


De Véronique


La voix d’or, parodie des “Mains d’or” de Bernard Lavilliers

Un gros nuage noir foudroie la vallée
Dans l’obscurité, une terre désolée
Point de ménestrels, plus de troubadours
Ni notes de musique, pour chanter l’amour
Sinistre virus, complètement cynique
Etre microscopique, pouvoir diabolique
A emprisonné notre belle vie d’avant
Pour la transformer en monde glaçant

J’voudrais rechanter encore, rechanter encore
Faire sourire les gens avec ma voix d’or
Rechanter encore, rechanter encore
Scène, public et voix d’or


Ma raison de vivre , c’est mourir sur scène
Le rideau tombé, le visage en berne
Ecoles de musique, art polyphonique
Beaucoup de passions en répétitions

(pont)

Projecteurs éteints, théâtres endormis
Calme assourdissant, blessés par l’ennui
Exit la culture pour sécurité
Ya plus d’expression, envolée liberté

J’voudrais rechanter encore, rechanter encore
Faire sourire les gens avec ma voix d’or
Rechanter encore, rechanter encore
Scène, public et voix d’or


J’peux plus m’exprimer moi
Véhiculer des valeurs moi
Prôner l’ vivre ensemble là
Je n’peux plus rien dire
A cause du covid,
J’ai la tête vide
J’ai perdu l’envie d’avoir
A la fois 100 ciels mais non essentiel
Devenu paria qui a la part belle
J’peux plus m’exprimer moi
Véhiculer des valeurs moi
Prôner l’ vivre ensemble là
Je n’peux plus rien dire

J’voudrais rechanter encore, rechanter encore
Faire sourire les gens avec ma voix d’or
Rechanter encore, rechanter encore
Scène, public et voix d’or


J’voudrais rechanter encore, rechanter encore
Faire sourire les gens avec ma voix d’or
Rechanter encore, rechanter encore
Scène, public et voix d’or


J’voudrais rechanter encore, rechanter encore
Faire sourire les gens avec ma voix d’or
Rechanter encore, rechanter encore

J’voudrais rechanter encore, rechanter encore
Faire sourire les gens avec ma voix d’or
Rechanter encore, rechanter encore
Scène, public et voix d’or



De Bernard

Pauvre Hervé , d’après “Capri c’est fini “



Nous n’aurons plus jamais
Des s’maine de quarantaine
Nous n’aurons plus jamais
L’envie de confiné
Nous n’aurons plus jamais
Envie d’voir BFM
Nous n’aurons plus jamais

Covid c’est fini
Et dire que ça part en vrille
Après tous leurs discours
Covid c’est fini
Je ne crois pas
Que j’pourrais dire ça un jour
Covid c’est fini
Les labos mercantiles
Sont les rapaces du jour
Covid c’est fini
Je ne crois pas
Qu’on m’vaccinera un jour


Nous n’aurons plus jamais
Des sortie quotidiennes
Nous aurons pour de vrai
Des bons d’ sortie signés
Parfois je voudrais bien
Croire qu’nous y arriv’rons
Mais je perds le courage
En voyant tous ces cons

Covid c’est fini
Et dire que ça part en vrille
Après tous leurs discours
Covid c’est fini
Je ne crois pas
Que j’pourrais dire ça un jour
Covid c’est fini
Les labos mercantiles
Sont les rapaces du jour
Covid c’est fini
Je ne crois pas
Qu’on m’vaccinera un jour



D’Isabelle


Merci (du groupe Madame Monsieur)


Ils se lèvent chaque matin
On leur dit merci
C’est un père ou une mère
Face à l’ennemi, Merci

C’est un long chemin, les soignants l’ont pris
Ils ont ça dans la peau, de sauver des vies
Oh oui de sauver des vies

Pour protéger leur fiston, mener la guerre
Certains quittent leur maison, ils sont prêts à perdre
Leur nom, leur santé, leur vie

Ils se lèvent chaque matin
On leur dit merci
Ils nous tendent la main
Sans rien par envie
Ils refusent qu’un enfant
De plus meurt ici
Une blouse et des gants
On leur dit merci

Et là devant nos yeux le virus enn’mi
La peur de nos aïeux confinés sans bruit
La peur ils en connaissent le prix

