La proposition d’écriture N° 50 nous proposait de nous éloigner dans une période historique, pour répondre à la question: “à quelle époque on aurait aimé vivre?”.

Nous sommes toutes et tous d’accord, on aurait pu vivre peut-être à toutes les périodes, sauf à la Préhistoire. Quoique…Un jour, un de mes fils, pas trop passionné par l’école, mais adorant pêcher et la nature, me dit pour répondre à cette question:
Moi, j’aurais aimé vivre à la Préhistoire. Au moins, je n’aurais pas été obligé d’aller à l’école. Moi, je serais parti chasser avec les hommes, et toi, tu aurais fait la cueillette. Je n’ai pas de chance, je ne suis pas né à la bonne époque!”.

Tout était dit!

Je vous souhaite une belle lecture.

Voici vos textes:

De Catherine de France

L’interview littéraire

Cette émission n’en finit pas : une heure et demie d’interview pour 3 écrivains à succès ! Je ne sais pas s’il reste encore grand monde devant le petit écran ! Mon plaisir, c’est l’écriture, mais toutes ces simagrées pour faire la promotion de mon livre, ça me coûte vraiment ! C’est mon éditeur qui m’impose cette corvée, et c’est ma troisième intervention télévisée, sans compter la radio.
– Bien ! dit l’animateur, nous arrivons maintenant dans la dernière partie de notre émission littéraire. Une question pour vous, Catherine Thiriot : contrairement à nos deux autres invités, vous situez toujours vos romans dans le monde contemporain, pourquoi ce choix ?
– Et bien, c’est sans doute parce que c’est celui que je connais le mieux, puisque je le vis au quotidien ! En quelque sorte, mes romans témoignent de notre temps. J’aime observer ce qui se passe autour de moi, imaginer à partir de ce que je vois… Dans les journaux, sur les réseaux sociaux, il y a une mine d’embryons d’histoires : il suffit de puiser dedans et d’échafauder autour. C’est un exercice passionnant.
– Vous trouvez donc le monde actuel passionnant ?
– Je n’irai pas jusque-là. Vous savez, je suis une râleuse, donc une vraie française bien de son époque ! Je râle sur la politique, sur les problèmes de notre société … C’est vrai : je râle beaucoup, mais en même temps, je ne me vois pas ailleurs, ni dans un autre temps ! Quand j’étais jeune, je me moquais des personnes plus âgées qui répétaient que c’était mieux avant. Ça veut dire quoi, avant ? Quand ils étaient enfants ? A une autre époque ? Moi, je râle, mais en aucun cas me projette ni en avant, ni en arrière.
– Permettez-moi quand même de vous poser la question que j’avais prévue de vous poser : à quelle époque auriez-vous aimé vivre ?
– Alors là, c’est difficile de vous répondre. Je trouve que l’homme occidental n’a globalement jamais été plus heureux qu’entre l’après deuxième guerre mondiale et maintenant, ce qui correspond à peu près à la génération de mes parents et la mienne. Si je replonge en arrière dans le temps, ce qui m’aurait fait peur d’y vivre, à n’importe quelle époque, c’est la violence des gens, ou la violence de leur vie : la guerre, la misère, les persécutions, les maladies, les assujettissements, la suprématie du riche sur le pauvre, les complots pour le pouvoir, et… ne l’oublions pas, la condition féminine ! Pour que je me projette dans une époque antérieure, en excluant bien sûr la préhistoire, vers laquelle personne n’a jamais eu envie de revenir, il faudrait en premier lieu que je ne sois pas une femme, parce que la place des femmes dans le passé n’était pas à envier : asservissement, brimades, conditionnement et obéissance aveugle pour celles de petites conditions, nunucheries, respect de protocoles ridicules, jalousies et complots pour les autres. En résumé, il aurait fallu que je sois un homme, d’un niveau social et culturel intéressant. Alors là, peut-être aurais-je pu m’imaginer au Siècle des Lumières, dans un monde d’explosion littéraire, culturelle et philosophique. Oui, j’aurais aimé faire partie de ce tourbillon des pensées, dont notre société garde fièrement l’empreinte.
