La notion de réussite est propre à chacun. On pourrait dire qu’il est facile de réussir, avec un état d’esprit positif et quand on sait où on veut aller. Réussir, cela veut dire quoi en fait? Tout simplement, cela signifie une succession de petits pas, qui peu à peu, nous mènent à la destination choisie, par un travail acharné.
Pour réussir, il n’y a que le premier qui coûte. C’est le plus dur à franchir. C’est tout à fait normal, au début, d’éprouver de la peur ou des peurs. C’est naturel; cela fait partie intégrante de notre nature humaine. On pourrait considérer que la peur protège en fin de compte. On peut aussi la transformer en excitation.
Mais, ne restons pas bloqués par la peur: il faut trouver la manière de la transformer en action. Car, cela mène sur le chemin du succès. Passer à l’action, c’est le secret de la réussite. Si on reste bloqué dans sa peur, on ne peut pas avancer.
Honorer ses rêves
Les revers arrivent à tout le monde, à tout âge de la vie et à chaque étape. C’est un processus normal, quel que soit le domaine. Que serait le succès si on n’échouait jamais? Si on n’avait jamais peur? On réussit si on ne se laisse pas embarquer par ses propres peurs. On se conditionne, dès l’enfance, à ne pas réussir. On est ensuite marqué au fer rouge. L’échec fait pourtant partie de la vie à part entière.
Alors, pourquoi a-t-on autant peur d’honorer ses rêves et de les faire grandir? Vous rêvez d’écrire et vous n’êtes pas encore passé à l’acte? Posez-vous la question: pourquoi? Votre rêve vient de votre coeur et de votre esprit. Pourquoi ne les écoutez-vous pas? Qu’est-ce qui vous bloque?
Comment seriez-vous à la place de l’acteur Robert Redford dans le film “All is lost” de 2014? Le personnage ne peut compter que sur lui-même, car il est seul au milieu de l’océan en pleine tempête, et il ne possède que sa volonté de survivre. Un film tout simplement magnifique!
Si on n’a pas peur de l’échec, on peut agir, échouer, apprendre de ses échecs, ajuster les données, recommencer et REUSSIR! Mais, il y a une contrepartie bien sûr à ce schéma: il faut garder un esprit positif et tout peut arriver! Il faut garder foi en soi au-delà de ce qui peut arriver.
Combien de fois un petit enfant essaie de se mettre sur ses deux jambes pour réussir à marcher? Laisse-t-il tomber au bout de sa première chute? Il faut toujours essayer, encore et toujours. L’opiniâtreté paye toujours. Qu’en serait-il si Walt Disney, Albert Einstein ou J.K Rowling n’avaient pas persisté pour aller au bout de leurs rêves respectifs?
Laissez les autres vous critiquer, vous juger. Ils n’ont que ça à faire de leur temps si précieux. Pas vous. Ils ne formulent que des opinions pas objectives du tout et qu’en fonction de leur incapacité à bouger et à sortir de leur zone de confort. Rappelez-vous: l’échec n’est jamais définitif. Quand on atteint un objectif, si minime soit-il, on se récompense. Ensuite, on se fixe un objectif plus ambitieux. C’est ainsi qu’on avance!
Le chemin quotidien de l’écriture
Ecrire, c’est apprécier le chemin. C’est apprendre à se respecter, à se faire plaisir. Qu’est-ce qu’on est heureux quand on s’écoute et qu’on se laisse aller à ses désirs! Avec l’écriture, il n’y a aucune limite à ce que vous pouvez vivre et atteindre. Tout est possible! Mais, cela passe par un travail de longue haleine. Vous n’aurez pas la science infuse de l’écriture en observant le ciel ou les étoiles. Désolée de vous décevoir!
Pour pouvoir écrire, il faut se fixer des challenges. On commence petit. On ne court pas le marathon dès qu’on se met à la course à pied. Allez au bout des défis que vous avez lancés, même si c’est dur, même si vous ne réussissez pas, même si vous vous sentez bloqué. Ne vous cachez pas derrière des excuses bidon, qui ne tromperont que vous-même. L’être humain est très fort pour inventer toutes sortes d’excuses, plus pitoyables les unes que les autres! On ne cesse de se mentir à soi même, sans parler des autres. Loin de moi l’idée de vous donner une leçon de morale; c’est un constat.
Pour écrire, en dehors du fait qu’il est mieux d’instaurer un environnement de travail agréable, rendez votre session d’écriture plaisante et ludique. Ecrire ne doit pas s’apparenter à une torture. L’activité d’écriture peut s’avérer laborieuse, c’est vrai. Ecrire est une tâche très lente. Il faut en avoir conscience. Les enjeux ne sont pas forcément à la hauteur de ce qu’on espérait.
Si vous ne prenez pas la décision de dégager du temps pour écrire, vous ne pourrez jamais vous y mettre. Bien sûr, nous avons tous mille choses à faire dans la journée. Nous ne sommes pas des supers humains et nous n’avons que 24 heures dans une journée pour tout faire. Certes. C’est une question d’organisation en fin de compte.
Avancer avec des “baby steps”
James Clear, dans son livre Atomic habits, évoque cette notion de “baby steps” (étapes de bébés) pour avancer dans ce qu’on désire. Son postulat est le suivant: lorsqu’on a un objectif, le plus difficile est d’instaurer les habitudes qui vont nous permettre de l’atteindre. Il conseille donc de nous fixer des objectifs simples qu’on ne peut tout simplement pas rater.