Surgissant d’un couloir, un docteur sourit
A redonné sa chance à cette mère qui prie
Son mari va bien, son bébé aussi

Ils se lèvent chaque matin
Usés par la nuit
Ils dorment dans un train
Du pas loin d’ici
Dans les appartements
D’un frère d’un ami
Où prêté par des gens
Qui leur disent merci
D’un balcon, d’une main
On leur dit merci

Merci, merci, on leur dit merci
Merci, merci, de sauver des vies
Merci, merci, on leur dit merci
Merci, merci, de sauver des vies


Aux soignants d’abord (sur le modèle des Copains d’abord de Georges Brassens)

Non, ce virus c’est pas des mots
Il met à mal nos hôpitaux
Qu’on se le dise il fait du tord
Partout où il mord
Quand tu navigues de bar en bar
Dans un parc ou sur un trottoir
Pense un peu aux soignants d’abord
Aux soignants d’abord

Sec fluctuat nec mergitur
Ce virus vit même en voiture
N’en déplaise à celui qui sort
A celui qui sort
Son ADN et ses picots
C’est pire que des enfants d’salauds
Il tue il frappe franco de port
Les soignants d’abord

Les gens scotchés à leur Velux
De la Belgique au Benelux
Protègent ces héros ces cadors
Mieux qu’un anticorps
Confinés de jour comme de nuit
Sur les balcons quand t’applaudit
Tu sauves des vies tu les honores
Les soignants d’abord

Ils travaillent tous à flux tendu
Docteurs infirmiers du SAMU
Un simple masque toutes voiles dehors
Toutes voiles dehors
Soigner des gens, trouver des lits
C’est leur unique litanie
Leur Credo, leur Confiteor
Aux soignants d’abord

Ils se battent mieux qu’à Trafalgar
Aux urgences et dans les couloirs
Manquent de moyens du Sud au Nord
Oui du Sud au Nord
Peux-tu comprendre leur détresse
Quand leurs bras lancent des SOS
Reste chez toi, ils te l’implorent
Les soignants d’abord

Les rendez-vous entre copains
Tu peux leur poser un lapin
Fais- toi un skype, fais un effort
Prends pas les transports
Car oui jamais au grand jamais
Ceux qui meurent par manque de respect
Cent ans après, coquin de sort
Il manqu’ront encore.

Des hôpitaux y’en a beaucoup
Pas un seul ne tiendra le coup
Si les malades arrivent encore
Enfants ou seniors
Dans ton salon reste peinard
Si t’en as mare lis une histoire
Pense un peu aux soignants d’abord
Aux soignants d’abord


Le virus corona (sur le thème du poinçonneur des Lilas de Serge Gainsbourg)

J’suis le virus Corona
Celui qu’on croise et qu’on n’remarque pas
Je contamine la terre entière
Drôle de croisière
Je tue sans bruit et comme la peste
Car il n’y pas assez de test
Sur internet il y’a écrit
Que des gars meurent en douce à Miami
Pendant ce temps je fais l’zouave
Car l’heure est grave
Parait qu’y’a pas de sot métier
Moi je fais des morts par milliers

J’fais des morts oui des morts encore et encore
J’fais des morts oui des morts encore et encore
Des morts qui trépassent
Des morts et j’en passe
J’fais des morts oui des morts encore et encore
J’fais des morts oui des morts encore et encore
Des morts qui toussent des morts qui toussent
Des morts qui toussent des morts qui toussent

J’suis le virus Corona
Pour pas crever il faut rester chez soi
Je vis au cœur d’la planète
J’ai dans la tête
Une couronne de maladies
J’en amène juste dans ton lit
Les médecins quand j’y pense
N’ont de moi que très peu de connaissance
Si je t’infecte tu divagues
Je fais des vagues
Tu t’enrhumes et tu le transmets
Sur un bateau ou sur un quai

J’fais des morts dans les ports et du Sud au Nord
J’fais des morts dans les ports et du Sud au Nord
Tous ceux qui s’embrassent
Tous ceux qui s’enlacent
J’fais des morts dans les ports et du Sud au Nord
J’fais des morts dans les ports et du Sud au Nord
Des morts de frousse des morts de frousse
Des morts de frousse des morts de frousse