– Vous n’avez jamais rêvé d’être une héroïne dans un temps passé ?
– Bien évidemment que si ! Comme tout le monde, j’ai rêvé d’être l’héroïne romantique d’une saga historique. Quand j’étais enfant, par exemple, nous avions très peu accès à la télévision. Mais je me souviens que le dimanche, en fin d’après-midi, il y avait un « feuilleton » où les indiens étaient les personnages principaux. Combien de fois n’ai-je pas rêvé d’être cette belle femme colon enlevée par une tribu, dont le grand sachem allait tomber follement amoureux ? Mais, pour savourer cette romance, il fallait occulter toute la violence des attaques, les nombreux morts de part et d’autre, les scalps, les sévices… Oui, ce feuilleton m’a touché, mais c’est une histoire. Par contre, la violence de ce temps-là, c’est l’Histoire avec un grand H, et elle, elle ne fait pas rêver. Pour que l’histoire fasse rêver, il faut lui adjoindre une bonne dose de bons sentiments inventés et des intrigues intéressantes, ce que font merveilleusement bien mes deux confrères dont j’admire le travail. Parce que, curieusement, ce qui semblerait contredire mes propos, je suis une grande amatrice des romans historiques, surtout quand ils sont hyper documentés comme ceux de Ken Follet, Christophe Rufin ou Sansom. Mais de là à être nostalgique d’une époque, il y a un énorme pas que je ne franchirai pas.
– Pourtant, je vous verrai bien en grande Dame à la cour de Louis XIV ! Je pense que vous auriez apporté beaucoup à l’Histoire avec un grand H, comme vous dites !
– Ah !Ah ! Ah ! Eh bien moi, pas du tout ! Il paraît qu’on a tous eu plusieurs vies ! Alors qui ai-je dû être dans les temps anciens ? Une esclave chez les pharaons ? Une prostituée au Moyen-Age ? La maîtresse de Charles VII ? La femme d’un tavernier ou d’un bûcheron, avec douze enfants dans mes jupons ? En tous cas, si éventuellement j’avais eu une belle vie dans les temps anciens, elle ne l’a pas été au point de me donner envie d’y retourner.
– Alors, peut-être puis-je vous poser la question différemment ? Qui auriez-vous aimé être comme personnage de l’Histoire ?
– Je répondrais sans aucun doute Marie Curie, pour son opiniâtreté à s’imposer par ses compétences dans un domaine réservé aux hommes. Ou alors, George Sand, pour sa liberté d’écriture et bien sûr, sa liberté de femme. Même si leur vie n’a pas été du tout un long fleuve tranquille, elles ont réussi à poursuivre leurs idéaux envers et contre tous, ce qui était admirable pour l’époque.
– Et c’est bien cette recherche de liberté que l’on retrouve dans tous vos livres ! Une dernière question : si vous avez des difficultés à vous projeter dans le temps historique, qu’en est-il du temps futur ?
– Vraiment, je ne me sens pas en harmonie avec le monde de demain, dont la déshumanisation me fait un peu peur. La relation aux autres est quelque chose de très important pour moi, et même si l’intelligence artificielle est un immense progrès, je ne sais pas si l’homme en retirera du positif, humainement parlant. En fait, je suis bien dans mon temps : je pense être à la bonne place au bon moment.
– Ce sera donc le mot de la fin. Merci à tous les trois pour ce merveilleux partage autour de vos ouvrages. Nous nous donnons rendez-vous la semaine prochaine, à la rencontre d’auteurs de science-fiction.