Pour ce faire, il convient de se fixer, tous les jours, un petit objectif réalisable. Car, l’habitude sera ainsi plus facile à prendre et à installer de manière durable. Même à raison d’un paragraphe de 10 lignes par jour, peu à peu, vous trouverez l’exercice plus aisé et vous aurez envie d’en faire plus. D’ailleurs, une fois votre objectif quotidien atteint, rien ne vous empêche d’écrire plus et de dépasser l’objectif du jour. Une fois lancé, c’est beaucoup plus facile d’enchaîner et de dépasser son objectif.
Ecrire 100 mots par jour est un objectif raisonnable, il me semble. Vous verrez, vous relèverez brillamment ce défi.
Ne pas vivre la tête dans les nuages
Visualisez qui vous pourriez devenir en vendant vos livres avec succès. C’est hyper motivant de s’imaginer devenir un auteur célèbre. Car ça peut arriver. Cela peut vous permettre de vous placer dans un contexte euphorisant et dynamisant, qui vous donne la pêche. Parfois, lorsque le présent est difficile, si vous vous laissiez tenter par une petit projection dans l’après de votre futur livre? Cela vous poussera à avancer, sans avoir pour autant la tête dans les nuages.
Pour que cette visualisation soit efficace, soyez le plus concret possible. Que souhaitez-vous mettre en place une fois que votre livre sera publié? Rappelez-vous qu’un rêve peut devenir réalité…Soyez aussi clair avec vous-même sur votre intention d’écrire. Si c’est pour passer dans l’émission La Grande Librairie, il va falloir attendre un peu…Il y a du monde à la porte!
Quand vous sentez en vous le désir d’écrire, nous sommes d’accord que vous allez vous y mettre pour de bonnes raisons. Il vous faut une motivation de taille. Seule une idée ne suffira pas. Désolée de vous décevoir ou d’être rabat-joie!
Vous pouvez avoir envie d’écrire pour faire passer un message, pour raconter une histoire, ou tout simplement parce que vous avez envie de créer. Ne vous mettez pas dans la tête qu’écrire va forcément vous faire du bien, que ça en jette. Là, vous prenez une mauvaise pente. Le problème, c’est que tout le monde se pense auteur, comme tout le monde se pense capable d’être professeur. Ce n’est pas parce que vous griffonnez quelques notes sur un post-it ou que vous avez commencé votre journal intime que vous êtes forcément auteur.
Si vous avez envie d’écrire, lancez-vous ! Vraiment, j’encouragerai toujours les gens à imaginer et à créer, mais faites-le avec conscience. Vous devez savoir que cela demande un travail monumental. Il vous faudra travailler et retravailler vos textes, vérifier la moindre virgule et vous assurer que le scénario est solide. Et encore, vous n’aurez aucune garantie que, malgré tout ce travail, votre texte soit bon. Voire pire, vous devez vous préparer à ce qu’il ne suscite aucun intérêt malgré ses qualités.
Si vous voulez écrire pour devenir célèbre, pour gagner plein d’argent, pour frimer en vous disant écrivain, pour séduire l’élu de votre coeur, honnêtement, faites autre chose. Vous perdez déjà votre temps rien que d’y penser!
Charles Bukowski ne nie pas la difficulté d’écrire, le fait de s’arracher les cheveux sur la tournure d’une simple phrase. En revanche, il remet en cause les motivations douteuses des gens qui écrivent dans l’attente de retours positifs qui flatteront leur égo, et dénonce le fait de se forcer. D’ailleurs, il dit lui même dans le poème « Le rêve parti en fumée », consigné dans “Le Ragoût du septuagénaire” :
« Je devais découvrir deux choses :
a) la plupart des éditeurs croient que tout ce qui est ennuyeux est profond.
b) qu’il me faudrait des décennies de vie et d’écriture avant d’être capable de coucher sur le papier un phrase qui approche un tant soit peu de ce que je voudrais qu’elle soit. »
Voici les sages conseils de Bukowski:
En guise de conclusion
Quand l’envie d’écrire commence à nous saisir, on se pose inévitablement la question: par où commencer? Voilà déjà une belle question pour débuter un projet d’écriture! Vous avez en votre possession tellement d’ingrédients. Posez-vous plutôt une autre question: qui êtes-vous et quel genre d’auteur voulez-vous être?
Les sources d’inspiration sont multiples: votre vie, la vie autour de vous, votre entourage, vos expériences, etc. Ne croyez pas aux faiseurs de miracles qui, moyennant finance, vous promettent de devenir l’écrivain que vous avez toujours voulu devenir. Faites des recherches: qu’ont-ils écrit eux-mêmes? Ecrire, ça s’apprend, certes, même si on sent la fibre en soi.
Ne tombez pas non plus dans le piège de ces maisons d’édition qui pullulent et qui vous proposent de vous publier à compte d’auteur (ils n’utilisent jamais ce terme) pour une somme rondelette. Ils ne lisent même pas votre livre. D’ailleurs, ils vous répondent rapidement sous quinzaine.
Chassez tous les faiseurs de miracles, les bons donneurs de conseils (oh, dont je fais partie, mais je les donne gratuitement!), les formations en tous sens. Formez-vous (c’est très bien), mais prenez votre temps. La meilleure façon d’apprendre, c’est encore de se lancer!