J’suis le virus Corona
Arts et métiers partout je fais la loi
Si t’en as marre que les gens claquent
Surtout à Pâques
Me laisse pas jouer la fille de l’air
Remets ta casquette au vestiaire
Et ne sors pas je t’assure
Où je pourrais m’évader dans la nature
Je pars déjà sur la grande route
N’ai pas de doute
Ce n’est pas moi mais tous ces gens
Qui partiront les pieds devant

J’fais des morts et des morts pas qu’chez les seniors
J’fais des morts dans les sports, les aéroports
Tous ceux qui se tassent
Aux bars aux terrasses
Je fais des morts encore des morts sans aucun effort
Mais si tu sors que pour bosser pour aller au drugstore
On entendra plus parler d’moi plus parler d’moi
Plus parler d’moi au moins jusqu’à la prochaine fois.


Le corona (sur le thème de Casser la voix de Patrick Bruel)

Si ce soir tu sors pour te bourrer la gueule
Si ce soir t’as pas envie d’rester chez toi
Si ce soir tu préfères tenter la battle
Si ce soir t’as envie de chopper cent fois

Le corona
Le corona
Le corona
Le corona



J’peux pas croire, que tu veuilles tenter l’aventure
J’peux pas croire, que tu jettes les autres en pâture
Je suis là pour les p’tits cons d’après midi
M’en veux pas, si je leur donne la maladie

Le corona
Le corona
Le corona
Le corona


Tes amis qui s’en vont en une nuit, un clin d’œil
Parce que t’as fait le con, t’es sorti par orgueil
Un rendez-vous manqué vaut-il mieux qu’un cercueil
Qu’un jeune dans les urgences ou un vieux qui meurt seul
Ces actus qui débitent à la télé chaque jour
Que je suis un salaud plus rapide qu’un bonjour
Ces hôpitaux qui peinent à sauver plus de vies
Ont peur que je survienne d’un coup sans préavis

Le corona
Le corona
Le corona
Le corona


Les infirmières la nuit qui ne voient plus le jour
Ceux qu’on couche dans un lit des tuyaux tout autour
Et les docteurs honteux que tant de gens y passent
En s’disant c’est dégueu mais j’suis pas dégueulasse
J’suis né dans un labo sous l’regard des savants
Et maint’nant ils ont beau prendre avec moi des gants
J’infecte quand je peux je donne le mal de gorge
Peu importe si tu portes un masque un soutien-gorge

T’as l’corona
T’as l’corona
T’as l’corona
T’as l’corona


Si ce soir, tu écoutais un peu Google
Si ce soir, tu te vautrais dans ton fauteuil
Si ce soir, plus personne ne sortait pour voir
Si ce soir, je s’rais p’tit mort à vous de voir
Le corona
Le corona
Le corona
Le corona


Voir un de vous (sur le thème de Voir un ami de Jacques Brel)


Bien sûr y’a des mesure à prendre
Que tu n’prends pas et c’est le pic
Bien sûr je ne suis pas un tendre
Et c’est bien pire en Amérique
Bien sûr, l’argent manque aux docteurs
La pénurie leur pend au nez
Bien sûr, je marche sur vos fleurs
Mais, mais voir un de vous résister

Bien sûr, j’applaudis vos défaites
Et puis la mort qu’est tout au bout
Le corps médical fait la tête
Etonné d’être encore debout
Bien sûr la TV m’est fidèle
Trois milliards d’humains confinés
Bien sûr vos cœurs perdent leurs ailes
Mais, mais voir un de vous résister

Bien sûr ces villes désertées
Par ces enfants et leurs parents
Bien sûr la distance va t’aider
Sauf si pas d’bol t’as mal aux dents
Bien sûr je sais que l’on m’évite
Les métros se trouvent à l’arrêt
Bien sûr je tue et ça va vite
Mais, mais voir un de vous résister

Bien sûr les mouroirs sont intègres
Que tu sois puissant, noir ou juif
Je m’attaque aussi à la pègre
Je crains le savon et le suif
Mais tous ces hommes qui sont vos frères
Par skype et tous mobilisés
Tout cet amour ça me lacère
Mais, mais voir un de vous résister

Hymne à distance (sur le thème de l’Hymne à l’amour d’Edith Piaf)

Le ciel bleu sur nous s’est effondré
Et la terre s’est mise à trembler
Pour tous les gens que l’on aime
On a dû se confiner