De Lucette de France

A quelle époque aurais-je aimé vivre ?

Je suis passionnée par l’histoire de mon pays. Certaines époques m’ont séduite, d’autres beaucoup moins.
C’est sûr que je n’aurai pas aimé vivre au Moyen-âge. Les châteaux de François 1er, jusqu’à Louis XIV, me faisaient rêver quand j’étais enfant. La Révolution Française m’a souvent fait frémir aux vues de toutes ces atrocités faites à tout un peuple, du plus petit au plus grand. Comment ne pas être outrée de la mort d’un roi guillotiné et d’une reine qui aura subi le même sort ? Mais a contrario, le peuple était dans une telle misère, que la désespérance peut amener à l’horreur la plus insoutenable….
Bien sûr, Bonaparte arrivera au lendemain de tous ces massacres. Par son « génie », il réussira à devenir l’empereur Napoléon, grand chef vénéré par ses « grognards ». Mais ébloui et entêté par ses succès, il deviendra un despote mégalomane. Rien n’était impossible pour lui, ses soldats seront de la chair à canons, pour que lui puisse briller aux yeux du monde. On saura ce qu’il adviendra de lui…
Je ne pourrai pas non plus vivre pendant les deux guerres mondiales, qui auront semé tant de famine, de pauvreté dans les familles. Toutes ces gueules cassées, ces guerres de tranchées à Verdun, l’exode pendant la « drôle de guerre » de 39/45.
NON, décidément NON, je n’aurais pas voulu voir la famine, la maladie, la précarité de tous ces gens. Mes proches l’auront vécu pour moi, pour que je sois libre. Alors je les remercierai toujours et n’oublierai jamais…
Alors que me reste-t-il ? Et bien j’aimerai assez revivre l’époque d’après-guerre de 1950 à 1980 environ. C’est en tant que femme, et mère de famille, que j’opterai pour cette période. Oh ! c’était loin d’être parfait, mais on avait tout à construire et reconstruire.
Que ce soit Simone Veil, Lucie Aubrac, Anne Frank, l’abbé Pierre, W. Churchill, Le Général de Gaulle, Gandhi, Luter King, Nelson Mandela : tous m’ont fabriquée, tous m’ont fait grandir, tous m’ont fait réfléchir, tous m’ont façonnée. Tous m’ont appris la rébellion, l’obéissance, le don de soi, l’amour pour son prochain, la persévérance, l’opiniâtreté, et la ténacité.
Que dire de Simone Veil, que je vénérerai toujours en l’appelant « MADAME ». Toute seule à se battre contre toute cette société patriarcale qui votait les lois pour nous les femmes ! Ces lois les arrangeaient eux, mais surtout pas les femmes. Notre rôle « pour eux » consistait à faire des enfants, le ménage, et éventuellement recevoir des coups, qui étaient gratuits ceux-là. C’était un supplément les soirs de beuverie.
Quelle liberté pour nous femmes avec la pilule, choisir d’avoir un enfant quand on le désirait. Mener une grossesse jusqu’au bout ou l’arrêter pour des raisons personnelles. Merci MADAME !!!
Merci aussi au Général de Gaulle qui a donné le droit de vote aux femmes, certes, il était autoritaire, avait des valeurs obsolètes pour toute une génération, mais nous lui devons beaucoup par sa pugnacité à Londres, pendant la Seconde Guerre mondiale. Merci Gandhi qui aura payé de sa vie, ainsi que Martin Luther King, pour leurs révolutions silencieuses qu’ils ont menées. Merci Nelson Mandela fait prisonnier pour défendre les oppressés noirs, dirigés par des colonisateurs blancs. Merci l’Abbé Pierre, pour les mal-logés, et pourtant malgré tous vos efforts, il y a toujours trop de gens démunis qui vivent encore aujourd’hui dans des squats, ou même sous des ponts. Merci à tous ces écrivains qui m’auront fait rêver, merci aux résistants qui auront donné leur vie pour nous, face à l’imbécillité d’un homme  « Hitler ».  Mais était-ce seulement un homme ? Avait-il un brin d’humanité en lui ?
Nous, les jeunes Soixante-huitard, nous étions ivres de liberté sous toutes ses formes, insouciants, libres de se déhancher et de hurler avec notre « Jojo national » qui bousculait toutes les traditions, les principes de toute une collectivité pas encore cicatrisée de la guerre…
Les « Trente glorieuses » nous ont boostés. Grâce à elles, il y avait du travail à foison, pas de chômage. En marnant beaucoup, nous pouvions tous espérer sortir de la misère ambiante un jour ou l’autre. Bref, j’aimerais beaucoup revivre cette époque-là, parce que tout simplement j’avais vingt ans. J’ai tout pris, tout appris, pour pouvoir le transmettre à ma manière à mes enfants qui sont arrivés peu de temps après…