Les bonjours et les poignées de mains
Faire son sport dans la rue le matin
Est devenu un problème
Pire bien pire qu’un OGM

C’est fini le tour du monde
Le coiffeur se teindre en blonde
Même si tu le demandais

Comment décrocher la lune
En restant dans ma commune
Les TGV restent à quai

Je panique pour ma fratrie
Je panique pour mes amis
Pour un peu on f’rait la paix

On peut bien rire de moi
Je ne sors plus de chez moi
Même si tu le demandais

Si un jour ce fichu corona
Me pollue je rest’rai loin de toi
Salle de bain cuisine ou même
La chambre et les pieds du lit

Nous aurons après l’éternité
Dans le bleu de toute l’immensité
A distance il faut qu’on tienne
Dieu réunit ceux qui s’aiment


Gare au Covid (sur le thème de Gare au gorille de Georges Brassens)

C’est avec son poids de brindille
Que la Maggie dans l’opinion
Nous a dit c’est une broutille
Elle n’a de la grippe que le nom
Soyez sans peur c’est une chimère
Il n’arrivera pas ici
Et quand bien même c’est bon je gère
Sortez buvez je vous le dis
Gare au Covid

Tout à coup, les prisons explosent
Ça chauffe à la maison centrale
Les visites ils n’y ont plus droit
Trop tard pour le clan carcéral
L’virus est sorti de sa cage
Il a traversé les frontières
Il s’invite dans les ménages
Les homes sont en état de guerre
Gare au Covid

Les patrons ferment l’industrie
Criant ça craint pour le pognon
A la télé devinez qui
S’est tout planquée dans sa maison
Quand l’virus a conquis la France
S’est rué dans les hôpitaux
Au lieu de profiter d’la chance
Maggy a sorti son drapeau
Gare au covid

Bah soupirait la visionnaire
On a des masques et des idées
Ce serait extraordinaire
Qu’on tombe à court avant l’été
Les docs hurlaient mais impassible
Elle resta sur ses positions
C’est complètement impossible
La suite lui prouva que non
Gare au Covid

Supposez qu’un med’cin puisse être
Sans matériel obligé de
Sauver un jeune ou une ancêtre
Lequel choisirait-il des deux ?
Qu’une alternative pareille
Un de ces quatre jours m’échoie
Je lui dirai t’as vu la vieille
Faudrait te retrousser les bras
Gare au Covid

Mais par malheur Maggy persiste
Et regarde avant tout le prix
Commander des masques elle hésite
Et pour le reste elle doute aussi
Lors, au lieu de trouver du gel
De le faire fabriquer ici
Elle pinaille sur une ficelle
Un emballage ou un faux pli
Gare au Covid
Les scientifiques se mettent à table
Porter un masque serait un mieux
Maggie soutient que c’est des fables
Que ça protège même pas un peu
Elle a tout bien fait elle est fière
Pourtant des morts y’en a beaucoup
Alors qu’un contrôle aux frontières
Aurait pu lui trancher le cou
Gare au Covid


Marinette (sur le thème de Marinette de Georges Brassens)

Quand j’ai couru fourrer mon p’tit virus à Marinette
La belle la traitresse avait déjà le choléra
Avec mon petit virus j’avais l’air d’un con ma mère
Avec mon p’tit virus j’avais l’air d’un con

Quand j’offris une place dans l’hélico à Marinette
La belle, la traitresse, avait déjà rejoint l’hosto
Avec mon hélico, j’avais l’air d’un con ma mère
Avec mon hélico, j’avais l’air d’un con

Quand j’ai couru porter mon masque FFP2 à Marinette
La belle la traitresse respirait dans un tube
Avec mon petit masque j’avais l’air d’un con ma mère
Avec mon petit masque j’avais l’air d’un con

Quand j’ai couru tout chose, au rdv de Marinette
La belle la traitresse était déjà dans d’autres bras
Avec mon bouquet d’fleurs j’avais l’air d’un con ma mère
Avec mon bouquet d’fleurs j’avais l’air d’un con

Quand j’ai couru brûler une p’tit chandelle à Marinette
La belle était déjà sanglée morte et incinérée
Avec ma p’tite chandelle j’avais l’air d’un con ma mère
Avec ma p’tite chandelle j’avais l’air d’un con

Quand j’ai couru, lugubre, à l’enterr’ment de Marinette,
La belle, la traîtresse était déjà réssuscitée…
Avec mon corona, j’avais l’air d’un con, ma mère,
Avec mon corona, j’avais l’air d’un con


Insoumise (sur le thème de Comme ils disent de Charles Aznavour)


J’habite seule depuis longtemps
Dans un Epadh où les soignants
Ont l’cœur en rade
J’ai pour me tenir compagnie
Une tortue deux canaris
Et des Malades

Les politiques nous ont laissés
On ne vaut rien sur le marché
De la combine
Je range, je lave et j’essuie
Mes larmes et le temps endormi
Sous ma poitrine

Le Covid nous fait vraiment peur
Seuls mes enfants font mon bonheur
Est-ce égoïste
Le plus compliqué c’est la nuit
Quand je regarde couler la pluie
Mais je résiste

Ma voisine est à l’hôpital
Pour garder notre élan vital
On lui dit cheese
On fait des photos mais pas que
On se souvient on chante un peu
Que des vieilles âmes oh
Insoumises

Vers les trois heures du matin
Je me réveille le ciel en main
Ou c’qu’il en reste
Trois rues c’est tellement loin déjà
Par skype on se parle on se voit
Mais je proteste

Pourquoi nous a-t-on confinés
On nous renvoie des condamnés
On nous lapide
Les soignants n’ont que leur amour
Devant la mort et tout autour
Des chambres vides

On n’va pas se laisser bouffer
On va épater la tablée
De somnambules
Nos ministres sont en caoutchouc
Ils se couvrent les pauvres fous
De ridicule

Ils gesticulent ils parlent fort
Ils jouent les divas les ténors
De la bêtise
Nous les faux culs les quolibets
Nous laissent froid, puisque c’est vrai
Nous sommes de vieilles âmes
Insoumises

A l’heure où nait un jour nouveau
On espère retrouver bientôt
Nos habitudes
J’ai moins de cils moins de cheveux
Tant d’amour dans mes os si vieux
De gratitude

Je me couche mais ne dors pas
Je pense à vous à toi tout bas
A tes victoires
A mon garçon beau comme un dieu
A ma fille mes petits neveux
A nos histoires

Ma bouche et mon corps sont en paix
Vous connaissez mon doux secret
Oui je vous aime
J’habite seule depuis longtemps
Vous me consacrez du bon temps
Et des poèmes

Nul n’a le droit en vérité
De nous lâcher de nous laisser
Et je précise
Qu’un masque peut nous sauver la vie
Un peu de gel beaucoup d’envie
Je suis une vieille âme
Insoumise


De Catherine

Faut rigoler (Sur l’air de « Faut rigoler! » de Henri Salvador)

REFRAIN :
Faut rigoler, faut rigoler,
Avant qu’le ciel nous tombe sur la tête,
Faut rigoler, faut rigoler,
Y’a aucun doute, ils vont nous sauver !

Ils ont dit que les Chinois
Avaient l’virus dans l’baba
Que nous on ne risquait pas
Que le virus resterait là-bas !
REFRAIN
Le virus a traversé
Mais pas grave juste grippés
Bientôt des gens ont trépassé
Et les hôpitaux sont débordés !
REFRAIN
Surtout pas de masques porter
Oublié d’en commander
Interdiction d’gambader
Tout le monde est chez soi confiné !
REFRAIN
Final’ment faut masque porter
Donc il faut les fabriquer
Couturières allez piquez
On sera masqués et confinés !
REFRAIN
On nous dit d’nous écarter
Pour ne pas s’contaminer
Dans l’métro proximité
Car le virus ne veut pas y’aller !
REFRAIN
A l’école faut continuer
Périmètre délimité
Restos bars théâtres cinés
A perpétuité sont condamnés !
REFRAIN
Confinés pour se prom’ner
Kilomètre pas dépasser
Quand liberté retrouvée
A 20 kilomètres on peut aller ! REFRAIN
 On vient de nous alerter
Masques tissus prohibés
Virus ne peuvent pas filtrer
Les couturières vont s’rhabiller !
REFRAIN
Couvre-feu est décrété
Virus s’est replanifié
A dix-huit veut attaquer
Mais ses plans on va déjouer !
REFRAIN
Braves gens oyez oyez
Virus a l’métro trouvé
Interdiction de parler
Sinon vous serez contaminés !
REFRAIN
Le virus est toujours là
Mais le vaccin le vaincra
Quand il sera arrivé
Et qu’y aura des seringues pour piquer !
REFRAIN
Le virus doit bien s’marrer
De nous voir en rond tourner
Il déroule ses marées
Un jour finira par reculer !
REFRAIN