De Françoise de France

Je crois que nous sommes “fabriqués” pour une époque donnée, à partir de ceux qui nous ont précédé. Cela dit, jouons le jeu du “et si…” –
Trouvères et troubadours, flûtes et trompettes, luths, vièles, tambours et cornemuses… Et la voix – les voix – le plain-chant.
Musique simple, mélodieuse, rythmée, variable comme l’est une respiration, sans apprêt ou arabesques acrobatiques, sans faste ou effets tonitruants.
Dès les premières mesures, quelque chose me touche.
Nous sommes au Moyen-Age.
Mais tant qu’à élire un temps donné, j’aurais aimé partager l’aventure des Béguines, grandir avec elles, développer à leur contact des talents diversifiés, elles qui ne se coupaient pas du monde, elles qui ne se vantaient de rien.
En plus d’avoir une compréhension haute de la vie, du rôle de la femme, de ses besoins fondamentaux, et aussi une vision juste de l’harmonie communautaire, des complémentarités de caractères et des dons naturels, elles savaient être et exceller en tout. Autonomes, respectées, aimées au sens noble du terme, elles incarnaient l’essence ontologique du ”féminin” largement bafoué depuis l’aube de l’Humanité.
(Cf. La nuit de Béguines, d’Alice Kiner)



De Caroline de France

A la découverte des trésors l’Égypte antique.

J’aurais aimé être là, le 04 novembre 1922 dans la vallée des Rois.
Une vallée grandiose et aride, dominée par la silhouette d’une montagne en forme de pyramide, qui aurait enfermé un site révélant tous les mystères de l’Égypte antique.
Nous aurons replongé au 12ème siècle avant notre ère.
Ici, nous aurions découvert le tombeau du célèbre Toutankhamon après de longues années de fouilles. Nous aurions ressenti une joie intense et indescriptible lors de la découverte de ses fabuleux vestiges, notamment en contemplant la statuette d’Anubis, le dieu-chacal, retrouvé dans la tombe du jeune roi, Toutankhamon.
Anubis, ce dieu protecteur des tombeaux, chargé de repousser les attaques malfaisantes. La malédiction aurait poursuivi tous les étrangers ayant violé la tombe. Ce qui aurait expliqué la mort des 17 personnes proches de l’expédition, mortes de causes suspectes. Le mystère persiste encore aujourd’hui. Seulement, la découverte aurait été plus importante que les vies humaines à l’époque. Les curieux auraient afflué. Ils auraient été officiers, journalistes, touristes et badauds et se seraient pressés autour ce lieu unique. Ils auraient contraint les ouvriers à construire un muret autour de l’entrée de la tombe pour contenir la foule. Ce bel édifice funéraire intégralement creusé dans le sol aurait renfermer de nombreux trésors.


De Laurence de France

On a tous rêvé un jour de vivre à une autre époque. Prenez donc place dans ma machine à remonter le temps…

Deux étudiantes, en licence d’histoire à l’université de La rochelle, durant une de leurs recherches à la médiathèque pour préparer un examen, se posent la question suivante : « à quelle époque aurais-tu aimé vivre toi ? ».

Cela les éloigne, le temps de rêvasser, de leurs livres et de leurs partiels. Elles chuchotent toutes deux pour rester discrètes et ne pas attirer l’attention.
« Moi », commence Amélie, « comme j’aime bien la période du classicisme, du XVIIe siècle quoi, du coup, je me verrais bien vivre au temps de Louis XIV, mais du bon côté de la société, participer à la création du château de Versailles, au développement des arts et de la culture, au faste royal, participer à la vie de Cour. Mais, en aucun cas, je ne voudrais être la maîtresse du roi, être à la merci de son bon vouloir et des intrigues des courtisans et courtisanes.
Ça dut être quelque chose tout de même, mais j’avoue que pour les femmes et les paysans, ce n’était pas de la tarte. Plus la religion qui se mêlait de tout, où la notion de péché existait à tous les coins de rue.
Etre à Versailles, c’est fascinant, non, comme endroit ! Je m’imagine facilement au milieu du faste de la cour ; les belles robes, la dentelle, les jeux, la nourriture, les feux d’artifice…on y donnait souvent des soirées mémorables. Je suppose que les gens, du moins les riches, devaient être vraiment insouciants et ils devaient profiter de la vie au maximum, la vie était si courte !
Moi, j’aime bien les périodes de vitalité, les périodes où le pays évolue, avec des guerres forcément à la gloire du pays. Mais tu peux imaginer comment ils faisaient en ce temps-là, pas de télé, pas de portable, rien de ce qu’on connaît…ouah !!! A quoi ils s’occupaient ? ».