De Roselyne
Sur « Peuple des fontaines » – Francis Cabrel

J’ai confié ma peine au peuple des fontaines
Pour qu’un jour tu reviennes te pendre à mon bras
Dimanche et semaine ne sont qu’une chaîne
De ces jours gris qui n’en finissent pas
Des rues où je traîne toujours, toujours
Toujours me reviennent ces instants trop courts
Le Rhône, ou la Seine, Rimbaud ou Verlaine
Rien ne m’en consolera
Princes et souveraines, simples comédiennes

Comme des dizaines d’amants maladroits
Ont gravé les mêmes stupides rengaines
Les mêmes soupirs aux mêmes endroits
Des rues où je traîne toujours, toujours
Toujours me reviennent ces instants trop courts
Les seules qui comprennent qui sachent où ça mène

Fontaines, dîtes-moi
Vous qui en avez tant écouté
Vous qui ne sauriez pas mentir
Est-ce qu’elles savent pardonner ces belles pour qui l’on respire
Les avez-vous vues s’approcher
Penchées sur vos reflets saphir
Dire qu’on peut tout recommencer 

Cherchez bien dans vos souvenirs
Cherchez bien
J’ai confié ma peine au peuple des fontaines
Pour qu’un jour me revienne le bruit de tes pas


Je donnerais tout Göttingen
Toutes les Suzanne de Cohen
Pour ce jour béni où tu me reviendras

Ma parodie
J’ai confié ma peine à Emmanuel
Pour qu’enfin tu ne sois plus pendue à mon bras.
Je vais mettre un mètre et une muselière
Crois-moi, fini, elle ne t’embêt’ra pas.
Devant BFM toujours, toujours,
Pendant des semaines, confinée, c’est lourd.
Mais, aux grands maux, les grands remèdes,
Elle a gobé les blablas.
Elites souveraines, médecins hors d’haleine
Comme des penseurs dans leur droit
Ont tous rabâché les mêmes rengaines
Espérant qu’à force, on y croit.
Devant BFM toujours, toujours,
Pendant des semaines, confinée, c’est lourd
T’y es allé fort quand même et où ça mène
Eh, Manu, dis-le moi.
Toi qu’on a beaucoup écouté
Toi, élu pour ne pas nous mentir
Est-ce qu’on a raison de plier et de tant t’obéir.
Je voudrais la revoir respirer
Chanter, danser, crier, sourir’
Me poursuivre et même me gonfler, ça nous fera des souvenirs
Tu veux bien ?
J’ai confié ma peine à Emmanuel
Et je le regrette. Non, il ne m’aura pas.
Que spectacles reprennent,
Ciné, resto, on en rêve
De ce jour béni où on revivra.




De Danièle sur « Si tu n’existais pas » de Joe Dassin


Et si tu n’existais pas
Satané virus de mes deux
On pourrait s’embrasser, se toucher
Sans crainte et sans regret.

Et si tu n’existais pas
Satané virus de mes deux
Comme avant on irait au ciné
S’évader un long instant
Et pour rêver encore.

Et si tu n’existais pas
Satané virus de mes deux
Des familles à nouveau réunies
Qu’on aimerait voir plus souvent.

Et si tu n’existais pas
Satané virus de mes deux
On volerait par-delà les frontières
Chercher de nouveaux sourires
Dont on a tant besoin.


Hélas tu existes bien
Satané virus de mes deux
On t’aura, te cassera, te brisera
Pour ne jamais plus t’ revoir.

Hélas tu existes bien
Satané virus de mes deux
Nos efforts, nos médocs, nos vaccins
Bientôt ils auront ta peau
Et ce sera ta mort !



De Laurence


Sur le modèle du « Zizi » de Pierre Perret



Afin de tout nous expliquer
O gué o gué
On sait plus où on en est
O gué o gué
On porte des masques
Et on devient tout flasques.
On met du gel sur nos mains
Du matin au soir, du soir au matin
Des ministres pas trop compétents
Nous en expliquent tous les aboutissants.
Ils nous plantent le décor
O gué o gué
Et avec leurs décisions tout se détériore
O gué o gué
Ils s’accrochent à leurs idées
Dans leur tête pas bien ancrées
Quel est ce monstre microbien
Qui réduit nos libertés de citoyens
Et sans hésiter on nous confine
Avec un tas de nouvelles consignes.


Tout, tout, tout
Vous saurez tout sur le Covid
Le vrai, le faux
Tous les défauts
Tous les morceaux
Qu’on nous fait avaler en gros
Les mensonges et les faux prétextes
Sans aucun complexe
Les grands de ce monde
Nous mènent dans une ronde
Tout, tout, tout
Je vous dirai tout sur le Covid.


Des gens entassés dans le métro
O gué o gué
C’est pas trop rigolo
O gué o gué
Mais aussi dans les bus bondés
Où la distance n’est pas respectée
Mais ils peuvent pas aller dans les remontées
En montagne sur les pistes enneigées
Ils peuvent s’entasser dans une classe au lycée
Mais point à l’université
Maintenant faut plus mettre
Les masques en tissu
O gué o gué
Faut qu’on se soumette
A des décisions d’hurluberlu
O gué o gué
Quand cela va-t-il finir
Dans notre vie y a plus d’élixir

Tout, tout, tout
Vous saurez tout sur le Covid
Le vrai, le faux
Tous les défauts
Tous les morceaux
Qu’on nous fait avaler en gros
Les mensonges et les faux prétextes
Sans aucun complexe
Les grands de ce monde
Nous mènent dans une ronde
Tout, tout, tout
Je vous dirai tout sur le Covid.



Le Covid embrouille tous les esprits
O gué o gué
Ça ressemble à de la sorcellerie
O gué o gué
Les gens sont confinés
Depuis plus d’une année
On faisait du sport avant
On dînait dans les restaurants
On adorait le cinéma
Où est passé tout cela ?
On ne peut plus rien faire
O gué o gué
Tu parles d’une atmosphère
O gué o gué
Faut qu’on attende, y a pas le choix
P’être trouver une autre voie
J’veux pas faire la rabat-joie
Mais j’ai perdu la foi
J’voudrais vivre comme autrefois
J’me mets à penser quelquefois
Quand je pourrais embrasser mes enfants
Ainsi que mes parents
J’suis même plus enragée


Tout, tout, tout
Vous saurez tout sur le Covid
Le vrai, le faux
Tous les défauts
Tous les morceaux
Qu’on nous fait avaler en gros
Les mensonges et les faux prétextes
Sans aucun complexe
Les grands de ce monde
Nous mènent dans une ronde
Tout, tout, tout
Je vous dirai tout sur le Covid.




Sur le modèle de « Ma liberté » de Serge Reggiani


Ma liberté
Depuis un an je t’ai oubliée
Comme une perle rare
Ma liberté
Quand je te reverrai
Pour larguer les amarres ?

On faisait ce qu’on voulait
Et tout roulait
On était insouciants
Comme des enfants
On voyait nos amis
Y avait pas de pandémie.

Ma liberté
On t’a perdue
Tu passes inaperçue
Ma liberté
Tu faisais partie de moi
Comme des sœurs et des frères siamois
Et combien désormais je souffre
De vivre dans ce gouffre
Je voudrais te retrouver
Ce n’est plus possible
J’dois me montrer docile
Tout m’est refusé.

Ma liberté
Toi tu as disparu
Et on se retrouve tout nus
Ma liberté
C’est comme dans un cauchemar
Dans un drôle de tintamarre.

Toi, tu nous faisais sourire
Maintenant, on pousse des soupirs
Toi tu nous faisais vivre
Maintenant on est figés dans le givre
Toi tu nous rendais joyeux
Maintenant on est grincheux

Ma liberté
Qu’est qu’on t’aimait avant
Tout est écrasant
Y a bien le vaccin
Qui nous cause bien du chagrin ;

Ma liberté
Un jour je te retrouverai
Ensemble, on dansera
Enlacés dans nos bras
Encoure une fois je t’épouserai…