C’est sur ces mots que Sarah prend la parole à son tour, après avoir écouté sa camarade avec attention.
« Moi, ce n’est pas compliqué. J’aimerais vivre à l’époque de mes grands-parents, au temps des yé-yé, les années 60, quoi ! Tout a changé à ce moment-là, c’est dingue quand on y pense ! Il n’y avait pas 200 chaînes de télé comme maintenant, les gens sortaient plus, les jeunes allaient danser sur du rock, du vrai rock. Les filles portaient les mini-jupes de Mary Quant. Tu te vois là-dedans à te pavaner dans cette tenue sur le parvis de la fac ?
Ou alors, j’aurais aimé vivre dans le Paris des années 20, le Paris des années folles, entre les deux guerres, le Paris romantique. Dans le Paris des artistes venus du monde entier. Le Paris de Picasso, de Cocteau, de Coco Chanel et de Joséphine Baker. Le Paris d’une époque où même les livres semblaient sûrement meilleurs, ou alors j’aurais pu poser pour Matisse ou devenir la muse d’un artiste devenu célèbre…T’imagines même pas la richesse culturelle extraordinaire de cette époque !
J’aurais aimé avoir 20 ou 25 ans dans les années 60, j’y reviens à mon époque, quand j’y pense, pour connaître Sartre ou Beauvoir, le féminisme et la libération de la femme, participer à Mai 68 à lancer des pavés sur la tronche des flics devant la Sorbonne !
Quand j’étais plus petite, je voulais être une princesse au temps de Sissi, impératrice d’Autriche, pour les belles robes et les valses de Vienne… »

On ne pouvait plus arrêter Sarah, perdue dans ses rêves historiques. Amélie reprend la parole, en proposant une toute autre idée, pas si éloignée que ça de la première :

« Et, dis, au temps de Louis XIII, ça devait être intéressant aussi, non, à la cour du père de Louis XIV, à l’époque de Cyrano de Bergerac, des Trois Mousquetaires, de Richelieu. Je me vois près du roi, forcément, en participant aux intrigues, encourageant les arts. Je suis sûre que c’était une époque captivante. Tu te rends compte, on passait de la Renaissance aux temps modernes. La France était un pays très raffiné. Je sais, les femmes jouaient un rôle plus effacé, l’hygiène et le confort n’étaient pas ce qu’ils sont maintenant. Mais, les gens de cette époque n’avaient pas connu autre chose…
C’est sûr, il ne fallait pas être du côté de la pauvreté et des maladies en tous genres.
Ou alors, au lieu des années 60 comme toi, les seventies, ça devait être du tonnerre ! C’est quand même la décennie de la liberté, de toutes les libertés, les garçons aux cheveux longs, la vague féministe en marche, les pantalons à pattes d’éléphant qui étaient à la mode, c’était le paradis sur terre ! Les babas cool, la musique de ces années-là, c’était les grands groupes de rock, Queen avec Freddy Mercury et trois de ses potes formant le meilleur groupe de tous les temps, qu’on écoutait sur des vinyles, le disco qui est aussi apparu dans ces années-là, avec des rythmes et des couleurs insensés. Trop la classe, vraiment ! Un truc de dingue !».

La réalité, hélas, finit par se rappeler à nos deux passionnées d’histoire. Après avoir erré à travers le temps un petit moment, elles ont bien du mal à revenir à la réalité, à leur réalité brutale d’examen.
C’est si beau de rêver…


Je tiens à rendre aussi cette rubrique participative: si vous avez des idées de propositions d’écriture, pensez à me les envoyer via le blog et je les proposerai de temps à autre. 
Chaque semaine, vous recevrez une proposition d’écriture, pourquoi ne pas vous lancer? Il n’y a que le premier pas qui coûte…
Chaque proposition est un jeu de créativité. 
Laissez-vous guider par votre intuition, votre imagination, votre envie d’écrire!
C’est un jeu de créativité.
 Laissez filer vos idées, laissez les mots sortir tels qu’ils sont tout simplement ; c’est tellement mieux et spontané !
Ecrire, c’est se sentir libre.
Ecrire, c’est la liberté d’imaginer.
Créer demande du courage !

J’ai hâte de lire vos créations!

Pensez à m’envoyer vos créations dans la rubrique “me contacter” de mon blog, La Plume de Laurence.

Créativement vôtre,
 
LAURENCE SMITS, La Plume de Laurence


Passionnée de lecture et d’écriture, de voyages et d’art, je partage mes conseils sur l’écriture. L'écriture est devenue ma passion: j'écris des livres pratiques et des romans.

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