De Patrick

Merci la Cnav – parodié D’après « Merci patron » des Charlots


Quand on était à l’usine
On avaient des tristes mines
L’idée de faire nos huit heures
Nous remplissait de douleur
Ha, ha, ha, ha, oui
Aujourd’hui à la retraire
Plus question de faire la tête
Fin de mois c’est l’addition
On va toucher le pognon
La ï ti la, la ï ti la, ï hé
Merci la Cnav, merci la Cnav
Quel plaisir on a recevoir de vous
Notre pension et plein de sous
Merci la Cnav, merci la Cnav
Ce qu’on espère ici-bas
Qu’un jour elle augmentera

Quand on pense à tout l’argent
Qu’en fin de mois on vous prend
Tous avons un peu honte
D’être aussi près de nos comptes.
Ha, ha, ha, ha, oui
Ne rien faire à la maison
Ou bien vivre nos passions
Vous êtes notre bon ange
Et nous chantons vos louanges
La ï ti la, la ï ti la, ï hé
Merci la Cnav, merci la Cnav
Quel plaisir on a recevoir de vous
Notre pension et plein de sous
Merci la Cnav, merci la Cnav
Ce qu’on espère ici-bas
Qu’un jour elle augmentera

Pour ceux qui travaillent encore
Qui transpirent de tous les pores
Nous voulons vous remercier
Sans vouloir vous offenser
Ha, ha, ha, ha, oui
Oui vous êtes nos idoles
Car vous nous faites l’obole
Tous les mois quelques Euros
Ah vous êtes nos héros
La ï ti la, la ï ti la, ï hé
Chers salariés, chères salariées
Quel plaisir de cotiser pour nous
Vous êtes heureux comme des fous
Chers salariés, chères salariées
Et ce que vous faites pour nous
Nous le ferons pas pour vous
La ï ti la, la ï ti la, ï hé (x4) 
AMI (E) Ami, amie – d’après la chanson « Partir » de Julien clerc

Depuis l’enfance, on est toujours en errance
On va, on vit, contre les jours sans ami
Ami, Amie on a toujours un ami dans le cœur
L’émotion qui s’envole pour le meilleur
Et ce n’est pas un leurre
Ami, amie même loin de chacun ou de chacune
Mais tout près contre les infortunes
Oh ami on s’inspire
Vivre en s’entraidant et en s’amusant
Et comme un élan on serait puissant
Mais c’est vrai le temps joue à contre temps ….
Ami amie, pas trop loin de la région du cœur
Comme un cadeau contre les douleurs
Ami comme une lueur
Ami, amie comme nos matins sont bleus
Quand on y pense
Et nos sweet home joyeux, quand on y chanteOh ami c’est tout dire
Mais c’est vrai le temps joue à contre temps
Mais nous on s’éveille pour d’autres soleils
Et comme un printemps on est vivants….
Ami, Amie on a toujours un ami dans le cœur
L’émotion qui s’envole pour le meilleur
Et ce n’est pas un leurre
Ami amie, pas trop loin de la région du cœur
Comme un cadeau contre les douleurs
Ami comme une lueur
Ami, amie comme nos matins sont bleus
Quand on y pense
Et nos sweet home joyeux, quand on y chante
OH ami c’est tout dire
Ami, Amie on a toujours un ami dans le cœur
L’émotion qui s’envole pour le meilleur
Et ce n’est pas un leurre   


J’espère que vous vous êtes régalés comme moi en lisant toutes ces merveilleuses parodies.
Cela aura eu au moins le mérite de nous occuper et de nous sortir de la morosité ambiante! 


Je vous souhaite une belle semaine.
Gardez le moral!
Portez-vous bien et surtout faites attention à vous!
Ecrivez, écrivez, écrivez! 
Ecrire permet de garder le moral! 
A bientôt de vous lire!
J’ai hâte de lire vos créations! 

Créativement vôtre,  

Laurence Smits, LA PLUME DE LAURENCE  

Passionnée de lecture et d’écriture, de voyages et d’art, je partage mes conseils sur l’écriture. L'écriture est devenue ma passion: j'écris des livres pratiques et des romans.

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  • Bonjour Laurence. C’est la première fois que j’écris sur votre blog, découvert la semaine dernière. Quel plaisir de lire ces textes !!!! Cette belle dynamique me donne envie de continuer à vous suivre !!! Encore merci pour le partage du guide des jeux d’écriture. À bientôt. Roselyne

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